Sad Vani
Ces textes ont été rédigés par Jyotish Chandra Ray, qui était d’un commun accord le principal disciple de Ma, celui qui l’a le plus profondément comprise. Lorsqu’on parle de lui, on ne l’appelle presque jamais par son nom civil. Pour tous, il était « Bhaïji », le grand frère. Il explique, en 101 petits textes, l’essentiel de ce que Ma enseignait sur la pratique spirituelle. Bhaïji était Bengali, et c’est dans cette langue qu’il écrivait ; le Bengali est une langue très proche du Hindi et du reste dans le texte Hindi, beaucoup de mots Bengalis ont été gardés. Dans l’ashram ou j’ai vécu 5 ans, et où je séjourne actuellement 6 mois par an, ces textes ont été étudiés en commun tous les matins pendant plus d’un an, à partir de la version Hindi. Il existe une traduction en Français « Aux sources de la joie » chez Albin Michel, dans la collection spiritualité vivante, mais elle a été faite à partir d’une traduction en Anglais. Elle s’éloigne parfois nettement du texte original, qui est beaucoup plus précis, plus fort, plus percutant. Je vais donc essayer une nouvelle traduction, à partir du texte Hindi, beaucoup plus littérale, quitte à laisser parfois les mots hindis ou sanscrits, en les expliquant, quand ils n’ont pas d’équivalent en Français. Les textes sont concis, donc beaucoup plus courts que ceux qui ont été publiés. Swami Vijayananda disait souvent : « le traducteur est un traître ». J’essaie de coller le plus possible au texte, de ne pas le rendre plus clair par mes interprétations, ma traduction manque donc souvent d’élégance.
Ashrams - Vijayânanda - Comment elle se révèle - Mother of the world