Extrait
chapitre
numéro
19

Désir, attentes

Classées par thèmes - préface de Jacques Vigne ; trad. de l'anglais par Jean E. Louis
Rosny-sous-Bois : Ed. Unicité, 2013

19 - DESIR, ATTENTES


242 Le désir est cause de souffrance. Seul le désir d’arriver à Lui est cause de félicité. Dieu vous prend tous sur ses genoux, après vous avoir lavés et séchés. En êtes-vous conscients ? Votre souffrance présente est votre bonheur de demain. Souvenez-vous toujours de Lui.

243 L’anéantissement du désir c’est l’anéantissement total de la souffrance. Où est la destruction totale ? Le désir est toujours en attente, prêt à se manifester. Ce qui est tout à fait naturel puisqu’il est inscrit dans la nature innée de l’être humain. Dépendre de Dieu, voilà la plus belle source de bonheur. C’est le havre le plus sûr où se réfugier. Quoi qu’Il fasse, à quelque moment qu’Il le fasse, c’est toujours pour le bien. Garder cela en mémoire ne peut que vous apporter la paix.

244 Pourquoi désirez-vous être un enfant de ce monde ? Soyez comme un enfant chez qui aucune transformation ne peut plus advenir. La cause de la transformation dès la plus tendre enfance n’est autre que le désir.

245 Rappelez-vous : le désir et l’accomplissement sont au même niveau.

246 Il ne faudrait rien désirer pour soi-même si ce n’est CELA. Soyez heureux avec Sa volonté, quelle qu’elle soit.

247 Faites vôtre cette vérité selon laquelle même dans les ennuis, dans l’adversité ou dans la souffrance, autant de situations résultant du désir, Sa main miséricordieuse est là. Il est parfaitement vain de s’agiter. Aucun signe ne nous est encore parvenu de la part de Dieu nous indiquant que l’agitation et l’anxiété devraient être de mise pour Lui. Un temps inestimable s’envole en futilités. Il ne faudrait pas tolérer que votre esprit et votre corps soient perturbés par l’agitation constante qu’engendre le désir des choses matérielles.

248 Votre corps subtil connaît le désir et la cupidité, qui vont et viennent, tels le parfum des fleurs. Les naissances et les morts vous appartiennent. Rien ne se produit qui soit comme les naissances et les morts. Après la mort, le corps subtil, avec en lui le désir et la cupidité, reste sans support dans l’air, dans l’espace. La naissance d’un homme est relative à son karma (le fruit de ses actions dans les vies précédentes). Le « moi » ou l’« ego » sont empreints de désir, ils vont et ils viennent. L’âme, elle, ne connaît pas ces allées et venues. Nous avons un corps physique, un corps subtil et un corps causal. L’origine de notre corps causal c’est l’Atma – le Soi. Tant que celui-ci ne s’est pas révélé le « va-et-vient » se poursuit. L’Atma se révèle de lui-même. Le « va-et-vient » est pour le jiva (l’être doté de sens). Pour ce qui est de la révélation du Soi, il faut simplement soulever le rideau.