Extrait
chapitre
numéro
10

Japa, Dhyan

Classées par thèmes - préface de Jacques Vigne ; trad. de l'anglais par Jean E. Louis
Rosny-sous-Bois : Ed. Unicité, 2013

10 - J A P A, D H Y A N


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Il faut pratiquer la méditation car elle conduit à la compréhension divine.

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Par la récitation de Gâyatrî, les offrandes, les oblations dans le Yajna, les japa, la méditation et autres actions appropriées, vous vous débarrasserez de toutes les impuretés de vos naissances antérieures, de votre vie actuelle et de tous les karmas que vous avez accumulés. Le but qu’on doit poursuivre, c’est d’ouvrir le voile et de permettre la manifestation de la lumière qui brille en vous vigoureusement.

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Etre sans aucune pensée, voilà la méditation suprême.

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Il est nécessaire de prendre, de façon régulière, deux à trois repas par jours. De même, il faut faire le trisandhya – observance obligatoire des rites et rituels d’un initié, à l’aube, à midi et au crépuscule – vêtu d’un vêtement propre, grand respect pour le sacré en tenant quand même compte des conditions où on se trouve, dans une posture donnée, en un lieu donné et avec dévotion. Ce sont là les règles scripturaires. Grâce à cela, la pureté intérieure, toujours présente, s’éveille. De la sorte, après ce réveil, il n’est plus question de pureté ou d’impureté.

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Il est une règle qui veut que seul le japa « compté » soit offert à Dieu. Le souvenir constant du moûl-bîjâ – la semence du mantra de l’initiation – et le japa durant l’action, sont ce qu’il y a de mieux. Dans ce cas, le japa n’a plus besoin d’être offert (en étant compté par exemple) Avec cette nouvelle règle on peut pratiquer le japa à n’importe quel moment, même après la nuit, avec la bouche impure, et le vêtement impur du sommeil. Ainsi, on peut réciter de nombreux japa. Dieu est au-dedans de nous et il est bon de pouvoir L’appeler de notre « dedans ».

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Mâ est près de vous, dans chacune de vos actions tout comme dans le kirtan. Restez assis, immobile, dans une posture et une attitude sereines, et pensez que Mâ est avec vous, dans le vide. Vous trouverez du bonheur en cela. Allongés aussi, immobiles, méditez. Dites-vous : « Mâ est avec moi, toujours ! »

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Invoquez Celui que vous connaissez comme étant votre Ishta (la forme bien-aimée de Dieu). Faites le japa mental, pensez à Lui et méditez sur l’Ishta, consirérez-Le, de Ses pieds à la pointe de Ses cheveux. Si vous voulez faire d’avantage de japa, concentrez votre attention sur le son du mantra. C’est Dieu sous forme d’Akshara (syllabe, en particulier le Om, akshara signifiant étymologiquement ‘indestructible’) et Dieu sous forme du son – Shabda – également.

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Rappelez-vous une chose : il ne faut pas négliger les pratiques spirituelles qui Lui sont dédiées, car elles portent à l’expérience de Lui. Il est atteignable au travers des japas et de la méditation. Cette habitude, cette manière, que vous avez de pratiquer le japa et la méditation, pratiquez-les, sans discontinuer. Ne pensez pas qu’Il pourrait ne pas répondre à votre appel. Cela n’arrivera jamais. Mais il faut le temps. Si vous pratiquez intensément, cela favorisera Sa révélation.

174
Méditez sur Chidanda (la réalité suprême qui est béatitude et conscience) car Il est sous forme du Soi lui-même.

175
Efforcez-vous d’épancher votre mental et votre esprit dans le japa et la méditation. Faites-le au mieux de vos possibilités. Et faites en sorte de rester aussi longtemps que possible dans un environnement divin et dans cet engagement spirituel qui est le vôtre. Le voyageur qui accomplit le parcours vers le grand but spirituel doit accélérer le pas. Qu’il en ait envie ou non, il doit poursuivre le japa, la méditation et l’invocation.

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Il faut que la posture (âsana) soit ferme, que l’esprit soit concentré et que le japa serve de soutien. Lorsque ces conditions sont réunies, alors on peut espérer avoir un avant-goût de Cela.