Satsang

26

January 2022
Wednesday
17:24
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Les mises à jour pour ce mois de janvier

- Deux autres vidéo datant des années 70 ont été rajoutées dans les archives vidéos, l'une nous montre entourée par les dévots et l'autre regroupe des séquences où chante.

- Comme dit précédemment, deux livres ont été rajoutés. "Trois Saintes" de Jad Hatem est enfin distribué. Et "La Piste" de Madhuri semble épuisé partout, mais il existe encore quelques exemplaires vendus en occasion. Certains extraits sont accessibles sur ce site.

- Plusieurs "mantra" ont également été ajoutés, basés sur les gravures qu'on peut trouver dans certains Ashrams ou sur certaines broderies sur les vêtements des ashramites...

Anandamayi Ma logo
Anandamayi Ma mantra
Sri Anandamayi Ma mantra
Shri Anandamayi Ma logo

- Une quinzaine d'oeuvres anonymes ont été intégrées à la collection. Nous n'en proposons ici que quelques-unes. Les cinq premières ci-dessous proviennent du Samadhi Mandir de l'Ashram à Kankhal, Haridwar.

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- Dans les Archives vidéos, une section supplémentaire intitulée "Satsang" regroupe toutes les vidéos de "questions - réponses" avec (provenant de la chaine YouTube SriRam108), traduites et sous-titrées en français.
Toutes les vidéos sont déjà publiées, je complèterai au fur et à mesure si j'en trouve.

Concernant ces dernières :
je n’ai pas beaucoup de connaissance de la langue anglaise. J’ai donc utilisé un logiciel (Deepl) pour faire la traduction des vidéos de où elle répond aux questions posées.
Que l’on me pardonne donc s’il y a des erreurs, de mauvaises interprétations ou des écarts au niveau du sens, etc. J’ai corrigé selon mes connaissances limitées, mais si vous désirez corriger les textes français, je vous les ferai parvenir et je modifierai la vidéo.

Je compte regrouper les textes de toutes les réponses de dans la partie « Parole de », section que je mettrai à jour régulièrement.
C’est un travail fabuleux qui m'a permis de comprendre — enfin ! — les satsang… « entendre » les enseignements autrement que dans les livres, cette fois avec les vibrations, les intonations de la voie de , ainsi que ses silences, ses rires… son amour pour les intervenants et les auditeurs… quel bonheur !…
Pour ce qui est du sens profond, le déchiffrage est assez complexe sans un lexique, car beaucoup de termes apparaissent, appartenant à la tradition indienne…
Dans le même élan, donc, je compte produire un Glossaire qui regroupera un maximum de termes utilisés par . Je me contenterai de reprendre les glossaires des auteurs, dans un premier temps…

Toutes ces paroles et ces éclats de rire de flottent autour de moi.
Il m’en reste des points… précis…que j’ai voulu garder probablement, parce que j’ai l’impression de devoir réfléchir et méditer sur cela.

Comme par exemple, à travers les questions — mais aussi les réponses —, j’ai pu me rendre compte d’une attitude que nous avons, généralement. On voudrait qu’il n’y ait quasi rien à faire, et qu’ensuite tout se produise, et qu’on ait juste à en bénéficier… « pour toujours », si possible…
Quelle étrange attitude, quand on y pense.
On perçoit certainement que tout est là, en potentiel, que nous devons en bénéficier puisque c’est de Nous qu’il s’agit. Mais pourquoi devrions-nous faire tant d’efforts ?

Plus je me vois enfouis dans les désirs du monde, et plus je sais que je devrai fournir des efforts continus…
Pour en sortir ?
Non, justement, pas pour en sortir : ce n’est jamais moi qui vais pouvoir m’en sortir, puisque « moi » est imprégné jusqu’au cou. Donc des efforts continus pour orienter mon esprit vers Celui qui pourra me faire sortir.
fait souvent référence à la différence qu’il y a entre l’« agir » et « ce qui se produit automatiquement »… ce sont deux mondes différents. Nous avons a commencé quelque chose, comme de creuser au même endroit pour trouver l’eau.
Mais si l’effort est bien réel (authentique et sincère) et qu’il est continu (des habitudes vertueuses se seront ancrées), à un moment donné l’eau sortira… et le creusement s’arrêtera…
Qui fait sortir l’eau ? Qui pourrait l’arrêter ? Et qui voudrait encore creuser quand la chose est devenue évidente, que l’obtention est définitive ?

Mais alors très bien, mais qu’est-ce qui nous pousse à croire que nous n’aurions quasi rien à faire ? Alors qu’on le voit bien, nous avons à fournir des efforts sur du long terme.
- La paresse ?
- L’illusion ou l’erreur de ne pas savoir à quelle étape nous sommes ?
Nous nions notre miroir car il pourrait nous indiquer à quel endroit nous-sommes sur le chemin... ou que nous ne l'arpentons pas encore, par exemple…? Nous nions que nous sommes addicts aux objets des sens, à la pensée, à l’idée du moi…
- Ou, troisième point, nous n’arrivons pas à parier sur un futur encore impalpable : vais-je fournir des efforts sans savoir si cela va porter des résultats ?
- Et encore un dernier point, et peut-être le plus important : nous avons tellement consommé l’alcool de l’éphémère, de l’impermanent et du sensuel que notre être est sous l’emprise d’une conscience émoussée qui ne parvient plus à fixer Son Nom.
Une personne obèse d’avoir trop consommé ou alcoolique d’avoir trop bu peut certainement retrouver un corps sain, mais le retour à la normal ne sera pas simple et cela prendra du temps, de la volonté, du courage, et certainement la détermination d’accomplir un objectif précis.
Voilà pourquoi encourageait toujours : il est question de foncer dans la dévotion, la foi, la répétition du Nom… d’y aller et de laisser de côté ce qui tente de nous retenir.
Nous avons toujours des « Oui, mais… »… « Et si… »
Les questions posées à commencent bien souvent par « Mais »…
« Je voudrais bien mais comprenez-moi… »

Jusqu'à présent vous vous êtes très sérieusement considéré comme étant le corps et vous vous êtes identifié à la forme. Là, réside l’ignorance fondamentale et la cause de tous les maux.
Ramana Maharshi

Pour ma part, je ne veux plus tant comprendre (je le disais dans le post précédent), je ne veux pas appuyer nos « Oui, mais… »…
Je ne veux pas utiliser ou favoriser l’instrument fallacieux de la compréhension mondaine : « Comprenez-moi, j’ai des arguments et des doutes louables… »
Je veux juste voir à quel point j’ai donné — dans mon aveuglement ou mon entêtement — mon énergie et mon attention à cette sorte de plante grimpante qui n’a de cesse de croître et d’enfoncer ses racines dans le cycle des morts et des renaissances… par désir, soif, rejet, orgueil… tous ces poisons que nous connaissons bien.

Et une fois bien en face de mon propre état, de m’effondrer à Ses pieds de lotus… en larme…
Me souvenir et reconnaître que Son état de béatitude éternelle est ma propre nature...

Que pourrais-je sinon ?

L’effort viendra certainement redoublé… et les voix de paresse, de dénie, de doute  et de cécité n’auront plus lieu, sinon de les avoir chassées et remplacées… par les sagesses correspondantes…
Puis l’engouement de l’effort par lui-même jusqu’à ce que cela devienne automatique, comme disait … que le Japa ne soit plus un exercice de style mais une nature profonde, intérieure, vivante et vivifiante…

Quand tu commences, c’est Lui qui fournit le résultat.

Le Guru est le seul qui peut requalibrer notre perception et nos actions.


Neti, Neti, Neti

Il n’y a ni le regard des autres, ni le mouvement du monde, ni mon attachement aux objets des sens… car c’est ce qu’on appelle l’ « extérieur »…
L’"extérieur", c’est à l’image d’un astronaute qui quitte son vaisseau spatial et s’aventure dans le vide. Tant qu’il est raccordé par un fil, tel un cordon ombilical, il pourra revenir à la base. Mais il est conscient qu’il n’a rien à faire à l’extérieur. Ses séjours à l’extérieur sont de courtes durées et ont toujours un but, une raison : il n’y vit pas, il n’en a pas fait sa résidence et, au contraire, il sait que ça constitue un danger pour lui.
S’il oublie et qu’il se perd dans cet extérieur intersidéral, il mourra et il faudra ensuite qu’il atterrisse sur une nouvelle terre, orienté par ses actions et ses désirs inassouvis passés, et qu’il y naisse à nouveau.
Nous n’avons rien perdu dans l’extérieur (le mouvement du monde, le regard des autres, les objets des sens), puisque le Royaume du Seigneur réside en ce qu’il Est et non en ce qu’il projette, ou produit… même si tout est Lui.
Alors constamment, nous devons vérifier notre cordon ombilical, — effort ou pas —, nous souvenir à quoi il est attaché, et que nous devons revenir à la base régulièrement, tant qu’on n’aura pas reçu la grâce de pouvoir y demeurer, et d’y prendre Refuge définitivement.

Mais le Refuge n’est pas non plus d’effacer le monde extérieur, comme si les projections et les productions n’étaient pas Lui, tout autant. Si nous recevons la grâce c’est pour pouvoir continuer à prendre le train, à faire le travail qu’on doit faire, tout en restant absorbé à Ses Pieds de Lotus…

Amener Sa Présence dans le monde, ça sous-entend que l’ermite illuminé sorte de sa grotte et laisse venir à Lui les enfants, les simples et tous les autres…

Comment pourrions-nous aimer si nous ne sommes pas entier ?

et le Christ ont tous deux dit qu’il fallait s’accrocher à Lui et l’aimer de toutes nos forces et de toute notre âme… rester actif dans notre volonté d’être Un avec Lui… de ne pas le lâcher… qu’aucun désir ne soit porté pour autre chose que Lui. Donc il est bien question de savoir si on l’a réellement désiré et si on n’a pas laissé l’imaginaire nous séduire.

a dit dans un de ces discours : "Vous voyez, si vous êtes perdu dans des poursuites mondaines, vous trouverez cela difficile." (Ma talks - part2)

Que pouvons-nous faire sinon noter et étiqueter tous les phénomènes qui surgissent et disparaissent, qui rentrent et qui s’éloignent…les identifier pour se souvenir que ce que nous sommes en réalité n’est ni ceci qui apparait ni cela qui disparait…
Pour cela ne faut-il pas un discernement constamment actif ?
Cerner et discerner les productions de l’imaginaire, les projections de l’esprit, noter le vide : il n’y a aucune existence intrinsèque dans les choses de l’impermanence…

Et si je traverse la vallée de la mort (des épreuves où on peut avoir l’impression qu’Il nous a abandonné), si je fais face à mes plus grandes peurs ou à la vérité tapi que je ne voulais pas voir jusqu’ici, ne faudra-t-il pas que je me souvienne malgré tout que tout ceci est pour mon plus grand bien… ? que sa bienveillance est permanente.
Il suffirait de m’en souvenir au bon moment pour constater le mouvement de recul de mon manque de foi, observer le récipient se mettre à l’endroit pour recevoir la grâce du Seigneur… retrouver la Paix Eternelle… au-delà du monde extérieur, de temps et du moi…

Vivre dans la division et rester indivise

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Updates for this month of January


- Two more videos from the 70's have been added to the video archive, one showing Ma surrounded by devotees and the other showing Ma singing.

- As said before, two books have been added. "Three Saints" by Jad Hatem is finally distributed. And "La Piste" by Madhuri seems to be out of print everywhere, but there are still some copies sold second hand. Some excerpts are available on this site.

- Several "mantras" have also been added, based on the engravings found in some Ashrams or on certain embroideries on the clothes of Ashramites...

- About fifteen anonymous works have been included in the collection. We offer here only a few of them. The first five below are from the Samadhi Mandir of the Ashram at Kankhal, Haridwar.

- In the Video Archive, an additional section entitled "Satsang" gathers all the "question-answer" videos with Ma (from the YouTube channel SriRam108), translated and subtitled in French.
All the videos are already published, I will complete them as I find them.

Concerning the latter :
I don't have much knowledge of the English language. So I used a software (Deepl) to translate 's videos where she answers the questions asked.
So please forgive me if there are mistakes, misinterpretations or deviations in meaning, etc. I have corrected according to my limited knowledge, but if you wish to correct the French texts, I will send them to you and I will modify the video.

I plan to put all the texts of all the answers from in the "Parole de Mâ" section, which I will update regularly.
It is a fabulous work which allowed me to understand - finally! - the satsang... "to hear" the teachings differently than in the books, this time with the vibrations, the intonations of the way of Ma, as well as his silences, his laughter... his love for the speakers and the listeners... what a happiness!
As for the deeper meaning, deciphering it is quite complex without a lexicon, as many terms appear, belonging to the Indian tradition...
In the same vein, therefore, I intend to produce a Glossary which will bring together a maximum of terms used by Ma. I shall be content with using the glossaries of the authors, at first...

All these words and laughter of are floating around me.
I still have some... specific... points that I wanted to keep, probably because I feel like I should reflect and meditate on it.

For example, through the questions - but also the answers - I was able to realise an attitude that we generally have. We would like to have almost nothing to do, and then everything happens, and we just have to enjoy it... "forever", if possible...
What a strange attitude, when you think about it.
Surely we can see that it's all there in potential, that we should benefit from it, since it's about Us. But why should we make so much effort?

The more I see myself buried in the desires of the world, the more I know that I will have to make continuous efforts...
To get out of it?
No, not to get out of it: it is never me who will be able to get out of it, since "me" is up to its neck in it. So continuous efforts to direct my mind towards the One who can get me out.
Ma often refers to the difference between "doing" and "what happens automatically"... they are two different worlds. We have started something, like digging in the same place to find water.
But if the effort is real (genuine and sincere) and it is continuous (virtuous habits will have become ingrained), at some point the water will come out... and the digging will stop...
Who makes the water come out? Who could stop it? And who would still want to dig when it has become obvious, that it has been achieved?

But then, very well, what leads us to believe that we would have almost nothing to do? When it is clear that we have to make long-term efforts.
- Is it laziness?
- The illusion or mistake of not knowing what stage we are at?
We deny our mirror because it could tell us where we are on the path... or that we are not yet on it, for example...? We deny that we are addicted to sense objects, to thought, to the idea of the self...
- Or, thirdly, we are unable to bet on a future that is still impalpable: am I going to make efforts without knowing if they will bear fruit?
- And one last point, and perhaps the most important: we have drunk so much of the alcohol of the ephemeral, the impermanent and the sensual that our being is in the grip of a dull consciousness that can no longer fix its Name.
A person who is obese from too much consumption or alcoholic from too much drinking can certainly regain a healthy body, but the return to normalcy will not be easy and will take time, willpower, courage, and certainly the determination to accomplish a specific goal.
That's why Ma always encouraged: it's about going for it in devotion, in faith, in repeating the Name... going for it and letting go of whatever is holding you back.
We always have "Yes, but..."... "What if..."
Questions to Ma often start with "But"...
"I would like to, but please understand..."

Until now you have taken yourself very seriously as the body and identified with the form. Therein lies the fundamental ignorance and the cause of all ills.

Ramana Maharshi


For my part, I don't want to understand so much (as I said in the previous post), I don't want to support our "Yes, but..."...
I don't want to use or promote the fallacious instrument of worldly understanding: "Understand me, I have commendable arguments and doubts..."
I just want to see how much I have given - in my blindness or stubbornness - my energy and attention to this kind of creeper that keeps growing and sinking its roots into the cycle of death and rebirth... out of desire, thirst, rejection, pride... all those poisons we know well.

And once I am fully aware of my own state, to collapse at His lotus feet... in tears...
To remember and acknowledge that His state of eternal bliss is my own nature...

What else could I do?

The effort will certainly come redoubled... and the voices of laziness, denial, doubt and blindness will no longer take place, except to have them cast out and replaced... by the corresponding wisdoms...
Then the infatuation of the effort by itself until it becomes automatic, as Ma said... that Japa is no longer an exercise in style but a deep, inner, living and vivifying nature...

When you start, it is He who provides the result.

The Guru is the only one who can requalify our perception and our actions.


Neti, Neti, Neti

There is neither the gaze of others, nor the movement of the world, nor my attachment to the objects of the senses... because that is what is called the 'outside'...
The "outside" is like an astronaut who leaves his spaceship and ventures into the void.
As long as he is connected by a thread, like an umbilical cord, he can return to the base. But he knows he has no business being outside. His stays outside are short and always have a purpose, a reason: he doesn't live there, he hasn't made it his home and, on the contrary, he knows that it constitutes a danger for him.
If he forgets and loses himself in this interstellar exterior, he will die, and then he will have to land on a new earth, guided by his past actions and unfulfilled desires, and be born there again.

We have lost nothing in the external (the movement of the world, the gaze of others, the objects of the senses), since the Kingdom of the Lord lies in what He Is and not in what He projects, or produces... even though everything is Him.
So constantly, we must check our umbilical cord, - effort or not -, remember what it is attached to, and that we must return to the base regularly, until we have received the grace to be able to stay there, and take Refuge there permanently.

But neither is Refuge to erase the outer world, as if projections and productions were not Him, just as much. If we receive grace it is so that we can continue to ride the train, to do the work that needs to be done, while remaining absorbed at His Lotus Feet...

Bringing His Presence into the world implies that the enlightened hermit comes out of his cave and lets the children, the simple ones and all the others come to Him...

How can we love if we are not whole?

Both Ma and Christ said that we must cling to Him and love Him with all our strength and soul... remain active in our will to be one with Him... not let go of Him... let no desire be carried for anything but Him. So it is a question of whether we have really desired Him and not let the imagination seduce us.

Ma said in one of his discourses, "You see, if you are lost in worldly pursuits, you will find it difficult." (Ma talks - part2)

What can we do but note and label all the phenomena that arise and disappear, that come in and go out...identify them to remember that what we are in reality is neither this appearing nor that disappearing...
For this, is it not necessary to have a constantly active discernment?
To identify and discern the productions of the imagination, the projections of the mind, to note the void: there is no intrinsic existence in the things of impermanence...

And if I go through the valley of death (trials where one may feel that He has abandoned us), if I face my greatest fears or the lurking truth that I did not want to see until now, should I not remember in spite of everything that all this is for my greatest good...? that His benevolence is permanent.
I would only have to remember this at the right moment to see the backward movement of my lack of faith, to observe the vessel coming into focus to receive the grace of the Lord... to find Eternal Peace... beyond the external world, time and the self...

Living in division and remaining undivided