Quelques petites modifications :
- Je me suis rendu compte que j'avais confondu Swami Akhandananda Saraswati avec Swami Akhandananda Giri (le père de Didi)... j'ai rectifié cela, donc.
- J'avais oublié de rajouter les deux ouvrages, "Trois saintes" et "Mère se révèle" dans la bibliographie. J'en ai profité pour modifier un peu le menu.
- J'ai aussi vu un autre oubli, cet ouvrage de Paramahansa Yogananda qui a tellement remué le monde occidental étroit des chercheurs de vérité, dans lequel il consacre un chapitre entier à Mâ. Je vais me le procurer et je rajouterai ce passage dans la section dédiée... Pour le mois prochain probablement.
- Sur la chaine youtube, une interview de Arnaud Desjardins datant des années 60’ a été ajoutée... Magnifique témoignage d'un homme qui a vu Dieu... tout imprégné de dignité et de respect.
- J'ai changé les dates pour les périodes concernant les photographies.
Au lieu de la période allant de "1930 à 1960", c'est maintenant de "1940 à 1960".
C'est que, vers la fin des années 30, il s'est produit beaucoup de choses dans la vie de Mâ : En 36, Didi reçoit le fil sacré (Bhaiji en 31), en 37 Bhaiji et le père de Mâ quittent leur corps, et en 38 c'est le tour de Bholanath. Les années 40 sont donc une autre période pour Mâ, où tous les hommes de sa vie sont partis... Même si pour Elle cela ne faisait pas de différence, qu'on reste ou qu'on parte, on était toujours avec Elle.
"Commencez-vous à gémir et à pleurer si une personne va dans une autre pièce de la maison ? Cette mort est inévitablement liée à cette vie. Dans la sphère de l'Immortalité, où est la question de la mort et de la perte ? Personne n'est perdu pour moi ".
Et puis, bon, le travail continue concernant les photographies.
Ce mois-ci, 160 photos ont été rajoutées.
Je ne vais pas toutes vous les présenter ici, car ces 160 images sont les premières ajoutées dans la partie "1920-1940" que j'ai mentionné plus haut, d'ailleurs.
Donc il suffit de visiter cette partie-là et vous aurez accès à toutes les nouvelles photographies ajoutées sur ce site, pour ce mois-ci.
Je publie ici malgré tout une première "planche de référence" avec une série de captures provenant d'un documentaire consacré à Mâ.
Voici un aperçu des nouvelles entrées :
Comme je faisais des recherches sur l'une ou l'autre chose, je suis retombé sur un extrait du "JayMa", le numéro 112.
Il s'agit de Premânanda, l'un des tous premiers occidentaux à être auprès d’Amma, avant même qu'elle ne devienne Ma Amritânandamayî, et il était le premier Français à avoir reçu le sannyas d’elle.
"il est allé visiter aussi Mâ Anandamayî de temps en temps. Il avait une grande dévotion pour elle, mais souffrait de ne pas pouvoir l’approcher à cause du monde qu’il y avait. Vers la fin de la vie de Mâ, une grande fête s’est déroulée en son honneur à Bangalore. Il a demandé un entretien avec elle, mais on lui a dit que ce n’était pas possible, il y avait trop de demandes de gens importants, de râjas, etc.
Il en a été très déçu et il s’est assis à un carrefour de la ville en pleurant et en souhaitant intérieurement de pouvoir la rencontrer. A ce moment-là, une voiture est passée, elle a stoppé quelques instants, la fenêtre s’est abaissée. Mâ était à l’intérieur et lui a lancé une guirlande avant de repartir."
Ça m'a touché de lire ce passage, car cela me rappelle bien des choses.
Telle est la vie de l'Esprit.
Lorsque vous êtes vidé, seul, désemparé... avec cette sensation brûlante d'être abandonné de tout, de tous... et peut-être même de vous-mêmes...
Quand cela semble perdu mais que malgré tout votre coeur s'empresse aux portes du divin... avec ce languissement particulier dont Mâ parlait souvent... alors, bien souvent, quelque chose se produit. On ne s'y attend même pas... mais quelque chose arrive...
Quand le travail nous assaille et qu'il ne reste plus de place pour la contemplation et l'adoration...
Lorsqu'on a inversé les choses, et que le service désintéressé nous désintéresse du Principal Intéressé...
Le coeur, s'il est sincère, finit par revenir au Foyer, au Refuge...
et il y a toujours un Parent pour nous tendre la main...
nous jeter une guirlande de fleurs...
et repartir...
Une guirlande qui restera à jamais imprimé dans notre être...
Le souvenir de Mâ est le mien, même si c'est celui d'un autre...
tous les souvenirs de Mâ sont en moi, en chacun d'entre nous...
La suite de l'histoire est la suivante ;
Premânanda avait pu se procurer un morceau d’un sari blanc de Mâ.
Quand Sudhamani est devenue Amma (Ma Amritânandamayî), elle s’est mise à porter le sari blanc, plutôt que les jupes bleues classiques pour les jeunes filles dans le Kerala.
Premânanda raconte qu’il a fait coudre ce bout de tissu dans le premier sari à avoir été porté par Amma.
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Some small changes:
- I realised that I had confused Swami Akhandananda Saraswati with Swami Akhandananda Giri (Didi's father)... I have corrected that, so.
- I had forgotten to add the two books, "Three Saints" and "Mother Reveals Herself" in the bibliography. I took the opportunity to modify the menu a little.
- I also saw another omission, this book by Paramahansa Yogananda which has so stirred up the narrow western world of truth seekers, in which he devotes an entire chapter to Ma. I will get it and add this passage in the dedicated section... Probably next month.
- On the youtube channel, an interview of Arnaud Desjardins from the 60's has been added... Wonderful testimony of a man who saw God... all imbued with dignity and respect.
- I have changed the dates for the periods concerning the photographs.
Instead of "1930 to 1960", it is now "1940 to 1960".
This is because, towards the end of the 1930s, many things happened in the life of Ma: in '36, Didi received the sacred thread (Bhaiji in '31), in '37 Bhaiji and Ma's father left their bodies, and in '38 it was Bholanath's turn. The 40s are therefore another period for Ma, when all the men in her life have left... Although for Her it made no difference, whether one stayed or went, one was always with Her.
"Do you start moaning and crying if a person goes to another room in the house? That death is inevitably connected with this life. In the sphere of Immortality, where is the question of death and loss? No one is lost to me."
And then, well, the work continues with the photographs.
This month, 160 photos have been added.
I'm not going to show you all of them here, because these 160 images are the first ones added in the "1920-1940" section I mentioned above, by the way.
So just visit that part and you will have access to all the new photographs added on this site, for this month.
Nevertheless, I publish here a first "reference board" with a series of captures from a documentary dedicated to Mâ.
As I was researching one thing or another, I came across an extract from "JayMa", issue 112.
It is about Premânanda, one of the very first Westerners to be with Amma, even before she became Ma Amritânandamayî, and he was the first Frenchman to have received sannyas from her.
"He also visited Ma Anandamayi from time to time. He had a great devotion for her, but suffered from not being able to approach her because of the crowd there. Towards the end of Ma's life, a great festival was held in her honour in Bangalore. He asked for an interview with her, but was told that it was not possible, as there were too many requests from important people, râjas, etc.
He was very disappointed and sat at a crossroads in the city crying and wishing inwardly that he could meet her. At that moment, a car passed by, it stopped for a few moments, the window rolled down. Mâ was inside and threw her a garland before driving off."
It touched me to read this passage, because it reminds me of many things.
Such is the life of the Spirit.
When you are empty, alone, helpless...
with that burning sensation of being abandoned by everything, by everyone...
and maybe even by yourself...
When it seems lost, but your heart still rushes to the doors of the divine...
with that special longing that Ma often spoke of...
then, very often, something happens.
You don't even expect it... but something happens...
When work assails us and there is no room left for contemplation and worship...
When we have reversed things, and selfless service makes us uninterested in the Principal Interested...
The heart, if sincere, eventually returns to the Home, the Refuge...
and there is always a Parent to reach out to us...
throw us a garland of flowers...
and leave...
A garland that will remain forever imprinted in our being...
The memory of Ma is mine, even if it is someone else's...
all memories of Ma are in me, in all of us...
The rest of the story is as follows;
Premânanda had been able to get a piece of a white saree from Ma.
When Sudhamani became Amma (Ma Amritânandamayî), she started wearing the white saree, rather than the classic blue skirts for girls in Kerala.
Premânanda says that he had this piece of cloth sewn into the first saree worn by Amma.