Pas mal de choses ce mois-ci :
— Le nouveau numéro de la brochure JayMa, le numéro 145, est sorti et a été republié sur ce site, avec l'aimable autorisation des auteurs.
— Deux livres ont été ajoutés à la bibliographie :
- “Mystiques et maîtres spirituels contemporains”, éd. Pocket 1996, de Bruno Solt, il s'agit d'un "condensé" qui reprend l'itinéraire biographique des grands maîtres spirituels contemporains.
- "Encountering Bliss, My journey through India with Anandamayi Ma", éd. Motilal Banarsidass 2002, de Melita Maschmann, le récit et le témoignage de cette rencontre entre l'écrivain et Mâ Ânandamayî.
— Le livre de Richard Lannoy "Her life and wisdom" a été traduit intégralement et publié.
— Une page supplémentaire intitulée "Les dévots de Mâ" introduisant la section dédiée ; ce texte est issu en grande partie de Orianne Aymard (auteure de "When a Godess dies").
— Dans la liste des auteurs, la partie concernant Bithika Mukerji a été augmentée de la note très intéressante de l'éditeur de son dernier livre "The most gracious presence, Sri Ma Anandamayi", 2014.
Dans la même section, une entrée est consacrée à l'auteure et disciple Melita Maschmann
— Une trentaine de citations courtes de Mâ ont été ajoutées pour alimenter la publication aléatoire de la page d'accueil.
— Une vingtaine de satsang supplémentaires dans la partie dédiée, issus du livre "Anandamayi Ma, Her life and wisdom" de Richard Lannoy
— On poursuit le travail SEO pour améliorer le référencement (ça s'améliore apparemment)...
— Pour accroître le positionnement du site, le nom de domaine est multiple désormais. Si vous tapez "anandamayi.fr", vous serez redirigé sur "anandamayi.one"...
— L'architecture est en train de se mettre en place pour accueillir le flot COLOSSAL d'images de Sri Ma Anandamayi qui arriveront sur ce site... Je ne vais pas entrer dans les détails techniques, mais une solution a été trouvée pour publier un grand nombre de photographies en haute résolution, sans ralentir le site (théoriquement ça devrait marcher)...
Inutile de dire que ce qui m'a hautement interpellé c'est le parcours de Melita Maschmann. Evidemment, il y a encore beaucoup de choses à dire sur elle.
Il est important de noter qu’elle n’est jamais réellement devenue nazi, même si elle travaillait pour le parti et qu’elle s’y investissait complètement, corps et âme.
C’est très particulier comme parcours de vie et j’aimerais le souligner.
Comment peut-on traverser toute cette période sans y perdre des plumes ?
C’est par idéologie que Melita à adhérer à « la Ligue des Filles Allemandes » (Bund Deutscher Mädel), elle voulait croire que l’Allemagne allait sortir de la misère et de la famine, que la réunification de la Grande Allemagne allait pacifier l’Europe et même le monde… un "nouveau paradis"…
C’est par idéologie qu’elle a pensé que l’antisémitisme était une erreur passagère, et que tout allait se calmer tôt ou tard…
Mais quand on lui a fait lire Mein Kampf, elle n’a pas pu le finir…
Quand il a été question d’utiliser les jeunes adolescentes pour les « inviter » à accepter l’accouplement avec de jeunes soldats SS et permettre le renouvellement "parfaitement aryen" de la nation allemande en vue de la période d'après-guerre (le projet maternité de la BDM, le Lebensborn), elle s’est levée et s’est battue contre tout cela…
Contactée par la Gestapo, elle a refusé de faire de la délation et d'’espionner la famille (juive) de sa meilleure amie, Marianne Schweitzer, dont les frères étaient partisans communistes… puis a accepté finalement, lorsqu'elle a appris qu'ils étaient impliqués dans la résistance allemande contre Hitler.
C’est d’ailleurs l’erreur principale qui a dû la pousser à écrire, car c’est à Marianne Schweitzer que s’adressent ses lettres et son livre.
Voilà pour résumer, mais je voulais juste montrer que l’erreur n’est pas une excuse… une conscience qui veut se racheter de tout son coeur peut soulever des montagnes.
Elle a écrit son livre dans les années 60, et c’était à l’encontre de tous ses « collègues » nazi qui se gardaient bien de parler. Elle a été parmi les premiers auteurs à produire un témoignage retentissant et objectif, et la première femme. Elle a d’ailleurs été persécutée, intimidée, harcelée. Elle s’est réfugiée en Afghanistan dans l’isolement et la pauvreté.
Et quelques temps après, elle rencontre Mâ Ânandamayî… voilà le chemin qui mène à la Vérité... quand on a choisi la Vérité...
On ne vient pas à Mâ — et certainement pas "par hasard" —, sans que le temps soit venu, et sans qu'Elle ne l'ait voulu...
Et quand on lit ce que lui réserve Mâ, qui la traite comme une « très proche », lui permettant de rester à ses côtés, même pendant les satsang… et lui accordant de voyager avec Elle à travers l’Inde pendant deux années entières…
On comprend alors que le parcours de Melita est exemplaire et nous donne des leçons très précises sur l’endoctrinement, et la libération de l’esprit confronté au « monde politique » et au « monde idéologique »… celui des fanatiques…
On le voit assez bien dans les questions qu'elle pose à Mâ, elle s'interroge sur la souffrance et le mal, sur la capacité des hommes à s'entraider... (cf. la publication précédente)
Ce qui a sauvé la vie de Melita, c'est sa participation à la vie ; elle voulait voir ce nouveau monde, elle voulait l'établissement d'une ère de paix, elle était entièrement dévouée au bien commun plus qu'à sa personne, tout au long de sa vie.
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Quite a lot this month:
- The new issue of the JayMa booklet, issue 145, has been released and republished on this site, courtesy of the authors.
- Two books have been added to the bibliography:
- "Mystics and Contemporary Spiritual Masters", ed. Pocket 1996, by Bruno Solt, it is a "condensed" biographical itinerary of the great contemporary spiritual masters.
- "Encountering Bliss, My journey through India with Anandamayi Ma" by Melita Maschmann in 2002, is an account and testimony of the meeting between the writer and Anandamayi Ma.
- Richard Lannoy's book "Her life and wisdom" has been translated in full and published.
- An additional page entitled "The devotees of Mâ" introducing the dedicated section; this text is largely from Orianne Aymard (author of "When a Godess dies").
- In the list of authors, the section on Bithika Mukerji has been expanded with a very interesting note from the editor of his latest book "The most gracious presence, Sri Ma Anandamayi", 2014.
In the same section, an entry is devoted to the author and disciple Melita Maschmann
- About thirty short quotations have been added to feed the random publication on the homepage.
- About twenty additional satsang in the dedicated section, taken from the book "Anandamayi Ma, Her life and wisdom" by Richard Lannoy
- We continue the SEO work to improve the ranking (it's getting better, apparently)...
- To increase the ranking of the site, the domain name is now multiple. If you type "anandamayi.fr", you will be redirected to "anandamayi.one"...
- The architecture is being put in place to accommodate the COLOSSAL flow of images from Sri Ma Anandamayi that will arrive on this site... I won't go into the technical details, but a solution has been found to publish a large number of high resolution photographs, without slowing down the site (theoretically it should work)...
Needless to say, what really caught my attention was Melita Maschmann's background. Obviously, there is still a lot to say about her.
It is important to note that she never really became a Nazi, even though she worked for the party and was completely committed to it, body and soul.
This is a very special life story and I would like to emphasise it strongly.
How can you go through this whole period without losing feathers?
Melita joined the "League of German Girls" (Bund Deutscher Mädel) out of ideology. She wanted to believe that Germany would emerge from poverty and famine, that the reunification of Greater Germany would bring peace to Europe and even the world... a "new paradise"...
It was ideologically motivated to think that anti-Semitism was a temporary mistake, and that everything would calm down sooner or later...
But when she was made to read Mein Kampf, she couldn't finish it...
When it came to using young teenage girls to "invite" them to accept mating with young SS soldiers and to enable the "perfectly Aryan" renewal of the German nation for the post-war period (the BDM maternity project, the Lebensborn), she stood up and fought against it...
Contacted by the Gestapo, she refused to denounce and spy on the (Jewish) family of her best friend, Marianne Schweitzer, whose brothers were communist partisans... and then finally agreed, when she learned that they were involved in the German resistance against Hitler.
This must have been the main mistake she made in writing, because her letters and book are addressed to Marianne Schweitzer.
That's it in a nutshell, but I just wanted to show that a mistake is not an excuse... a conscience that wants to redeem itself with all its heart can move mountains.
She wrote her book in the 60s, and it was against all her Nazi "colleagues". She was persecuted, intimidated, harassed. She fled to Afghanistan in isolation and poverty.
And some time later, she met Mâ Ânandamayî... this is the path that leads to the Truth... when one has chosen the Truth...
And when one reads what Mâ has in store for her, who treats her as a "very close friend", allowing her to stay by her side, even during satsang... and granting her to travel with Her throughout India for two whole years...
We then understand that Melita's journey is exemplary and gives us very precise lessons on indoctrination, and the liberation of the mind confronted with the "political world" and the "ideological world"... that of the fanatics...
We can see this quite clearly in the questions she asks Mâ, she wonders about suffering and evil, about the capacity of men to help each other...
What saved Melita's life was her participation in life; she wanted to see this new world, she wanted the establishment of an era of peace, she was entirely devoted to the common good more than to herself throughout her life.
