Extrait
chapitre
numéro
77

JayMâ-n°132

Cette brochure représente un lien d'amour avec l'Inde, avec Mâ, avec les Swamis, les lectures, les voyages...

Jay Mâ n°132

(PRINTEMPS 2019)

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Ma Anandamayi

Paroles et Souvenirs de Mâ

Tirés de Mâ Anandamayî
Incarnation de l’Héritage spirituel et culturel de l’Inde


Mâ Anandamayî
un symbole resplendissant
de l’héritage culturel et spirituel de l’Inde
Shri Sunil Guha

Tel un astre resplendissant, Sri Mâ Anandamayî scintille dans le firmament de l’Inde, ajoutant sa présence à la longue lignée des grands saints et rishis. A la différence de nombre de nos grands maîtres spirituels qui acquirent leur expérience et leur sagesse au fil de longues années d’une rigoureuse sâdhanâ, Mâ, Elle, est née siddha. Des recherches conduites par de nombreux érudits ont confirmé ce que dit la Bhagavad Gîtâ, à savoir que nous, êtres humains, accomplissons des cycles de nombreuses et différentes vies, acquérant au fil du temps, de plus en plus d’expérience dans notre recherche du progrès spirituel. C’est pour cela que nous avons tous un but à atteindre dans notre vie, une mission à remplir. Et selon toute évidence, Mâ avait une âme supérieurement évoluée et le haut niveau spirituel qu’Elle avait atteint au cours de ses vies précédentes, nous apparut dans toute sa gloire lors des années passées avec ses disciples durant sa dernière vie sur terre. Cette vie-là a-t-elle été sa toute dernière vie ? A-t- Elle accompli sa mission ? Renaîtra-t-Elle un jour ? Un autre grand maître spirituel de l’Inde, Sri Sri Sitaramdas Omkarnathji, qui tenait Mâ en grande estime et qu’Elle-même respectait profondément, a fait des prédictions :

« Mâ reviendra bientôt...au Bengale...Elle aura beaucoup plus de pouvoir de création. Nous assisterons à un incroyable changement – positif – dans notre pays. Une grande bénédiction pour nous !

Deux messages importants de Mâ

A travers ses messages, ses discours, ses lîlâ, kheyalâ et samâdhi, aussi bien que par son attitude et sa façon d’agir, Mâ a cherché à transmettre ces deux messages éternels qui sont partie intégrante de l’héritage culturel et spirituel de l’Inde :

  1. La vie humaine est extrêmement précieuse. La vie a été concédée à l’homme pour que celui-ci acquière la connaissance et l’expérience de celui qui jouit de cette vie, ou Paramâtman, par le moyen du développement du Soi. Autrement dit, le concept de la non-dualité.
  2. La nature universelle de la religion et la nécessité d’accepter et de tolérer toutes les religions en les considérant simplement comme des voies différentes qui mènent à un même but, à savoir Dieu et le culte qui Lui est voué.

Soyez le chercheur de votre identité vraie et de votre mission dans la vie.

Toutes nos anciennes et honorables écritures, qu’il s’agisse des Vedas, de la Bhagavad-Gîtâ, des Upanishads ou des Brahmasutras, affirment que la connaissance de la non-dualité – à savoir que Dieu est en nous – est la seule véritable connaissance. Toutes les autres formes de connaissance, associées à la dualité, ne sont qu’ignorance. La consistance et le caractère solidement fondé de cette affirmation ont été corroborés par le travail intérieur de nombreux sages chercheurs de la vérité. Et Mâ était précisément l’incarnation vivante de ce concept, ainsi que la source d’innombrables commentaires sur la vérité de nos écritures et de notre héritage spirituel. Elle était convaincue que la conscience existe en tant que continuum, qu’elle est l’essence de ce que nous sommes et que le corps physique n’est qu’une manière de véhicule affecté au transport de notre esprit durant son séjour et son apprentissage dans la dimension terrestre. C’est pour cela que Mâ nous rappelait fréquemment que l’étape la plus importante dans notre développement personnel et notre évolution spirituelle, était celle où il nous faut devenir conscient de posséder en nous le « siège de la vérité », de nous concentrer sur sa présence et de considérer cela comme un fait réel et bien établi. Elle nous incitait sans arrêt à nous efforcer de découvrir notre véritable mission dans la vie et à éliminer scrupuleusement tout ce qui s’opposait à notre vérité intérieure. « Soyez les chercheurs de votre véritable identité » disait-Elle à ses disciples. « Le guide de chacun de nous est en nous » disait-Elle. Lorsqu’un journaliste Irlandais lui demanda si Elle était vraiment Dieu, la réponse de Mâ fut vive et pénétrante : « Dieu est en toutes choses et dans tous les êtres. Il n’y a que Lui, uniquement Lui. Il est en vous aussi. Et par votre entremise Il est venu ici me donner Son darshan ».

Ce n’est pas uniquement par ses chaudes paroles que Mâ s’efforçait de nous transmettre le message éternel de la non-dualité, mais également par son kheyâla et son babsamadhî. Ainsi, en certaines occasions, elle demandait à Bholanath d’accomplir la célébration de la Kâlî-pûjâ.

A la surprise générale, Elle-même prenait alors les postures de Mère Kâlî et acceptait l’offrande de la pûjâ. Elle était absolument persuadée d’être l’incarnation de la Déesse Kâlî. Il lui arrivait parfois de plonger littéralement dans un samâdhi profond. A d’autres moments, Elle disait sentir son corps devenir de plus en plus grand et ses membres de plus en plus lourds. William James, dans son livre « Varieties in Religious Experiences », a décrit quelques-uns de ces états qui correspondent à ce qu’en dit spontanément Mâ elle-même : « C’est un sentiment mystique, comme si je n’étais plus petite et insignifiante. Mon être s’est agrandi et s’est relié à Dieu. J’éprouve un sentiment de libération. » Comment pourrait-il en être autrement ? Comment un être réalisé et dépourvu d’ego et de conscience du corps physique comme l’était Mâ, comment un tel être peut-il se sentir petit ? Mâ nous encourageait à voir Dieu en toutes choses, en chaque être, Elle nous exhortait à pratiquer l’amour de tous, la compassion, la compréhension et la bonté. Son message le plus important était celui-ci :

« Les hommes évolueront lorsqu’ils s’en remettront moins à leur ego et d’avantage à leur voix intérieure. Alors ils pourront réaliser une société réellement spiritualisée. » Nous devons donc nous efforcer de savoir qui nous sommes et comprendre quelle est notre véritable mission sur terre. Si nous ne nous livrons pas à cette introspection, si nous ne parvenons pas à découvrir cet esprit qui est en nous, alors nous resterons, comme l’a dit Sri Aurobindo, de simples « riens ambitieux ».

Respectez toutes les religions et aimez tous ceux qui les pratiquent : un message d’humanisme intégral.

La seconde contribution importante de Mâ a été son action pour renforcer la sécularisation religieuse et son engagement constant dans la recherche d’une religion universelle et d’un dogme fondamental unique pour l’ensemble des dogmes religieux. Tout comme Thakur Sri Ramakrishna, Mâ croyait Elle aussi, que toutes les religions existantes étaient en fait autant de voies qui conduisaient au même but ultime. Mâ fit l’offrande d’une Namaz (invocation musulmane) au Mazar d’un fakir, un mystique musulman, à Shahbagh. Il y avait aussi une disciple musulmane qui avait régulièrement une vision de Mâ qui, un taz sur la tête, adressait une prière à Allah. Mâ visitait parfois un tombeau sikh près de Shabhagh et n’hésitait pas à engager la conversation avec des disciples sikhs au sujet de Gourou Nanak et de Granth Sahab. Un jour un journaliste irlandais se présenta à Mâ précisant qu’il était chrétien. Mâ répondit : « Moi aussi je suis chrétienne et même musulmane et tout ce que vous voulez ! » Un autre jour, lors d’une réunion, un disciple chrétien qui rencontra Mâ s’exclama :

« Maintenant nous avons un visage à mettre sur l’image de Dieu ! » Un autre jour encore, lorsqu’une jeune fille chrétienne demanda à Mâ : « Que puis-je faire pour vaincre une peur terrible qui me hante ? », Mâ lui conseilla de répéter longuement le nom du Christ et d’emplir son cœur et son esprit de l’image de Celui-ci. Telle est la foi de Mâ en l’amour de tous les dieux et de toutes les personnes de tous les pays, quelle que soit la religion qu’elles professent et qu’elles pratiquent. La prière du Japji – 28.

  1. de Adi Granth, le livre saint de la communauté sikh – dit : « Que l’humanité toute entière soit ton groupe spirituel ». Mâ, Elle aussi, considérait l’humanité comme une seule et unique famille. Et Elle voyait le même visage de Dieu sur tous les dieux.

La pertinence des enseignements de Mâ dans le monde d’aujourd’hui

La pertinence des enseignements de Mâ, l’exemple éclatant de cet humanisme intégral que son Soi divin incarnait et qu’Elle nous incitait vivement à pratiquer, n’a guère besoin d’être mis en exergue dans le monde convulsif d’aujourd’hui. Notre propre pays est en train de se déchirer, d’être mis en pièces par une vaste crise d’identité, par une érosion de la morale et des valeurs éthiques, par les viols répétés des droits humains, la politisation de la religion et la montée du fondamentalisme. Nous, disciples de Mâ, devons-nous demander si nous avons fait ce qu’il fallait pour répandre sa parole et ses enseignements. Nous devons nous demander si nous-mêmes pratiquons, de façon sérieuse, dans notre vie de tous les jours, ce qu’Elle s’est toujours efforcée de nous inculquer.

Je crois fermement que la venue de Mâ parmi nous, ainsi que cet extraordinaire rassemblement que nous tous avons formé autour d’Elle, ne sont pas de simples évènements dus au hasard. Je crois également que Mâ est venue pour nous réunir afin de nous apprendre à découvrir notre potentiel divin, pour ensuite travailler – tels une « masse critique »

d’individus – à l’avènement de cet éveil spirituel dont le monde entier a grandement besoin, en particulier notre pays et notre culture.

Travaillons ensemble comme frères et sœurs, inspirés que nous sommes par les enseignements de Mâ et l’exemple qu’Elle a été et qu’Elle continuera d’être pour nous tous. Poursuivons sa noble mission. Rappelons-nous les mots marquants de Swami Vivekananda :

« Toute âme est potentiellement divine. Il faut que nous ayons pour but la manifestation de cette divinité qui est en nous, en maîtrisant notre nature intérieure et extérieure. » Il nous appartient donc de manifester cette divinité en agissant, et en nous efforçant d’accomplir des œuvres humanitaires, ces œuvres qui étaient si chères à Mâ. Venons en aide aux nécessiteux, aux malheureux de toutes sortes, aux malades, en engageant et en soutenant, par exemple, des activités éducatives et pédagogiques basées, entre autres, sur notre riche héritage culturel et sur ces valeurs humaines qui sont les nôtres. Car, comme l’a prédit Swami Omkarnathji, Mâ reviendra bientôt sur cette terre et nous jugera selon les résultats que nous aurons atteints dans ce sens.


Traduit de l’anglais par Jean E. LOUIS


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Le nectar de la voie

Par Mingyur Rinpoché
Commentaires de Jacques Vigne
Ce texte ramène à des points essentiels qu’il est bon de méditer souvent, d’où l’idée de le partager avec les lecteurs du Jay Ma. Il a été écrit par un jeune maître tibétain, qui était déjà assez connu (cf ses livres ‘Bonheur de la sagesse’ et ‘Bonheur de la méditation’ préfacés par Matthieu Ricard) quand il a décidé de suivre le conseil de son maître pendant cinq ans : devenir mendiant. Cela peut faire penser au départ de Mâ Anandamayî pour une longue période d’errance comme mendiante, le soir même de l’inauguration de son premier ashram à Dhaka. Mingyur a ainsi passé ces années en particulier dans les lieux de pèlerinages hindous dans l’Himalaya. Là-haut, les chercheurs spirituels peuvent être nourris sans qu’on leur demande les pratiques personnelles qu’ils font, leur renoncement étant en quelque sorte leur carte d’ayant-droit. Merci à l’Inde de permettre encore un tel système en plein milieu d’un monde matérialiste et productiviste !


Les quatre pensées


1. Se réjouir :

En voyant ses nombreuses qualités merveilleuses,

Je me réjouis et j’ai un grand bonheur dans cette vie humaine.


La plainte est un poison lent, elle commence dès le début de la vie et représente le premier moyen de communication du nouveau-né et du bébé avec son entourage. Elle est récompensée par le don de nourriture et par des câlins, il y a donc un conditionnement opératif qui renforce la tendance à

l’exprimer.

Les critiques pourront soutenir que la religion a été fabriquée par l’humanité surtout pour avoir le plaisir de se plaindre au Bon Dieu.

Le contraire de la plainte dans le Yoga est un des niyamas, une des observances, il s’appelle santosha, le contentement, une qualité qui fait le saint, sant.

Quand on a des méditations d’altruisme à pratiquer partout, cela diminue l’attitude passive de victime et réduit la plainte : même lorsqu’on est dans les transports publics, le métro, où les gens ont l’air renfermés, plutôt que de se plaindre de leur tête, on peut leur envoyer des vibrations d’ouverture et des vœux de bonheur.

2. Impermanence :

Comme les vagues sur l’océan, toute chose est impermanente.

Je vais accepter tout ce qui arrive et en faire mon ami.

L’impermanence est régulièrement vécue comme ennemie, y compris souvent dans le milieu religieux, qui tend au conservatisme, voire au traditionalisme et à l’intégrisme. Pour dépasser cette tendance et se réconcilier avec la nature éphémère des choses, on peut se souvenir du t-shirt de surf en Thaïlande que mentionnait Tenzin Palmo : un surfeur sur une grosse vague avec comme légende : « sachez surfer sur la vague de la vie ».

Remarquons aussi que la santé intérieure, selon la psychologie moderne, consiste à savoir s’adapter aux changements. Cependant, il faut aussi savoir réfléchir et ne pas suivre les modes superficielles : dans ce sens, le verset préféré de Tenzin Palmo parmi les 21 versets sur le suprême d’Atisha :

« Suprême est l’attitude qui consiste à être en totale disharmonie avec le monde ».

3. Les causes entraînent des conséquences :

Quand les causes et les conditions sont rassemblées, un résultat s’ensuivra, c’est sûr.

Ainsi, je ferai de mon mieux pour aider les autres et m’engager dans des actions positives.

Ceci va dans le sens de ce qu’on pourrait appeler une spiritualité scientifique, qui fait l’économie d‘un Deus ex machina… La psychologie moderne est, en fait, entièrement fondée sur ce principe : notre état actuel, notre souffrance, ne vient pas d’une malédiction d’un dictateur céleste ombrageux, mais est la conséquence de facteurs passés extérieurs ou d’erreurs personnelles. Dans ce sens aussi, le mal n’est pas une entité absolue, mais le résultat de l’ignorance.

4. Se libérer de cette souffrance qu’on se fabrique :

La souffrance des êtres est principalement produite par l’esprit.

Je dois me libérer de mes liens auto-créés.

Le Dhammapada, un recueil de pensées qui synthétise le point de vue du Bouddha, commence par dire que tout vient de l’esprit : il est à la fois le meilleur ami et le pire ennemi de l’être humain. C’est une approche fondamentalement psychologique et finalement moderne et qui diffère certainement du début de la Bible, dans la Genèse, où tout provient et dépend d’une parole présentée comme divine par un groupe donné de croyants.

REFUGE ET BODHICITTA :

Trois joyaux, source de refuge qui ne trompe pas et qui dure à tout jamais,

Je vous en prie, soyez le guide, le chemin, et le compagnon pour moi-même et tous les êtres.

Réciter alors les trois mots suivants autant de fois que vous le pouvez.

NAMO BUDDHAYA  NAMO DHARMAYA  NAMO SANGHAYA

Le refuge ultime est parfaitement complet à l’intérieur de moi-même Car mon esprit est la nature de Bouddha, illuminé dès le départ.

Cette réflexion est typique de l’approche du Bouddha, qui conseillait à ses disciples, avant son départ, d’être leur propre lumière atma dipo. On passe de la dévotion habituelle à la non-dualité, et cela favorise l’autonomie des fidèles.

Je ressens la compassion pour tous les êtres

Qui, comme moi, désirent être heureux et libres de la souffrance.

Quand on comprend que même ceux qui font de mauvaises choses cherchent à être heureux,

cherchent le dharma, ce qui est juste à leur niveau de compréhension certes d’une façon erronée, on a plus de compréhension tolérante pour leurs comportements qu’on sait dissocier de leur être profond.

Pour mener tous les êtres à la bouddhéité omnisciente, Je vais maintenant pratiquer la voie.

La motivation altruiste dans la pratique, ce qu’on appelle la bodhicitta relative, est fondamentale dans le bouddhisme tibétain. Cela permet de dépasser une approche de la méditation consumériste comme cela peut être le cas en particulier chez les débutants, où on pratique juste pour se faire du bien, ou pour améliorer certains problèmes de santé, ou encore pour essayer de gommer superficiellement les effets négatifs de comportements qui ne sont pas éthiques. Il y a une joie réelle à savoir se mettre en résonance positive avec l’autre, cela est maintenant étudié de plus en plus scientifiquement et c’est objectivé par l’imagerie cérébrale. On pourra se reporter au livre du Dr Barbara Frederickson, Love 2.0 qui existe en version française et qui est préfacé par Matthieu Ricard.

GURU YOGA :

Dans l’espace devant vous, visualisez votre propre gourou sous forme de Vajradhara

ou de tout autre bouddha qui vous inspire.


"Pense à moi, ô Gourou.

En essence, tu es égal à tous les bouddhas.

Cependant, dans la bonté que tu m’as montrée, tu es même plus grand.

Pense à moi, ô Gourou."


Commentaire : en tibétain Lama khyéno, une des formules les plus célèbres des récitations quotidiennes. De manière générale, le terme même « religion » est interprété comme le fait de se relier. La « reliaison » à Dieu a l’avantage d’être toujours disponible pour ceux qui y croient, mais a l’inconvénient d’être déformable facilement par notre ego et notre rigidité psychologique et théologique, les « réponses » du Divin passant régulièrement par ces filtres. Un maître spirituel vivant qui assume ses responsabilités doit a priori pouvoir corriger ces travers chez son disciple. Vajradhara « le porteur de la foudre » et cet instrument vajra, composé de deux cônes de métal soudés par leurs pointes, est une forme de bouddha avec les deux poignets croisés devant la poitrine, chacun tenant un vajra. Il évoque la centration de la pensée et le retour de l’énergie dans l’axe central du corps, à partir duquel la vibration du gourou intérieur peut se déployer et devenir utile à tous les êtres..

Imaginez que le Gourou se fond dans la lumière et se dissout en vous

Avec vos deux esprits qui s’unissent de façon indivisible.

De façon ultime, je suis le même que le gourou en essence,

Car la nature de l’étudiant est la même que celle de tous les bouddhas.


Cette non-dualité entre gourou et disciple consacre en pratique l’idée centrale du Bouddha, qu’il a donnée dans son dernier enseignement à Ananda : « atma dipo, sois ta propre lumière ».

Pour conclure : que l’esprit se repose naturellement, sans méditer pourtant, sans distraction, dans un état où vous-même, le gourou et les bouddhas sont indivisibles en essence. Maintenez le flot de la

vraie nature de l’esprit – ordinaire, juste comme il est.


L’attention visuelle saute en moyenne trois fois par seconde. Evolutivement, c’est pour que l’animal surveille constamment les dangers ou les objets à manger qui apparaissent dans son environnement. Cependant, cela crée une base de dispersion mentale considérable. L’astuce est ici paradoxalement d’accepter cette tendance à la dispersion sans distraction, mais aussi sans saisie. Un début de dispersion qui ne continue pas n’est plus vraiment de la dispersion.

Mon esprit est inséparable de l’esprit des gourous et de tous les bouddhas, Je repose naturellement, sans fabrication, dans ma nature de base,

Sans méditer et sans être distrait, dans un état ordinaire, sans rien d’artificiel, La vigilance se relaxe en elle-même.

Cette strophe pourrait être une définition du Dzogchen, la non-dualité tibétaine, dont le père de Mingyur, Urgyen Rimpoché, était un grand enseignant. L’attention a d’habitude un objet de fixation : ici, on l’entraîne à revenir sur elle-même. Dans une image traditionnelle, les Tibétains expliquent que le mental ordinaire est comme un chien qui court après les os ou les bâtons qu’on lui lance. La conscience du sage, par contre, est comme le lion qui se retourne, identifie qui a lancé l’objet et le dévore. On rejoint ainsi l’essence du Mahayana, qui soutient que le nirvana et le samsara ne font qu’un, donc que l’absolu est dans l’ordinaire. Quant au fond du taoïsme avec son Wu-wei : plutôt que « non-agir » comme on le traduit souvent, il s’agit de non-fabrication, de non-artificialité.

CONSECRATION :


Avec comme témoins les Bouddha des trois temps et des dix directions,

accompagnés de leur entourage.

Consacrer les vertus au bien-être des autres :

Je consacre les vertus que j’ai rassemblées à travers les trois temps,

ainsi que les vertus des victorieux, des bodhisattvas et de tous les êtres,

en suivant les traces des Bouddhas et de leurs héritiers,

au bonheur durable de tout le nombre infini des êtres.


Un grand problème des pratiques spirituelles, est leur récupération par l’ego. Grâce à la bonne habitude de la consécration, cette tendance est réduite. C’est comme lorsqu’on envoie une lettre, une fois expédiée, elle ne nous appartient plus. On pourrait aussi comparer cela à la sauvegarde sur l’ordinateur d’un document qu’on vient d’écrire.

Annexe : Vœux brefs de bodhisattva

(Extraits du manuel de prières de la Maison du Tibet à Delhi,
texte traduit du tibétain en anglais par Guéshé Dandrul).

Guéshé Dandrul est un moine proche du Dalaï-lama et directeur de la Maison du Tibet à Delhi. Il recommande la pratique quotidienne de ces vœux, non pas pour nous piéger dans le futur en rentrant dans un système d’obligations, mais pour nous accoutumer à l’esprit de bodhicitta, d’éveil, qui atténue et finalement transcende l’ego.

Je prends refuge dans les trois joyaux.

Je confesse mes négativités individuellement,

Je me réjouis du bonheur des autres,

Je garde en mon cœur la précieuse bouddhéité. (1 fois)


Gurus, bouddhas et bodhisattvas, je vous en prie, Donnez-moi de l’attention.

De même que les bouddhas ont engendré l’esprit de bodhicitta,

et sont demeurés avec succès dans les pratiques de bodhisattva,

de même, pour le bien de tous les êtres,

je vais engendrer l’esprit de bodhicitta,

et suivre avec succès les pratiques des bodhisattvas. (3 fois)

À travers toutes mes vies futures,

Puissè-je être guidé par le Bouddha plein de compassion, Et adhérer aux deux bodhicittas,

Même au prix de ma propre vie. (3 fois)


La bodhicitta absolue consiste à voir tous les phénomènes, y compris les sensations, comme vides. La bodhicitta relative correspond à la compassion. Les deux sont intimement reliées, en ce sens que, lorsqu’on considère ses blocages comme vides, on les détend complètement et on récupère une énergie physique et subtile qui devient disponible pour des méditations et des actions altruistes. Du point de vue de la visualisation, la bodhicitta absolue peut être associée au vajra vertical dans l’axe central, en particulier dans le cœur et au-dessus, et la bodhicitta relative qui correspond à l’expansion du cœur, peut être représentée par le disque de pleine lune horizontal au centre du cœur.

Puissent ces commentaires brefs et simples aider à rentrer dans l’esprit de cette récitation quotidienne.


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Recette printanière

pour le Bonheur
(Par Mahâjyoti)


Bien souvent, j’ai évoqué Mâ, la Joie… le Printemps… Mais alors… le Bonheur ?

Et pataplan (comme disait ma grand-mère, à 104 ans) La souffrance ?

La souffrance ? Quel b….. ! Non, je n’ai pas dit ‘b…..’, c’est vous qui l’avez pensé, moi j’ai seulement dit B……comme Bonheur ! Avec une majuscule.

Cela me rappelle le grand humoriste disparu Raymond Devos, qui raisonnait dans l’absurde…

Et qu’est-ce que c’est que l’absurde ? C’est NOUS !


La ‘Voix du Maître’ (dans la Revue INFOS YOGA) répond à son disciple lorsque celui-ci demande :

Disciple : « Combien de temps me faudra-t-il chercher ? » Maître : « Jusqu’à ce que tu trouves… »

Disciple : « Mais quand vais-je trouver ? » Maître : « Quand tu cesseras de chercher… »


Et pan sur le bec (comme disent les canadiens).


Cela me rappelle alors le grand peintre Michel-Ange lorsqu’il mit plusieurs années à peindre le plafond somptueux de la Chapelle Sixtine du Vatican à Rome, alors que son

mécène, le Pape Jules II, lui demandait, du bas de l’échelle où était juché Michel-Ange : Jules II : « Quand auras-tu terminé ? »

M-A : « Quand j’aurai fini ! »

Et pataplan (comme disait ma grand-mère).


Il y en a qui assènent des coups à leurs mécènes…mais NOUS…où allons-nous le dénicher notre bonheur si notre mécène est au-dedans de nous et si on ne sait pas le voir ?

Frilosité…frivolité… ? C’est Noël, il fait beau.

C’est l’Année Nouvelle, il fait froid. C’est l’Année du cœur, il fait chaud. C’est le Printemps, il fait soleil au cœur.

C’est l’Année du Lion, du Chat, du Rat…peu importe, cela devrait être l’Année du Bonheur. Avec un grand B. Alors ? Comment s’y prendre ?

Voici une recette (toujours de la grand-mère de 104 ans) : Un zeste d’humilité.

Une pincée d’ego, bien broyé et passé au tamis (un peu d’ego est nécessaire quand même pour contrebalancer l’ego de ceux qui en ont trop).

Quelques épluchures de bonne humeur, bien lavées à l’eau claire (pour les débarrasser de leurs souillures causées, évidemment, par les autres…).

Un soupçon de bonne volonté et de compréhension envers autrui.

Trois grosses louches de mots gentils pour bien arroser vos interlocuteurs interloqués. Un bidon d’aide aux plus démunis (bras, huile de coude, regards attentionnés, sourires indispensables…et porte-monnaie ouverts).

Un chariot d’écoute (bonnes oreilles bien débouchées et bouches cousues, contrairement à ce que l’on colporte ‘de bouches à oreilles’ et qui n’est pas toujours de la première fraîcheur !) Un grand cœur, pas trop ‘artichaut’, pas en pierre non plus…juste tendre et ‘à point’ sans être ‘saignant’…)

Un brin de folie (pour pouvoir supporter tout cela…)

Une boule de lumière printanière pleine d’Amour (celui avec un grand A…comme enseigné par Mâ).

Et puis vous roulez le tout dans la farine, et vous saupoudrez de poudre de perlimpinpin. Vous pouvez à la rigueur en faire des petits pâtés, que vous enveloppez dans des pages de livres, de ceux qui vous ont le plus marqués cette année…et que vous relisez au passage, avant de les envoyer à ceux qui vous sont chers, en les accompagnant du livre ENTIER sur, par exemple : l’Enseignement de Mâ Anandamayî, sur les transcriptions des ‘satsang’ avec notre vieux Maître Vijayânanda, sur les connaissances déployées par notre guide Jacques Vigne…sur les écrits de nos grands Maîtres de toujours…


N’est-ce pas tout cela le Bonheur qui nous est prodigué ? Celui de pouvoir avoir accès à nos anciens…à nos maîtres…à nos guides…

« La compassion du sage éclaire sans éblouir, réchauffe sans brûler » a écrit Matthieu Ricard dans son « Plaidoyer pour le bonheur »

Accèderons-nous jamais à une parcelle de ce qu’ils ont atteint ? De ce qu’ils ont connu ? On peut essayer de faire de notre mieux.

Le Bonheur n’est-il pas un simple ‘état d’être’ indéfinissable qui vient éclore parfois sans qu’on s’en aperçoive dans les moments les plus inattendus… ?

Tu m’attrapes ou tu m’attrapes pas… ?

« Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette,

Le premier de nous deux qui rira, aura la tapette…un, deux, trois… »

Et pataplan ! Le voilà reparti…

Eh bien, c’est que vous n’aviez pas bien lu la recette de la grand-mère !


En sanskrit, le bonheur se dit « ANANDA » (béatitude, félicité…)

Mâ Anandamayî (Mère imprégnée de bonheur…habitée par la joie…)

Si vous voulez que le monde en ait un peu plus…transmettez, transmettez…Tous les moyens sont bons et atteindront leur but au moment opportun, après avoir erré quelques temps dans le champ akashique, dans la mémoire collective, dans les rayons du soleil !

Il n’y a pas de petits bonheurs, ils sont tous à la mesure de comment vous les recevrez.

« Souvent on rencontre sa destinée par les chemins qu’on prend pour l’éviter » nous rapporte Victor Hugo.

Et Jacques Vigne a écrit : « Nous nous lèverons de Bonheur » !

Donc : « Prenez soin du Bonheur, prenez soin de la vie et elle prendra soin de vous » (Maharishi Mahesh Yogi)

Mais je terminerai simplement en vous affirmant que le BONHEUR est comme un parfum, on le porte sur soi pour le faire respirer aux autres…


Geneviève Koevoets (Mahâjyoti)

Extrait de son livre ‘Voyage Intérieur aux sources de la joie (Souvenirs de l’Inde)’ Préfacé par Jacques Vigne - Réédition en 2015 aux Editions du Petit Véhicule-150 Bd des Poilus – 44300 NANTES : editions.petit.vehicule@gmail.com – Tel : 02 40 52 14 94


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LA TRANSMISSION DE L'ESPRIT

Histoires et anecdotes
issues des Ecritures Hindoues et de la vie des Saints
Sélectionné, traduit de l'hindi et présenté par Jacques Vigne

(Suite)


10. CORPS TRANSITOIRE, EMOTIONS TRANSITOIRES

Certains pandits de Bénarès étaient fermement opposés à Shankaracharya. Un jour, ils excitèrent contre lui un chien dangereux. En voyant l'animal sauter sur lui, le sage se poussa rapidement sur le côté. Voyant cela, les pandits se moquèrent avec mépris : « Regarde-toi, roi des Advaitins ! Pourquoi cette peur pour le corps qui est de toute façon éphémère, et à propos de ce chien dans lequel le Soi demeure aussi ? ». Le sage répondit : «Ainsi soit-il : tout comme ce corps est impermanent, la peur du chien l’est aussi! ». La logique de la réponse réduisit les pandits au silence.

11. DES TEMPLES ET DES BORDELS

Il était une fois deux bons amis. Ils cheminaient ensemble depuis un moment mais durent se séparer : l'un préférait aller passer du temps aux temples, tandis que l'autre avait une forte attirance pour les bordels. Un beau jour, alors que le premier ami était dans un temple, il se disait : «Comme je suis vertueux. Je suis ici à prier, alors que mon copain joue avec des prostituées», et il imaginait en effet tous les détails du jeu en question. Au même instant, le deuxième ami dans la maison de débauche pensait : « Comme je suis vicieux dans cet endroit infâme alors que je devrais me sanctifier dans le temple, en parlant directement à Dieu. O Dieu ! Quand vais-je être capable de vous parler !» et il commença à être intensément concentré sur Lui. À ce moment-même, le sort fit qu’ils moururent tous les deux. L’homme dans le temple alla en enfer, tandis que celui dans le bordel alla au paradis.

12. VOIR LA BEAUTE DANS UN CADAVRE

Un jour, Indra le roi des dieux, dit à sa cour que le prince Naresh était le meilleur de tous les hommes. Une devatâ qui en doutait (une divinité mineure) voulu tester le prince. Elle prit la forme d'un chien mort, qui était couché sur le bas-côté de la route, à demi-décomposé et exhalant une forte odeur. Lorsque le souverain passa par-là il s'écria : « Comme il a de belles dents. On dirait vraiment deux rangs de perles ». Alors, la devatâ reprit sa forme initiale et déclara : «. Tu es vraiment le meilleur des hommes, dans chaque chose et chaque situation, tu vois d’abord les qualités ».

13. LE PARDON FAIT D’UN ENNEMI UN AMI

Vishvamitra était un sage kshatriya (un guerrier), un raja-rishi, qui voulait aussi obtenir la pleine connaissance de Brahman, pour devenir un " brahmarishi ". Dans ce but, il pratiqua d'énormes austérités, et, finalement, Dieu lui apparut et lui dit : « Bon, tu es déjà presque un brahmarishi, mais tu ne le deviendras vraiment que lorsque Vasishtha t’appellera ainsi ». Vishvamitra devint livide.

Vasishtha était en effet son pire ennemi : il avait détruit toute son armée pour défendre sa vache miraculeuse, Nandini, que Vishvamitra tentait de voler. Pour se venger de sa défaite, Vishvamitra s’arrangea avec un démon pour tuer les cent fils de Vasishta. Il essaya les austérités les plus sévères et de nombreuses autres façons de devenir un brahmarishi, mais en vain. Finalement, il décida de se rendre lui-même à l’ermitage de Vasishtha dans la forêt et de le tuer. Se cachant dans les buissons, il vint près de l’endroit où résidait le Rishi et de ce refuge il put entendre la conversation de ce dernier avec sa femme, tandis que tous deux se reposaient sur une petite plate-forme à l'air libre. Elle lui disait : «Regarde comme le clair de lune est beau et immaculé en cet instant! » et Vasishtha répondait: « Oui, vraiment ! Il est aussi blanc et brillant que les pratiques spirituelles que Vishvamitra a effectuées récemment et qui ont illuminé les moindres recoins du monde ! ».

Vishvamitra fût tout d'un coup envahi par un remord intense. « Misérable, regarde-toi ! Possédé par la haine, tu es venu ici pour tuer un sage qui dit du bien de toi à sa femme, même en privé ! ». Sur place, il laissa tomber ses deux bras et sa fureur, sortit de sa cachette et se prosterna totalement aux pieds du sage qui dit : « Lève-toi, brahmarishi ! ». (A suivre…)

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Réalisation Force Santé

Paix Harmonie Om Shanti

(Envoyé par Véronique Gravouille fin Décembre 2017)

Se réaliser

Heureux celui qui peut vaincre sans jamais combattre.

La victoire ne réside pas dans la force,

Mais dans l'égalité de celui qui combat.

La vie est une succession de vagues

Qui paraissent et disparaissent

Au gré du temps.

Avant et après, c'est toujours la vie,

Toujours le même océan.

S'identifier avec l'océan, c'est être.

Se couper de l'océan, c'est ne pas être.

Sois celui que tu veux être

Maintenant, sans attendre à demain.

Le destin est le produit de ce que l'on est,

Ce qui est à l'intérieur se manifeste à l'extérieur.

Celui qui agit, peu à peu se réalise,

Celui qui n'agit pas, s'anéantit peu à peu

Babacar khane


A très bientôt de se retrouver - Véronique

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Association Mangalam la voie du coeur
veronique.gravouille@wanadoo.frr


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La FEMME et l’EAU

La femme Gardienne dO
© - Water Keeper Women
Sahaj Neel

(Suite du N° 130)


Nous aussi avons besoin de refaire le mariage sacré avec l’eau

pour le bien de l'humanité, de la planète, de la Vie!


Une journée pour soutenir l’eau et une humanité saine

Où que vous soyez dans le monde : rejoignez-nous ! Co-créons un monde sain en méditant auprès de l’eau

Pour celles et ceux qui ressentent le besoin de retisser le lien respectueux avec elle

pour le bien de l'humanité, de la planète, de la Vie!


Chacun de ses élans prendra place dans un endroit de la terre (France, Canada, Italie, Philippines, …). L’initiative et l’inventivité de chacune et chacun est attendue: Dans un lieu d’eau que vous aimez (mer, océan, rivière, … cuisine et robinet, …) et en invitant d’autres personnes pour méditer, prier, chanter, danser, parler à l’eau, dessiner, sculpter, …. Dédier ce moment et vos pensées à l’Eau en lien avec toutes les autres personnes du monde le faisant.

Le premier rassemblement a pris place à Montréal, le 8 septembre 2018.


Présentation

Il est temps d’oser vivre pleinement avec la sagesse des éléments. Pourquoi attendre ? Qu’attendre … sinon soi-même ? Ne laissons pas l’eau « souffrir » de nos pollutions diverses, tant chimiques, économiques qu’émotionnelles. L’eau va nous aider à retrouver spontanément de nombreuses qualités et aptitudes du vivant et de sa joie en nous. L’aptitude à faire lien, à rassembler, ainsi que sa clarté et transparence sont des qualités nécessaires de nos jours.

Certaines traditions parlent des 11 qualités de l’eau, d’autres la remercient chaque jour et avant les bains. Actuellement l’humain plus urbain sent le besoin de renouer profondément avec elle, de s’associer à elle pour continuer à créer une humanité saine et heureuse. D’autre part, nous sommes aussi nombreuses à aimer l’eau, à vouloir la chérir, la protéger, ou à avoir eu des expériences hors du commun avec elle. Ne dit-on pas nager dans le bonheur ?

La comprendre, respecter et protéger nous conduit également à vivre en éco- citoyennes conscientes de la planète qui nous reçoit. Voici le moment juste pour agir en cohérence avec cette conscience !

Définition de l’élan Femme Gardienne DO © : Charte

Chacun de nos rassemblements a pour objectif d’aider l’eau à accomplir sa tâche et à rétablir un lien juste, sain, conscient et joyeux entre l’humain et l’eau. Nos rencontres sont basées sur le contact avec deux types d’eau. En premier, l’eau la plus pure (non polluée) car encore en capacité à nous donner et nous faire évoluer. Il s’agira alors d’écouter ses messages. Ensuite, après un travail sur place pour nous ouvrir à ce dialogue (et nous nettoyer, détendre, entamer les dialogues sacrés, …) nous rejoindrons une seconde eau, celle « en souffrance » ou en besoin de lien d’amour afin de lui donner ce que l’on a reçu et plus encore, ce dont elle a besoin. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous pouvez aller en pensée à l’un, ou aux deux, de ses endroits (vous aider aussi de vidéo par exemple) et méditer seulement sur un seul lieu.

Deux étapes seront donc à chaque fois proposées concernant les lieux d’O :

  • contacter l’eau pure sur un lieu particulier (montagne, source, église, …), « lieu A ».
  • puis un lieu (aquatique) ayant besoin de notre aide (plage, ville, …), « Lieu B ».

Détails et vie quotidienne, deux étapes concernant notre rôle individuel et de groupe dans notre lien avec l’eau :

  • nous centrer sur une mise à disposition intérieure par : un travail corporel, méditation, nettoyages, rituels profonds, cercles de réconciliation, partage de repas et de chants, danses,… soit un moment de la vie de votre petit groupe (ou en solitaire si ce n’est  pas possible) apaisé et conscient, ouvert à la bienveillance. Cela dans chacun des deux lieux A et B.
  • De retour chez soi, faire vivre notre « Femme gardienne d’O » ou notre conscience de l’Eau comme nous le sentons, dans le quotidien de la maison et la nourriture, au travail, par notre art, écriture, … . Ainsi la fin d’un rassemblement de ‘Femmes Gardiennes d’O’, est dédié à inviter, lorsque nous le sentirons, d’autres personnes à rencontrer aussi leur « cœur d’eau », à respecter l’eau, sa consommation, la façon dont nous pouvons éviter de la polluer, à s’ouvrir à leur envie de donner à l’eau, de la comprendre, en résumé, de la respecter. Par exemple, lors de la fin de votre rassemblement (A et B), vous pourriez échanger à propos de comment chacun aimerait garder et appliquer cette conscience. Puis la remercier, exprimer notre gratitude. Les enfants adorent ça. Ce sera le dernier moment, très important donc, un peu comme l’apax de la progression des moments passés ensemble. Amour, partage, respect et célébration sont des mots qui nous portent et nous relient !

En conclusion pour notre élan commun Femme Gardienne DO © :

Un  mot  de la  créatrice  de l’élan :  « L’humain  vivant  en  lien  avec une  source  est « ressourcé ». Tant au niveau physique que spirituel. Gardons « un pied  dans l’eau pure »,

« un œil sur le lac paisible » et « une parole et action dans le flot de la bienveillance » afin qu’elle coule pour chacun et nous ressource profondément. Ainsi, je vous souhaite le meilleur et espère du fond du cœur que nous aurons l’occasion de nous rejoindre - sinon physiquement par le cœur - d’échanger sur la profondeur de cette simple phrase et de vos élans créateurs. Recevez avec tout mon respect ainsi que la base du mouvement Femme gardienne DO (d’Eau) que nous initions. Merci à chacune et chacun des co-créateurs d’un monde meilleur !

Contact : Si vous voulez nous informer de votre groupe dans le lieu où vous habitez, afin que, espérons-le, nous puissions nous retrouver l’année prochaine et partager nos images, nos danses, nos méditations et les fruits qui en proviennent, écrivez un mail à sahajneel@yahoo.fr, st.vanessa@hotmail.com, femmegardiennedo@gmail.com
Cet élan Femme Gardienne DO est reconnu par mon association Loi 1901 et déposé par le biais de l’ouvrage en écriture. Il est déjà en lien avec deux mouvements internationaux. Merci de respecter ce terme, nous avons justement besoin qu’il reste lié à une source pure et non détourné.
Note : mouvement indépendant, non religieux, non politique, initié par Florence Pittolo (ou Sahaj Neel) psycho-sociologue en 2018 en France. 06 68 54 73 87 sahajneel@yahoo.com ou florence_pi@yahoo.fr
http:// cms.sahaj-neel-tantra-de-la-non-dualite.webnode.fr/
Nouvelles
  • Le long programme ‘Tournée et Voyages 2016-17-18’ de Jacques Vigne s’est terminé après la retraite d’ANNOT, qui sera répétée à son retour en Europe du 6 au 17 Septembre 2019. Les inscriptions ont commencé en Octobre 2018 : (Voir présentation ‘brève’ ci-dessous). Entre temps, Jacques Vigne s’est envolé pour une année sabbatique en Himalaya où il réside, et où il a accompagné, entre autres, un voyage de groupe en pèlerinage au Mont Kailash et un périple au Ladakh. Il a aussi effectué un voyage d’étude en Thaïlande. Il reviendra parmi nous en Juin 2019. Les infos détaillées de son programme sont sur son site www.jacquesvigne.com

- Présentation de la nouvelle retraite avec Jacques Vigne, à ANNOT – ‘Le Pré Martin’ – Alpes de Haute Provence (Arrière-Pays niçois), du 6 au 17 Septembre 2019 - Proposée et coordonnée bénévolement par Geneviève Koevoets (Mahâjyoti) – Troisième retraite avec Jacques Vigne dans cet endroit exceptionnel, après les retraites de Pentecôte 2017 et 2018. Les inscriptions ont commencé en Octobre 2018 - Pour des raisons d’organisation, aucune inscription ne pourra être reçue après le 26 Août, c’est à dire 10 jours avant le début de la retraite. Arrivée prévue le vendredi 6 septembre dans la journée, pour pouvoir assister à une première méditation du soir et départ le mardi 17 septembre après le déjeuner.

NOUVEAU :

La retraite sera ‘ouverte’ à tous jusqu’au mercredi 11 Septembre inclus.

A partir du 12, la retraite sera ‘fermée’ aux nouveaux arrivants, afin de ne pas perturber le bon déroulement de l’Enseignement dans sa continuité.

Le succès des deux précédentes retraites de printemps, dans les 50 chalets entourés de verdure, face aux célèbres falaises de grès du petit village médiéval et provençal d’Annot, a incité Jacques Vigne à retrouver cette ambiance chaleureuse. La retraite 2019 aura lieu dans les mêmes conditions. Les chalets seront divisibles seulement par deux, et non plus par quatre, ce fait octroyant trop de complications pour les inscriptions. Mais les stagiaires auront tout le loisir de s’organiser entre eux.

Encore une fois, il y aura la possibilité d’une incursion dans les grottes troglodytes d’Annot, visitées par de nombreux géologues, intéressés par leur formation analogue et de même époque que ce que l’on peut admirer à Fontainebleau et dans la région de l’Utah en Amérique du Nord. Il s’agira d’une longue retraite d’automne cette fois, automne toujours très doux en montagne, avec Jacques Vigne, au ‘Pré Martin’, dans un site ‘Culture et patrimoine’, ‘Nature et évasion’ classé espace naturel.

Le Village d’hôtes ‘LE PRE MARTIN’, est dirigé par une jeune femme dynamique Gabrielle AUGER. Il nous offre ‘culture et nature’, avec ses chalets situés sur la colline faisant face à la petite bourgade médiévale d’ANNOT (XI° siècle), dont les maisons à encorbellement, les chapelles et les vieilles échoppes racontent un passé riche d’histoire. Annot est surplombé par une couronne de falaises de grès dominant le village, paysage étonnant, constitué de failles, de blocs et de châtaigniers centenaires, qui ont été les témoins de bien des légendes… Non loin du Lac de Castillon, de la petite ville de Castellane et des Gorges du Verdon, le site est classé ‘espace naturel sensible’ et offre des richesses géologiques, botaniques, qui font la joie des grimpeurs par escalade, celle des randonneurs et celle des géologues !

Nous sommes dans les Alpes de Haute Provence, l’Arrière-Pays niçois, où serpente le célèbre petit ‘Train des Pignes’ des Chemins de Fer de Provence, à flanc de collines, dans une incroyable diversité de paysages somptueux et sauvages.

Une fois arrivés au ‘Pré Martin’, c’est le calme propice à cette nouvelle retraite de silence de 10 jours que propose de nouveau Jacques Vigne.

Descriptif du thème de la retraite :

‘Initiation à la méditation profonde : de la thérapie à la transcendance’

D’un côté, on peut se réjouir du succès de formes simples de méditation dans de nombreux milieux de notre société moderne, répondant à un besoin réel, d’un autre, on peut observer un risque de dilution dans un simplisme théorique et pratique. Les grandes voies traditionnelles de l’Orient, en particulier non dualistes comme le védânta, le zen et le bouddhisme tibétain, proposent une libération complète, et ce dès cette vie. Sur ces voies-là, l’action thérapeutique n’est pas rejetée, mais elle est en quelque sorte un effet secondaire du travail principal. Reprenant les méditations de base de pacification et d’observation des sensations, Jacques Vigne développera des moyens pratiques pour prendre son propre esprit comme voie de méditation, pour apprendre à faire le « saut quantique » au-delà du mental comme un électron monte d’une orbite à l’autre instantanément, et pour prolonger, autant que faire se peut, ces moments d’expérience au-delà du mental. Pour cela, il prendra appui à la fois sur ses connaissances de psychiatre, sur ses pratiques et intuitions de 30 ans passées principalement en Inde. Comme d’habitude, les journées alterneront des périodes de méditations guidées, de questions réponses, de hatha-yoga le matin et d’écoute du silence le soir.

NOTE : malgré le terme "transcendance", la retraite est ouverte à tous les pratiquants de bonne volonté et comme d'habitude également, elle leur permettra de faire des progrès à partir de là où ils sont.

Participation pour l’enseignement de Jacques Vigne (hors hébergement) ce qui est surtout dédié aux œuvres sociales et humanitaires dont Jacques s’occupe en Inde : 35€ par jour par personne pour une semaine ou plus, et 40€ par jour pour moins d’une semaine. (En cas de difficultés financières, des conditions particulières sont possibles.)

Le Pré Martin se compose de : 50 chalets de 36 m2, en pleine verdure, avec 2 chambres, salon, wifi, WC séparés, douche et cuisine équipée. (Donc possibilité de manger chez soi). D’une grande salle à manger, d’un salon-bar avec Internet-wifi, et d’une bibliothèque. (La liaison pour les téléphones portables y est parfaite). Nourriture végétarienne

HEBERGEMENT TARIFS : (calculés par chalet et par nuit) :

Le chalet entier : 64€ (loué pour 1 à 4 personnes)

2 chambres, salon, kitchenette équipée, vaisselle, salle de bain, WC, terrasse.

La chambre avec lit double dans un chalet partagé : 35€

Salle de bain et WC commun pour 2 chambres

Ou la chambre avec 2 lits simples dans chalet partagé : 35€

Salle de bain et WC commun pour 2 chambres

Libre aux stagiaires de s’organiser entre eux. Possibilité de participer au stage sans prendre de repas, les chalets ayant tous une petite cuisine équipée.

Possibilité d’y faire sa cuisine.

Prix des repas : Pd 8€. Déjeuner ou diner 20€ -

Pension complète : 40 € - Demi-pension 25€

Infos et coordination bénévole sur le déroulement de la retraite auprès de Geneviève (Mahâjyoti)

(Elle vous enverra les infos et le suivi nécessaire : koevoetsg@orange.fr)

Inscriptions directement auprès de Marie-Laure MONIN – 06 72 91 59 92 – marielauremonin@yahoo.fr – (Ne pas oublier d’aviser Geneviève (koevoetsg@orange.fr) ensuite pour la continuité des infos)

Pour découvrir le lieu de la retraite, voyez le site : www.lepremartin.com

Pour découvrir le village d’Annot : www.annot.com

Accessible par le train des Chemins de Fer de Provence, au départ de Nice et de Digne : www.trainprovence.com

Coordination comme assistante bénévole du Dr Jacques Vigne pour ses tournées et ses programmes - Geneviève (Mahâjyoti) : koevoetsg@orange.fr et www.jacquesvigne.com

  • Deux ‘Livres Audio’ sont en train d’être enregistrés, à la demande de Jacques Vigne, par Jean E. Louis (qui ‘ouvre’ toujours notre JAY MA avec ses traductions sur Mâ) accompagné de Geneviève (Mahâjyoti). Il s’agit de la lecture de : ‘Un Français dans l’Himalaya’ et de ‘Un Chemin de Joie’ de Swami Vijayânanda. Jean et Geneviève reprennent ainsi une activité en binôme que tous deux avaient déjà exercée en Italie, à Rome, pendant bien des années passées dans le milieu artistique et journalistique, ainsi que dans la post-synchronisation en plusieurs langues, en tant qu’acteurs et Jean également comme directeur de plateau et adaptateur des dialogues. D’autre part, c’est Sylvain Fornier qui en assumera le montage. Il est marionnettiste et s’en était allé en Inde pour rencontrer les marionnettistes du Rajastan, en se référant aux méditations sur les masques balinais. La chaîne Youtube qui porte son nom est dédiée à l’éveil et à la quête du soi. Quelques mois seront nécessaires à ces enregistrements, puis ils seront disponibles sur Internet ou sur CD. Affaire à suivre…
  • Deux livres de Marc Marciszewer viennent de paraître : ‘Le corps est conscience’ (aux sources de la sophrologie non-duelle) octobre 2018 chez Accarias l’Originel et ‘Sophrologie de l’Ecoute’, parcours en 40 semaines, manuel de formation : 12 pour prendre soin de soi et 28 pour prendre soin des autres chez LANORE (www.fernand-lanore.com ) préfacés par Jacques Vigne. Comme le souligne la revue ‘3ème Millénaire’, Marc Marciszewer est en résonance avec une démarche d’écoute que l’on trouve, dès l’antiquité, dans les écoles de sagesse en Grèce, en Chine et surtout en Inde (Vipassana, Shivaïsme du Cachemire, Advaïta, Vedanta). La démarche de sophrologie ici proposée ne se réfère pas tant à l’anatomie physique qu’au corps d’énergie. L’auteur propose de nombreux exercices performants pour nous permettre d’expérimenter directement par nous-mêmes. Et comme le souligne Jacques Vigne dans sa préface : « Le besoin de notre époque consiste en des pratiques que les individus puissent effectuer eux-mêmes pour faire leur propre nettoyage psychique au quotidien. »

- Juste avant de clore, nous recevons ce très beau livre traduit de l’anglais, notes et postface de Patrick Mandala : ‘La Bhagavad-Gîtâ traduite et commentée par GANDHI’, aux Editions Almora. Un ‘inédit’, un trésor de la spiritualité universelle commenté par un des plus grands sages du XX° siècle. Cet ouvrage présente une traduction et les propres commentaires du Mahatma Gandhi de l’un des plus grands textes de l’humanité : la Bhagavad-Gîtâ (ou ‘Le Chant du Bienheureux’). Entre 1924 et 1926, Gandhi qui souhaitait se désengager provisoirement de la vie politique et se consacrer davantage à la vie spirituelle, va vouer son temps à l’étude et à la présentation de la Bhagavad-Gîtâ. Il délivre ses lectures, ses commentaires et ses réflexions à son auditoire et aux disciples, chaque matin après la prière collective dans son ashram. La Bhagavad-Gîtâ est le texte fondamental de l’Inde, écrit entre 200 avant Jésus Christ et 200 après Jésus Christ. Il contient un message donné à Arjuna par le Dieu Krishna sur un champ de bataille. Gandhi, guide spirituel et homme politique, œuvrera toute sa vie pour la liberté et la non-violence. (Nous en parlerons dans le JAY MA).

  • Le numéro 44 de la Revue Sources vient de sortir avec pour thème : La guérison sur le chemin. Ont notamment collaboré à ce numéro : Dr Luc Bodin (La maladie exprime toujours un tourment de l’âme) - Jean-Yves Leloup (Qu’est-ce qu’un thérapeute?) - Jacqueline Kelen (Faut-il guérir de tout ?) - Colette Roumanoff (Vivre l’instant présent avec les malades Alzheimer) - Bernadette Blin (Restaurer notre lien à la dimension spirituelle) - Jean-Louis Pélofi (Sur les pas du Bouddha médecin - Guérir de la souffrance) - Bernard Forthomme (Le Christ guérisseur) - Jacques Vigne (La méditation, une hygiène psychique)…

La revue Sources n’est pas vendue en librairie ou kiosque. Vous ne connaissez pas la revue ? On peut feuilleter une présentation de ce numéro avec le lien suivant :

https://fr.calameo.com/read/0054859057b2fa4284619

On peut commander le numéro (80 pages + DVD inclus) sur son site internet : https://www.sources-vivre-relie.org/feuilleter/la-guerison-sur-le-chemin/39/1.aspx

Ou par téléphone 06 80 45 59 64 - (11 € le numéro franco pour la France, 13 € franco pour l’Europe).

  • Nous en profitons pour annoncer, en liaison avec la Revue Sources, que l’Association ‘A Ciel Ouvert’ à Pierre Châtel (Ain) recevra également Jacques Vigne qui animera un stage au cours de leur manifestation qui aura lieu du dimanche 30 Juin au vendredi 5 Juillet 2019. Jacques Vigne interviendra sur le thème ‘La méditation dans la spiritualité laïque et les grandes traditions’

Contact : alain.chevillat@association-a-ciel-ouvert.org www.acielouvert.org

- Joëlle Maurel nous a envoyé ses programmes, différents flyers sur ses prochains stages au cours du 1er semestre 2019 (Docteur en science de l’éducation, analyste, spécialiste des

états modifiés de conscience, psychothérapeute, relaxologue…) Nous avons publié son enseignement sur CD dans de précédents Jay Mâ :

Stage YOGA, le 16 mars de 13h30 à 17h30 au Séquestre

Conférence/atelier gratuite à la médiathèque d’Albi le 30 mars de 10h à 12h. (Adultes uniquement)

Formation Soignez avec l’Energie les 1 et 2 juin à Lavaur.

Stage constellations familiales à Marzens les 29 et 30 juin 2019 Retraite d’été à Marzens du 1er au 7 juillet 2019.

Joëlle Maurel –Site Internet : http://joelle.maurel.pagesperso-orange.fr Tel : 06 20 11 20 07 –

En outre, elle vient d’écrire un livre dont Jacques Vigne a fait la préface : ‘Vivre pleinement les quatre étapes de la réalisation de soi’.

  • Retraite dans la forêt himalayenne de Dhaulchina et cure ayurvédique en bord de mer au Kérala - Du samedi 9 mars au dimanche 24 mars 2019 (groupe court) et au mercredi 3 avril 2019 (groupe long)

Ce voyage permettra de faire une retraite de six jours, à l’ermitage de Mâ Anandamayî à Dhaulchina, qui se trouve à 250 km au nord-est de Delhi, à 80 km au sud du Tibet, et à la même distance à l’ouest du Népal. C’est là où Jacques Vigne passe le plus clair de son année de retraite. Il y a souvent résidé depuis 1998, et son maître Swami Vijayânanda a passé huit ans de solitude complète à cet endroit. Le logement sera en contrebas de l’ashram, à la Mâ Anandamayî Guest House, tenue par Nandu qui a travaillé pendant des années au petit ermitage où se trouve Swami Nirgunananda, qui y vit depuis 30 ans : il a maintenant 74 ans et a été le dernier secrétaire privé de Mâ Anandamayî.

Le dernier jour, nous ferons la randonnée jusqu’à Jageshwar, un très vieux temple de l’Himalaya où l’on récite depuis huit siècles le même mantra à Shiva, le Mahamrityunjay, le « grand mantra qui détruit la mort ». Après la redescente sur Delhi, où nous visiterons pendant une journée la capitale, le groupe court repartira vers la Réunion, et le groupe long prendra l’avion de Trivandrum pour la semaine de cure ayurvédique, à Isola di Cocco, au Kérala.

Voir le programme détaillé du voyage sur le site : www.jacquesvigne.com

Nouvelle période d’abonnements au ‘Jay Mâ’ de Mars 2019 à Mars 2021

C’est l’époque des renouvellements (Marche à suivre en général)

Le N°116 du printemps 2015, fut un ‘Numéro Spécial’ dédié aux 30 années d’existence de notre brochure ‘JAY MA’ et à Atmananda qui en fut l’inspiratrice. La session actuelle pour deux ans, va désormais s’étendre de Mars 2019 à Mars 2021. Merci aux nouveaux inscrits, et aux fidèles de rester dans la Grande Famille de Mâ !

ATTENTION : les abonnés pour cette nouvelle session peuvent renouveler jusqu’en Mars 2021.

Les personnes désireuses de s’abonner au JAY MA peuvent prendre leur abonnement ‘en vol’ à n’importe quel moment…Les numéros arriérés leur seront envoyés.

Merci à tous ceux qui rejoindront ‘en route’ l’expérience du ‘JAY MA’ et qui s’inscriront pour ces deux années en cours, auprès de José Sanchez Gonzalez pour la  partie  administrative : 10 rue Tibère – 84110 Vaison-La-Romaine – nagajo3@yahoo.fr – 0634988222 et ensuite auprès de Geneviève (Mahâjyoti) qui en gère bénévolement l’édition, pour qu’elle puisse procéder aux envois en vous remettant sur ses nouvelles listes : koevoetsg@orange.fr. N’oubliez pas de l’aviser afin de recevoir les JAY MA…sinon, ils ne vous parviendraient pas !

La brochure reste toujours au prix de 1 Euro symbolique par exemplaire trimestriel envoyé par email, soit 4 numéros par an. Le renouvellement ou l’inscription se feront toujours automatiquement pour deux ans. Il faudra donc envoyer à José, comme d’habitude, un chèque de 8 Euros au nom de Jacques Vigne, pour couvrir les deux années en cours. Les numéros arriérés seront toujours envoyés par Geneviève (Mahâjyoti) à tous ceux qui s’inscriront en cours de route, à n’importe quel moment.

Cette brochure fut créée il y a 30 ans... Elle représente un lien d’amour avec l’Inde, avec Mâ, les Swamis, les lectures, les retraites, les voyages, les témoignages, à travers la composition bénévole qu’en fait Mahâjyoti, avec la supervision de Jacques Vigne. Mahâjyoti, a une « Lettre d’infos » à votre disposition sur demande, pour bien comprendre la marche à suivre et pour ceux des pays qui n’ont plus de chéquiers.

Table des matières

Paroles et Souvenirs de Mâ – Mâ Anandamayî un symbole resplendissant de l’héritage culturel et spirituel de l’Inde (par Shri Sunil Guha)

Le nectar de la voie (par Mingyur Rinpoché-Commentaires de Jacques Vigne)

Vœux brefs de Bodhisattva (Texte traduit du tibétain en anglais par Guéshé Dandrul).

Recette pour le Bonheur (De Geneviève Koevoets -Mahâjyoti)- Extrait de son livre ‘Voyage Intérieur’)

La Transmission de l’Esprit (Anecdotes des Ecritures hindoues, présentées par Jacques Vigne) Suite des N°130 et 131

Réalisation Force Santé Paix Harmonie (Envoyé par Véronique Gravouille)

La femme et l’eau (Proposé par Sahaj Neel)

Nouvelles

Bientôt fin des Abonnements actuels et Renouvellements pour deux ans de Mars 2019 à Mars 2021

Table des Matières