Extrait
chapitre
numéro
89

JayMâ-n°144

Cette brochure représente un lien d'amour avec l'Inde, avec Mâ, avec les Swamis, les lectures, les voyages...

Jay Mâ N° 144

Printemps 2022

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‘Paroles et Souvenirs de Mâ’

Rencontre avec Mâ Anandamayî

(Les Sages de l’Inde)


Suite et nouvelles paroles de Mâ et sur Mâ…
écrites en 1959 par Swami Kriyananda

Mes premières rencontres avec Mâ Anandamayî (Suite…)

Février 1959

A l’origine, ce récit a été publié dans Ananda Varta, en octobre 1983

Les textes qui suivent ont été tirés d’une très longue lettre que j’ai écrite – mais que je n’ai jamais terminée – aux moines SRF de Los Angeles, d’après les notes que j’avais prises à la fin de chacun de mes entretiens avec Mâ, ainsi que d’après les récits qui ont été faits par Mohini Chakravarty, un disciple SRF-YSS.
Swami Kriyananda


Samedi 14 février

Nous retournâmes à Agarpara le soir même. Mâ me demanda de chanter de nouveau pour elle « Blue Lotus Feet ». Ce que je fis avec plaisir.

« Combien de fois ne lui ai-je pas demandé de chanter cette mélodie ! » fit-elle remarquer. « Mais, en dépit de toutes ces répétitions, elle ne perd rien de son charme. »

Quelque temps après, je lui dis : « Daya Mâ aimerait beaucoup passer quelques moments seule avec vous, Mère. Sans parler. Uniquement pour méditer. »

« Elle est toujours la bienvenue, » répondit Mâ.

J’avais apporté un foulard dans l’intention de le lui donner. Tout hésitant, je ne le lui offris qu’au dernier moment, ce qui lui fit dire, avec drôlerie : « J’étais sur le point de vous l’arracher, mais j’attendais pour voir si vous alliez me le donner ! » Puis elle me demanda de le lui passer autour des épaules.

Je fis ce qu’elle me demandait. Alors elle répéta dix fois, avec solennité :


« Tomar ghare ami thaki – « Je demeure dans votre cœur ».

« Je sais », répondis-je, pensant à la bénédiction qu’elle m’avait envoyée durant la méditation, ce matin-là. Et j’ajoutai : « Ami tomar chele » – « Je suis votre enfant ».

« Cette relation n’est pas nouvelle » dit-elle, « Elle est éternelle. »

« Je sais » dis-je. Je pensais au plan humain tout en voyant Mâ comme une manifestation de la Mère Divine.

Avec le temps tous, ici, finirent par me considérer et me désigner affectueusement comme son « Chhoto chele » – « Petit enfant. »

Par la suite, au fil des mois et des années, je lui rendis visite très souvent. Elle me témoigna toujours une grande gentillesse. Un jour elle me dit : « Des milliers de disciples et de visiteurs sont venus pour rencontrer ‘ce corps’. Mais personne n’a éveillé mon intérêt comme vous l’avez fait. »

Les traducteurs ont attiré plusieurs fois mon attention sur le fait qu’elle avait prononcé le mot « Personne ».

Une autre fois, elle me dit : « De nombreuses personnes sont restées avec moi pendant vingt-cinq ans, voire d’avantage, mais aucune n’a pris de moi ce que vous, vous avez pris. »


Et l’on m’a raconté qu’un jour elle avait dit : « Regardez ce lotus dans l’étang. Il y a plein de grenouilles immobiles sous ce lotus. Une abeille arrive, se pose, aspire le nectar et s’envole. Kriyananda est cette abeille. »


Je fus très surpris, un jour, lorsqu’elle me dit : « Que diriez-vous si je vous demandais de rester ici ? »


Pourquoi me posa-t-elle cette question ? Peut-être voyait-elle les souffrances que me causerait l’enseignement de mon Gourou. Mais même si j’avais su ce que l’avenir me réservait, j’aurais préféré affronter cette souffrance plutôt que de me résoudre à abandonner mon Maître. Peut-être ne voulait-elle pas que je consacre ma vie à servir, mais que j’accomplisse tout simplement ma sâdhanâ. J’aurais pu rester fidèle à mon Maître tout en étant dans l’ashram de Mâ. Elle ne m’aurait certainement pas demandé de le quitter, ce n’était pas dans sa façon de faire. Et puis je ne pouvais pas effacer les paroles de mon Maître : « Ta vie sera une vie d’intense activité et de méditation. » Pas plus que je ne pouvais ignorer cette déclaration qu’il me fit : « Tu auras pour tâche l’enseignement et l’écriture. » Ou ce fréquent rappel qu’il me faisait : « Tu as une grande mission à accomplir. » De toute façon j’ai dédié cette incarnation à la diffusion de son œuvre. Je ne vis pour rien d’autre que cela.

Quelque temps après mon retrait de la SRF, Mâ Ânandamayî me dit qu’elle m’aurait très volontiers pris dans son ashram. Mais mon Maître lui-même semblait avoir prévenu cette éventualité car on me refusa l’obtention d’un visa pour l’Inde pendant dix ans.

En dépit de tout cela, Mâ occupe dans mon cœur une place plus que particulière. Elle est à mes yeux la Mère Divine en personne. C’est elle qui, après mon Maître, m’a donné la plus belle bénédiction de ma vie. En effet, j’ai pu établir avec elle une relation que mon immaturité, sur la voie de la spiritualité, ne m’aurait jamais permis d’avoir avec mon Maître, de son vivant. Une relation qui, bien loin de m’éloigner de mon Gourou, m’a permis de renforcer, de rendre plus intense, mon rapport avec lui.


(Traduit de l’anglais par Jean E. LOUIS)

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Suite à mon vibrant hommage à ‘Frère Antoine’

Voici un hommage à Pierre Rabhi

Qui nous a quittés le samedi 4 décembre…à 83 ans !


Les hommages à celui que l'on présente comme le "pionnier de l'agro-écologie" ont été très nombreux. On reprenait (dans Savoir perdu’) son colloque De l’infiniment petit à l’infiniment grand’ : Vers une conscience planétaire partagée’. Moi-même ‘Mahâjyoti’ j’ai plusieurs fois cité dans mes livres sa délicieuse évocation du ‘colibri’ qui vient apporter sa goutte d’eau pour contribuer à éteindre le feu de la forêt…Comme lui, j’aimerais avoir ‘fait ma part’ !

Si j’ai pu, à ma manière, donner de l’aide autour de moi, avec le JAY MA, ou en assistantJacques Vigne, cela aura été un peu comme dans cette histoire que relate si joliment PierreRabhi ! J’aurai ‘fait ma part’ ! (Mahâjyoti)

Un jour, dit la légende amérindienne, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animauxterrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allantchercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou,agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec cesgouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais mapart." Pierre Rabhi

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Et aussi un émouvant hommage à

Thich Nhât Hanh

Qui a ‘quitté son corps’ le 22 Janvier…à 88 ans !

Jacques Vigne nous envoie quelques notes à son sujet :


Souvenirs de la retraite de 2014, juste avant l’accident vasculaire cérébral de ‘Thai’ qui demandait : « Quand on vit, que se passe-t-il ? Quand on meurt, que se passe-t-il ? » Parti au milieu de la retraite pour Téhéran : sur invitation à travers Lwiis Saliba.



Thich Nhât Hanh n’utilisait pas le téléphone. C’était remarquable, car il avait fondé beaucoup de centres dans le monde : « Quand vous faites une respiration consciente, quand vous faites un pas conscient, vous êtes au téléphone avec ‘Thay’ ».

Sa Pratique : le Sutra de la vraie solitude. Prendre le temps d’écouter le silence, y compris lors d’un arrêt bref. Tradition de la cloche dans le temple, sonnée n’importe quand. On doit s’arrêter revenir à l’intérieur.

L’importance donnée au chant choral. L’important pour construire une communauté. S’en référer à son livre : « Vivre en paix ensemble » au ‘Plum Village’, le ‘Village des Pruniers’ et donner à discuter à un groupe de 10 à 15 personnes autour de l’enseignement du jour, pour mieux l’intégrer.

L’écoute intense : une personne s’exprime en face du groupe qui écoute en silence, et la règle est de ne pas commenter ou répondre, de seulement écouter. C’est une expérience très différente des sessions de discussions de groupes habituelles où l’ego intervient vite avec comme refrain : « Moi, je pense que… » Sous-entendu : « J’ai raison »

Les cinq choses inéluctables : vieillesse, maladie, mort, séparation des êtres chers, départ au moment de la mort avec seulement son karma. Pratique méditative sur ces points.

Marche méditative : il est l’un des principaux enseignants à l’avoir fait connaître en Occident. Il existe au moins un petit livre de lui sur le sujet.

- « Chaque pas en paix, chaque pas est paix » - « L’ici revient au maintenant »

En général ‘Thai’ ne marchait pas seul en face du groupe du Village des Pruniers lors de la marche quotidienne ensemble. Il pouvait être avec un autre moine, avec une nonne, avec un enfant.

Destinée particulière : il a écrit environ 80 livres, et il a passé les huit dernières années de sa vie dans un silence complet, à cause de l’aphasie.


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Mâ Anandamayî disait

« Je suis votre petit enfant »


(Pour les Fêtes de fin d’année, j’ai reçu, alors que notre JAY MA de Noël était déjà envoyé, ce joli témoignage sur Mâ, de Jocelyne Hochet, que je tiens à vous présenter…) :


20-12-21

Bonjour Chère Geneviève,

A l’approche de l’anniversaire de la venue de ce petit enfant nommé JESUS, dans l’imaginaire collectif les paroles de MA vibrent tout particulièrement.

Ainsi en est-il lorsque MA met en lien sa « venue » avec les prières ardentes de fervents adorateurs de la Mère Divine parmi lesquels BHAIJI, qui sera disciple de MA, s’étant manifestée en tant que concept de la Mère Divine à l’instar de celui du Christ pour Jésus.

MA expliquant à BHAIJI, l’appelant MA ANANDAMAYI, que lui seul pouvait lui donner son nom.

MA et JESUS c’est la même « graine » qui contient le TOUT dans sa perfection, multiplicité infinie et éphémère.

Que la JOIE soit au Cœur du JAY MA et illumine tout ce qui vous entoure.

Avec ma profonde et sincère affection,


Jocelyne HOCHET

Photo extraite de Radio Gandharva Gana

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A propos du livre ‘Ce Corps…’

Jésus - Anandamayî

Dialogues entre Jésus (LUI ou IL) et Mâ Anandamayî (ELLE)


ANANDAMAYI – JESUS – Par-delà les siècles, les distances, les différences de cultures, apparaît une troublante résonance…Insolence de faire dialoguer ce corps-ci et ce corps-là ?

Insolence d’entrelacer le Mystère de Jésus et un autre Mystère ? Mais est-ce un autre Mystère ? Y-a-t-il un esprit et un autre esprit ? Y-a-t-il un autre corps que CE CORPS ?

Paroles de Anandamayi Ma et Jésus – Traduites par Jean-Claude Marol et Jean-Yves Leloup – Choisies par Frances Delbecq et Thierry Cazals (Ed : A.L.T.E.S.S. Paris)


LUI : Que Vou1ez-Vous? Pourquoi battez-vous la campagne?

Pour Voir un roseau agité par le vent ?


ELLE : Voyez-Vous, il n’y a pas de fin à ce que Vous Voulez savoir.

Chaque chose est sans fin.

Posez-vous plutôt la question : comment Ouvrir les yeux?


IL : Celui qui cherche trouvera --

À celui qui frappe de l’intérieur, on ouvrira.


ELLE : Entrez dans le rythme de votre Vraie nature. Lorsqu’elle se révélera, elle vous tombera dessus Comme la foudre


ELLE : Vous menez votre vie de travers... Vous voilà empêtrés en vous-mêmes !

Il va falloir dans votre relation au monde Remettre tout à plat.

Pas de problème quand tout est en place


ELLE : Pas de révélation! Pas de secret! Ce qui se propose est de tout temps offert.


IL : Tout ce qui est né, tout ce qui est créé, tous les éléments de la nature sont imbriqués et unis entre eux.


IL : Tout ce qui est composé sera décomposé; tout reviendra à ses racines. La matière retournera

aux origines de la matière.


ELLE : Tout dans 1’univers dérive d’une substance fondamentale.

On le réalise quand tous les nœuds sont défaits.


ELLE : Dénouez ce que vous pouvez.

Le reste se dénouera de soi-même.


ELLE : Au cœur de Tout et Cependant en Rien...


ELLE : La non-séparation comble, l’exclusion rend misérable.

S’identifier à la dualité entraîne conflit, douleur, lutte, mort.

Mes amis, mettez-vous en chemin.


ELLE : Dans la vision réelle, il n’y a pas : un qui voit, et le vu.

La vision réelle est sans yeux.

En elle, aucune place pour la di-vision.


ELLE : Est vu, vraiment vu, ce qui une fois vu, enlève tout désir d'en voir plus.

Est entendu, vraiment entendu, ce qui, une fois entendu, enlève tout désir d’en entendre plus.


IL : Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. (A suivre…)


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L’esprit de service

Par Jacqueline Bolsee-Pleyers


Bonjour Geneviève,


Tout en te souhaitant une excellente année 2022 je t’envoie, puisque tu les apprécies, un nouveau texte. Tu as déjà reçu ‘Paradoxe’, l’histoire d’un bourreau qui se plaît à guillotiner la dernière note de ‘chantons la paix’ !!! J’ai vécu cette situation. Contrairement à certains concerts les auditeurs n’applaudissent qu’à la fin, celui-ci était constitué de plusieurs très courtes pièces. Les gens ne semblaient vibrer que pour une seule chose : taper dans les mains, faire du bruit, tels des bébés qui agitent leur hochet ! Quel ‘boucan’ ! J’en suis sortie à moitié enragée ! Heureusement que je n’étais pas armée !!! (Heu ?) Et heureusement que nous ne sommes pas voisines, penses-tu certainement… Du coup j’ai écrit à l’organisatrice cet effet désastreux qui sabote le but à atteindre, à savoir la sérénité… Je lui ai donc écrit bien calmement, posément, presque intelligemment, (oui oui oui mon amie !)… Etc… Etc…

Un grand merci, Geneviève, pour ton dévouement, je suis très heureuse de recevoir le JAY MA. Je t’embrasse de tout mon cœur. Courage… Jacqueline – Voici mon texte :

L’esprit de service

« Il est dans la nature de Dieu de garder la porte toujours ouverte. Si ce temps et cette énergie que nous consacrons à des tâches d’ordre commun, nous les utilisons pour Lui, alors la voie vers la connaissance de Soi s’ouvre d’elle-même devant nous. »


(Mâ Anandamayî)


« Je fais ‘cela’ si tu me donnes ‘cela’ » Clac ! Et le portail se referma…

En ce pacte aucun tressaillement spirituel, pas de fleurs célestes dans ce geste, pas d’ailes au cœur, d’empathie… de résonance profonde… Seuls quelques sombres petits pas sont proposés à l’ombre des ‘moi… moi… moi….’ « Je fais cela si… » L’âme reste cloîtrée. Point d’échappée, l’horizon est bouché. « ‘Cela’ rien que ‘cela’… » Ronde matérialiste, dépourvue de sens altruiste, d’élan vers l’Immense, dépourvue d’inspiration, perle de l’Esprit. Non, pas de souffle de l’au-delà, de brise Divine en cet endroit. Ce contrat borné, terre à terre, s’enlise, enterre la voie de la connaissance du Soi. Il provient bel et bien du ras de l’ici-bas…

L’être humain sous l’emprise de ‘jîva’, conscience individuelle séparée, méprise l’esprit ensoleillé du Séva. Pas de cadeau, il traîne son labeur, sans ferveur, tel un fardeau. Privé de la vigueur d’un état intérieur Vivant, il s’éteint peu à peu, se vide lui-même de Lui-Même. Ses calculs, heures comptées et recomptées, ses ‘mes droits… mes droits… mes droits’ s’opposent à l’esprit de service.

« …Etablissez, coupe Mâ Anandamayî, une parfaite identité entre votre propre avantage et celui du monde et de toute votre énergie, consacrez-vous exclusivement à Dieu »

Les revendications chroniques détruisent le bonheur de vivre qui répond à l’acte gratuit. Elles aigrissent. Les sourires se crispent, semblent interdits de séjour, toujours prêts à s’enfuir…

« …Il faut que votre rire vienne du plus profond de votre cœur, nous conseille Mâ Anandamayî, mais si l’âme est assoupie, votre rire ne sera que sur vos lèvres. Je voudrais vous voir rire avec votre bouche, avec votre cœur, avec tout le souffle de votre vie ! Pour y arriver essayez d’établir des rapports harmonieux entre le moi intérieur et le moi extérieur… »

Les hommes identifiés à l’Essence perçoivent la présence de l’éblouissante Clarté dans le brouillard du blizzard. Ils rayonnent, fredonnent l’heureuse cadence… Aum… Aum… Aum… Leur vie est une danse légère, une farandole, aucune ombre sous l’auréole de leur Joie. Main dans la main, toujours libre en l’aura du Grand Tout, toujours debout, ces magiciens de la Vraie Vie transmuent les aléas de l’existence en rayons de lumière. Ils les franchissent de bonds joyeux en bonds joyeux…

« Si vous vivez cette vie dans un esprit de service, confirme Mâ Anandamayî, elle ne sera plus cette sorte d’asservissement permanent qu’elle est pour d’innombrables personnes. Vous atteindrez le but en vous donnant au Divin »

Dans l’expérience Spirituelle authentique, Haut Lieu d’évolution personnel, l’être humain devenu tout autre, ne se contente plus d’effleurer du bout des sens la création : Sanctuaire de la Beauté. Non, il s’y vautre, s’y unit au point d’être Celui-ci : Swakrya (*). Ainsi transformé il entend l’inaudible son du Silence, voit l’Infini dans le fini, l’invisible dans le visible, en un mot perçoit l’Immense en toute chose. Cette rencontre le comble, le libère du sentiment de manque. « Seule cette action qui conduit à Dieu est action, le reste est non action, action qui mène à la mort. L’homme devrait être dans le Swakrya », insiste Mâ Anandamayî. Un service pris en main par ce pèlerin -statut de l’être plongé dans l’espace divin- resplendit d’amour. Il suit les traces de la Shaktî : L’Inspiration, pseudonyme que Dieu utilise lorsqu’il ne veut pas signer… ou plutôt chemin que Dieu emprunte lorsqu’il voyage incognito, Clarté qui balise, nous suggère de poser nos pas par Ici et non par là… vers le Haut et non vers le bas. Ce geste Inspiré adhère parfaitement à l’Unité Primordiale, l’endroit précité : Swakrya. Mâ Anandamayî, prévoyante, juge malgré tout prudent de nous arrêter un instant afin de nous mettre en garde. Elle souligne que : « Toute action entreprise avec le sens qu’on est l’acteur est cause de tourments. » Mais notre pèlerin, instigateur du mouvement dont nous parlons, mouvement vénérable, est au courant. Il sait que cette Beauté ne peut jaillir que de Dieu, qu’elle ne rayonne qu’en ce lieu de Vérité pure. La Liberté est son ashram, sa vue ? L’Immensité Infinie. « La compréhension faussée (dur-bouddhi) c’est de sentir la distance qui nous sépare de Dieu (door-bodh), confirme Mâ Anandamayî. Essayez de rester engagé dans ‘Cela’ (tatbhavanâ), jusqu’à ce qu’advienne la réalisation de ‘Cela’ (tat-bodh). Dieu est sous forme d’action dans toutes les activités, efforcez-vous de vous le rappeler ».

L’attirance pour le service gratuit provient donc d’un souffle intuitif. Ce petit bout de nous, tourné vers l’autre, ce besoin altruiste enrobé de Lumière attise la chaleur humaine, avive l’élan sacré, exprime du fond du cœur : ‘Aimez-vous les uns les autres’. Le ‘séva’, action de l’être unifié : ‘Nous dans le Soi et le Soi en nous’, prend naissance dans l’âme délivrée du voile de l’ignorance. « Avec Dieu dans votre cœur, offrez votre service à tous les êtres. Celui dont le cœur est habité par le divin à longueur de temps, nuit et jour, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, met continûment son service à la disposition de tous les êtres. Chacune de ses actions est digne d’être vénérée, » appuie Mâ Anandamayî.


Jacqueline Bolsee-Pleyers


*Swakrya : Le mouvement du Soi par lui-même, en lui-même, en tant qu’ ‘acteur-action’ indifférencié, un état ou acteur et action ne font plus qu’un.

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La rivière et l’océan

Extrait de la ‘Lettre 40’

de Jean PELISSIER

Au sujet de la PEUR, je voudrais partager ce très beau texte de Khalil Gibran, qui fait partie d’un de mes auteurs de référence :

On dit qu'avant d'entrer dans la mer une rivière tremble de peur.

Elle regarde en arrière le chemin qu'elle a parcouru, depuis les sommets des montagnes, la longue route sinueuse qui traverse des forêts et des villages.

Et, devant elle, elle voit un océan si vaste, qu’y pénétrer ne paraît rien d'autre que devoir disparaître à jamais.

Mais il n'y a pas d'autre moyen.

La rivière ne peut pas revenir en arrière. Personne ne peut revenir en arrière. Revenir en arrière est impossible dans l'existence.

La rivière a besoin de prendre le risque d'entrer dans l'océan par ce que c'est alors seulement que la peur disparaîtra, parce que c'est là que la rivière saura qu'il ne s'agit pas de disparaître dans l'océan, mais de devenir océan."

Nous sommes comme la rivière, le changement nous fait peur : nous ne savons pas encore que "Nous sommes le Changement" !

‘Quintessence’

De Michel Saramito

Michel SARAMITO (que nous avons déjà présenté dans notre dernier numéro du JAY MA) a plusieurs fois accueilli Jacques Vigne en conférence à Nice. Surveillant médical en psychiatrie, retraité et Président du ‘Centre d’Etudes Parapsychologiques et des Phénomènes Inexpliqués’ (C E P P I), il nous communique avec joie la sortie de son livre ‘Quintessence’ :

« Mes soins m’ont permis de soulager beaucoup de personnes, m’ont aidé surtout à éviter de juger, m’ont rendu, je pense, plus modeste et permis d’aimer davantage mon prochain ».


Et à tous ceux et celles qui font confiance

AUX MEDECINES HOLISTIQUES ET NON CONVENTIONNELLES


Chapitre 38

PENSEES POSITIVES, TELEPATHIE, PRIERES

Nous sommes incarnés, ici-bas pour nous entraider, pour nous aimer les uns les autres…sans oublier l’amour que nous devons…à nous-même (Si nous le méritons) et à notre belle planète Terre.

Le simple fait de souhaiter sincèrement le Bien de qui que ce soit, d’être positif quelle que soit la situation ou la distance, signifie que, consciemment ou non, notre intention est de « voir », visualiser le problème existentiel résolu.

Toutes les expériences de télépathie où les résultats qui dépassent ceux des probabilités démontrent que les pensées, ne serait-ce que sous formes de visualisations, peuvent se transmettre.

Une visualisation peut être imaginaire : imaginer un dessin, une couleur, etc. Mais elle peut être aussi réelle : voir, regarder le dessin, la couleur, etc. à transmettre. Nous avons cinq sens avec la vue, l’ouïe, le toucher, le goût, l’odorat. Il semblerait que les expériences les plus réussies, les plus vérifiables, sont de l’ordre du « vécu » par le corps.

Je relate mes surprenantes expériences de transmission du goût, très réussies sur des sujets en hypnose profonde, transmissions identiques effectuées par plusieurs « émetteurs » en même temps, protocole que j’ai décrit dans mon mémoire de sophrologie.

En URSS ce sont des ressentis de piqures que le récepteur percevait sur son corps, à l’endroit souhaité où piquait le transmetteur.

Plus l’émotion ressentie et vécue par l’émetteur est forte, plus encore le récepteur percevra l’intention dans l’information envoyée avec énergie.

Il en est ainsi dans les Prières.

A la demande de ceux et celles qui en ont besoin, l’Egrégore formé par tous, avec les mêmes intentions sincères, permet ou facilite la réalisation de ces dernières, quelle que soit la distance, et même à l’insu des personnes.

Des expériences ont été faites aux USA et allant dans ce sens. (17) avec des protocoles scientifiques (Médecines extraordinaires No 17. Décembre 2019)

Ces Prières seront d’autant plus efficaces si leurs buts sont d’éclairer les personnes en demande, par l’Intercession d’un Dieu d’Amour qui connait mieux que quiconque les besoins réels de chacun.

Et l’on rejoint les recherches et expériences faites en « double-aveugle » : Même si c’est un placebo et que le médecin et le patient l’ignorent, la molécule peut avoir une efficacité selon les buts recherchés, du fait que l’un et l’autre sont certains que c’est le véritable médicament. De façon identique, dans des lieux charismatiques comme LOURDES, plus la Foi, le souhait conscient mais aussi inconscient de se sentir guéri est fort, évident, certain… plus facilement se produira, pour le malade, le « Miracle ».


Tout ‘Mal Être’ est Psycho-Somato-Spirituel. (A suivre…)



APPEL de Michel Saramito : Pour des raisons personnelles, la secrétaire de notre association, C.E.P.P.I. ne pourra plus s'occuper du site internet, de la diffusion et des réservations des conférences, à raison d’une réunion-partage et une conférence par mois, sauf juillet et août.
Nous sommes donc en recherche de personnes bénévoles qui se sentiraient de prendre sa suite (formation assurée) partageant nos motivations pour continuer de faire vivre le CEPPI (Voir plus haut).
Michel SARAMITO contact@ceppi.fr Tél : 04 93 79 18 30 / 06 30 11 26 43

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N’aie pas peur de la vie…

Par Vimala Thakar

Extrait de la newsletter de Juin 2021 de la ‘Revue 3ème Millénaire’ Et avec son consentement pour le reproduire dans le JAY MA

Vimala Thakar

10 juin 2021 | Catégories : Thakar Vimala (Vimala Thakar)

N’aie pas peur de la vie, c’est ton souffle N’aie pas peur de la liberté, c’est ta vue N’aie pas peur de l’amour, c’est ton être. N’aie pas peur de la vie

Nos vies se déroulent selon un mode séquentiel : fais ceci maintenant et alors cela arrivera. Nous voulons avoir le sentiment d’une continuité, nous voulons nous mouvoir dans le cadre d’un temps psychologique, or ce n’est pas possible.

Dès l’instant où tu arrêtes de bouger psychologiquement, tu permets au mouvement de la pensée de s’arrêter complètement. Le temps s’immobilise, le temps comme mesure psychologique devient totalement inefficace et inadéquat.

Alors on est au royaume de l’intemporel, de la réalité sans mesure. Tu es là dans la nudité de ta conscience, sans concepts, sans pensées, rien, ta conscience est là, nue, sans n’être plus ni quelqu’un ni quelque chose.

Maintenant il n’y a plus rien, ni personne, pas même l’image d’une entité, c’est pur, et c’est ce qui nous effraie.

Nous avons vécu en tant que personne faisant quelque chose, obtenant quelque chose en retour, et ainsi de suite et maintenant n’être ni personne, ni rien, dans l’infini et l’éternité de la vie, nous paraît irréel et cela provoque émotionnellement un tremblement intérieur.

Quoi qu’il arrive, laisse-le arriver. Consens à tout laisser venir, consens à ce que la vie universelle te prenne en charge, car la machine du moi, liée au temps, s’est arrêtée. Consens à ce que la vie universelle te prenne en charge, qu’elle modèle ta vie, qu’elle te bouge, qu’elle te conduise. Non, nous ne sommes pas prêts à cela. Nous avons pris nos vies en mains, nous les avons modelées, moulées, réglées, tu sais ?

« Si l’intelligence suprême commence à transformer ma vie, elle ne m’obéira plus, je n’ai aucun rôle à y jouer ! » C’est ce qui nous effraie.

Nous parlons de liberté et nous continuons à créer des autorités. Nous parlons de liberté et nous continuons à obéir à des stéréotypes. L’autorité et le conformisme nient la liberté, n’est-ce pas ?


Celui qui a peur

Il veut un code de conduite, celui qui a peur de lui-même.

Il veut une religion pour le sauver, celui qui a peur de la vibrante Vie.

Il veut un Dieu pour le protéger, celui qui a peur de la Mort toute puissante. Il veut une Société pour l’aimer, celui qui a peur de l’enveloppante Solitude. Il veut une Vertu pour se purifier, celui qui a peur de la brûlure de la Passion.

Jusqu’à maintenant, ce fût l’énergie mentale qui contrôla l’énergie du corps, mais lorsque cette énergie conditionnée du mental cesse d’agir, alors c’est l’énergie de l’espace, vierge de tout passé, de tout concept, de tout mot, qui commence à agir.

Nous ne voyons pas que c’est le Silence qui est créateur, l’espace qui est créateur, qui agit en nous, que c’est une dimension de notre propre vie. On est stupéfait de découvrir qu’il existait un tel espace immense, un tel silence, une telle détente en nous.

C’est dans le silence que l’on découvre ce que c’est que d’être libre. Se révèle alors une énergie différente, créatrice, qui jusqu’ici était latente, qui imprégnait tout notre être mais n’avait jamais eu l’occasion de se manifester. C’est cette énergie créatrice, le mouvement de cette intelligence en moi, qui est liberté.

Tant que nous n’avons pas découvert cette source de liberté, cette source intérieure, la vie n’a aucun sens. Tout ce que nous faisons est sans vie, sans vitalité, nous ne faisons que répéter les modèles que nous avons reçus. Ce n’est pas vivre, ce n’est qu’un petit bout de vie, un fragment.

Hors de cette prison du fragmentaire, on débouche dans la liberté du silence et de l’espace intérieur, alors soudain, on trouve vitalité, vigueur et intensité. On peut, de façon saine et responsable, négocier avec les modèles de la race humaine, fonctionner avec le monde fabriqué par les hommes, sans être mené et contrôlé par eux, sans en être esclave ; quand c’est nécessaire on fait avec. Quand ce n’est pas nécessaire, le cerveau est tranquille, détendu, on est de retour dans la demeure de l’espace intérieur, sans aucune frontière qui soit, appartenant à la totalité de la vie telle qu’elle est. C’est cette totalité qui est notre demeure, pas la pensée. C’est la divinité de ce silence intérieur qui est notre vraie demeure, c’est là que l’on est censé vivre et boire le nectar de la vie.

Le temps psychologique, que l’homme a créé pour la commodité de son mental, pour que celui-ci se sente en sécurité, n’a pas de réalité. Il n’y a ni passé, ni futur. Ce qui a été est, et ce qui est sera. Ainsi, d’une certaine façon, le passé et le futur sont contenus dans le présent intemporel, dans l’éternel maintenant.

Je ne sais pas si je peux exprimer avec des mots combien la réalité de la vie, l’« être en vie », reste non pollué par toutes les créations humaines. La qualité de cette vie, la qualité de cette « êtreté » n’est pas affectée par les créations humaines. Elle est comme elle a été et comme elle sera toujours.

Vivre, c’est être en mouvement avec la créativité de la vie. Vivre, ce n’est pas imiter, obéir ou répéter.

Vivre, c’est l’émanation de la créativité à travers votre regard, vos mots, votre attitude dans les relations.

L’acte de vivre, c’est la totalité de ton être qui s’exprime et s’épanouit dans et à travers tous tes actes. Et plus tu t’épanouis, plus tu découvres le contenu de ton être, plus cet épanouissement enrichit l’être. Ce n’est pas une théorie, c’est ce que j’ai constaté : la vie s’enrichit des réponses adéquates et la force de l’être intérieur s’accroît. Ainsi vient l’amour de la vie et non la peur de la vie. Je dis bien la peur de la vie car nous avons peur. Nous voulons vivre et en même temps nous avons peur de vivre. Nous avons peur du lendemain, nous avons peur de l’inconnu. Nous nous sentons tellement en sécurité avec le connu que nous ne voulons rien d’autre, nous voudrions prendre le train du connu en marche, la projection du connu, vivre le passé au présent, c’est ainsi que l’on s’imagine vivant. Tout comme nous essayons de projeter le passé sur le présent, nous essayons de projeter et d’utiliser le présent pour l’avenir. Demain n’est jamais là, ce qui est là c’est aujourd’hui, maintenant, ici.


Vivre aujourd’hui pour demain, c’est de la fiction.


La vie n’a pas de temps. C’est l’éternel présent, sans passé ni avenir. C’est si vaste, si gigantesque. Mais l’être humain veut comparer, mesurer, afin de partager et communiquer. Nous avons de magnifiques mesures. Nous mesurons l’espace et l’éternité de la vie. Les kilomètres, les miles, les années, les siècles. Tout ceci n’a aucune réalité, nous vivons dans un monde conceptuel.

Je pense que vivre en société suppose des symboles bien pensés. Sans symboles pour représenter les concepts et les idées, afin de se relier soi-même au monde des perceptions, la vie serait impossible.

Il n’y a donc aucun mal à utiliser des symboles, des mots, des concepts. Mais il faudrait les prendre pour ce qu’ils sont, comme ils sont, sinon, nous serons prisonniers de ce que nous avons créé par commodité.


Silence.

La pensée est un espace qui a une direction, mais le silence est un espace sans direction, sans limitation, sans frontière. On se trouve alors dans un silence non pollué, qui n’a ni passé, ni contenu, sans aucune tension, car il n’y a pas de motivation qui puisse toucher le silence.

Nous n’avons jamais été là. Nous ne connaissons que la quiétude entre deux pensées, la quiétude et la paix entre deux mouvements, deux activités, la quiétude qui suit la fatigue physique ou mentale. Avant de repartir dans une activité nouvelle, nous donnons un peu de repos à notre corps, à notre parole, à notre mental, cela nous connaissons. Mais pas cette réelle relaxation, qui n’attend rien, qui n’attend pas de déboucher sur une nouvelle activité.

Dans ce silence, il y a une détente inconditionnelle de tout notre être. Je ne suis pas là pour acquérir quelque nouvelle information, quelque nouvelle expérience, pour changer quoi que ce soit, pour abandonner quoi que ce soit, je suis juste là dans le fait d’être, dans l’être de la vie, dans la vie. Je suis, simplement.


Ainsi naît la liberté, dans l’oubli de toute tension, de toute intention, de toute direction et de toute interférence du passé.

L’amour de la vie.


Le phénomène de la vie, comprendre la vie, le fait de vivre, le mouvement de la vie, tout cela m’intéresse.

La sécurité ou l’insécurité, le prestige, la respectabilité, tout ce qui est pratique, tout cela n’est pas essentiel. Le principal est de vivre. Si tu aimes la vie, si tu as envie de vivre et de découvrir ce que vivre signifie, alors tu as l’humilité de vivre le peu que tu comprends. Tu deviens une lumière pour toi-même, advienne que pourra. Tu acceptes le risque de vivre selon ta propre compréhension, c’est un défi lancé à ta propre créativité, cette énergie présente en toi. Tant que ceci n’est pas accepté et vécu, le flash de la compréhension ne peut te libérer; car l’esclavage s’immisce dans la vie présente et les relations actuelles. L’esclavage n’est pas une abstraction, ce n’est pas sur le plan des idées et du mental, ce n’est pas un concept, c’est une réalité venant de nos réactions et de nos relations.

L’esclavage vient toujours de moi, de mes actes et de mes réactions, de ce que je fais de moi, des autres et des choses. C’est là, dans la vie, que doit venir la liberté.

Laisse le flux de la compréhension couler dans ta vie relationnelle sans souci des conséquences. Vis cette compréhension, et advienne que pourra, c’est ce qu’on appelle véracité.

Si l’on est honnête, loyal et vrai avec soi-même, on n’a besoin d’aucun gourou, d’aucun maître, d’aucun enseignant, car la compréhension est une lumière née de notre sensibilité. C’est la vie divine en toi qui allume cette flamme de la compréhension.


Ne vis pas de connaissances, mais de compréhension

Hier, la connaissance est morte, aujourd’hui, la compréhension est créatrice Lorsque la compréhension remplit l’aujourd’hui, le futur descend sur la terre Le futur c’est maintenant, il est là, le futur est Éternel Présent.

La vie est un maître, un professeur, toujours présent, dans chaque situation, dans chaque défi, à tout moment. Le Grand Professeur, c’est la communion avec la vie et son mouvement, c’est elle qui nous aidera à apprendre.

Nous ne sommes ni seuls, ni isolés, dans notre quête religieuse de la nature et du sens de la réalité, la Vie nous entoure. Au-delà des structures humaines et de tout ce que l’homme a construit, au-delà des symboles, des théories et des idéologies, il y a la Vie, sa pulsation, son énergie. Nous apprenons à être alertes et sensibles, ainsi à tout moment nous savons toucher la Vie sous le monde, sous le mouvement, sous les faits et gestes.

Nous devons apprendre à être avec notre être, le regarder, l’observer, nous familiariser avec lui, le comprendre ; il nous faut être avec lui dans l’élégance de la simplicité, entièrement libre de tout effort et de toute attente, libre de tout désir de fuite.

Dans le dépouillement de la perception, de la compréhension et de la détente absolue, il y a libération d’une énergie nouvelle, qui n’a ni centre tel que le moi, ni périphérie ou circonférence telle que la connaissance ou tout ce dont on hérite. Cette énergie n’est pas née du passé, mais du silence, de la détente. C’est l’éclosion de l’être qui met un terme à la souffrance.

Dans la cessation du mouvement de la structure pensante, c’est une dimension complètement différente de la vie qui s’ouvre à nous.

Le langage de la vacuité est complètement différent de celui que nous lui avons associé.

L’énergie du vide, l’énergie du silence, est complètement différente de celle des mots, des pensées, des sentiments.

Ce sera très amusant de découvrir la nature de cette énergie, et de voir, pour nous-mêmes, ce que cette énergie provoque dans notre corps et dans notre vie.

Poser l’acte de vivre suppose une compréhension personnelle, et suppose de vivre selon cette compréhension personnelle.

Vivre, ce n’est pas une expression de la connaissance ou de la pensée, ce ne serait que répétition du passé.

Vivre est une expression de la compréhension personnelle.


N’aie pas peur de la vie, c’est ton souffle N’aie pas peur de la liberté, c’est ta vue N’aie pas peur de l’amour, c’est ton être.


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Le titre original du livret est « Fear not life », © mrs Frankena-Geraets, Blaricum Holland 1989, ISBN 90-72996-20-8.

Traduction par Patrick Delhumeau.

Emprunté au site Français consacré à Vimala Thakar

Extrait de la newsletter de la ‘Revue 3e millénaire’.

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Nouvelles

Jacques VIGNE a repris son bâton de pèlerin pour sa ‘Tournée 2022’ en Europe et en ‘présentiel’. Entre temps, il anime toujours beaucoup de visio-conférences Zoom, dont vous avez tous les détails sur ses deux sites : le site ‘historique’ www.jacquesvigne.com et le nouveau site www.jacquesvigne.org (habilité à recevoir les dons). En récapitulation : ses méditations guidées sur ZOOM, la présentation de ses livres par son éditeur Libanais Lwiis SALIBA, ses contacts en direct de l’Inde avec Pushparaj PANDEY à Kankhal où se trouve le samadhi de Mâ Anandamayî et où vécut longtemps Swami Vijayânanda, les interviews de Tenzin PALMO en direct de l’Himalaya, qui ont été suivies par des centaines de participants et dont un livre sera tiré. Sans compter dernièrement ses premières interventions sur ‘Instagram’ (Voir plus bas). Nous travaillons également au dit programme Zoom concernant la période actuelle et ses suites. Voici quelques indications pour s’y inscrire :

Visio-Conférences ZOOM de Jacques Vigne

Ou lien direct : https://us02web.zoom.us/j/3050782130 ID de réunion : 305 078 2130

- La participation par visio-conférence ZOOM est ouverte à tous sans inscription préalable

La participation financière est de 10€ minimum ou plus par atelier.

Nous faisons confiance aux participants pour cotiser directement sur le lien du nouveau site de Jacques Vigne : https://www.jacquesvigne.org/donations (L’ancien site reste en fonction) avant ou après chaque session en indiquant leurs nom, prénom et la date de l‘événement.

-Il est possible de regrouper en un seul don la participation à plusieurs ateliers. -Merci d’inscrire vos nom et prénom et la (les dates) de votre/vos participation.s.

Jacques Vigne transfère une partie des revenus de ses tournées vers l’Inde et le Népal à travers l’Association Humanitaire Himalaya : www.humanitairehimalaya.com

Voir le programme détaillé sur ses deux sites

Si vous souhaitez être tenus au courant en en temps réel des nouveaux programmes du DrJacques Vigne et recevoir de temps en temps des textes ou articles qu’il vient d’écrire,n’hésitez pas à vous inscrire automatiquement en envoyant simplement un mail à : jvigne.liste@gmail.com

Beaucoup de livres à signaler en ce moment :

  • William NERIA : Docteur en philosophie de la Sorbonne (Paris IV), nous informe de la sortie de son dernier livre, Le chant de la Kundalini Métaphysique (voir extrait plus haut) préfacé par le professeur François Chenet (Sorbonne Université). Ce livre est le premier ouvrage stricto sensu de philosophie occidentale sur la Kundalini. Il redéfinit le paradigme de la Kundalini en nous faisant découvrir son sens profond et originel. Aucune connaissance en philosophie indienne n’est requise.
    Si vous souhaitez signaler sa sortie ou en faire une recension pour une revue, un blog, une radio ou une chaîne Youtube, faites-le-moi savoir.
    Si vous souhaitez m’inviter pour approfondir ce thème en séminaire ou conférence, contactez-moi. neriawilliam@yahoo.fr
    Si vous voulez l’acquérir, commandez-le en librairie, il sera mieux diffusé ! Autrement, librairie Amazon :
    www.amazon.fr/chant-Kundalini-Métaphysique-William-Néria/dp/2343237832/ref=asc_df_2343237832

    Par ailleurs, voici mes deux livres précédents :
    - Plotin, Shankara, Spinoza. Le dépassement de la raison et l’expérience de l’Absolu. Préfacé par François Chenet, Les Deux Océans, 2014.
    - Le mythe de la caverne. Platon face à Heidegger. Préfacé par Thomas de Koninck Cerf, 2019.
  • Jacques VIGNE a accepté de faire la préface d’un nouveau livre de Geneviève KOEVOETS (Mahâjyoti) (en coordination avec Gilles ERMIA). Il s’agit d’un Récit/témoignage’ chronologique et anecdotique à travers son vécu, concernant la belle époque du cinéma italien et international, au fil des souvenirs de ses nombreuses ‘tranches de vies’ dans ses nombreux métiers artistico-culturels…Ce livre est parti d’une ‘Enquête de fond’ de Gilles Ermia, menée au départ sur l’histoire du ‘doublage français’ qui fut fait à Rome durant les plus belles années du cinéma italien. Le livre, véritable ‘Revival’, s’intitulera ‘Du cinéma à la spiritualité’ (Tous les chemins sont passés… et passeront par Rome)’. On y retrouvera beaucoup de personnages connus, notamment Jean E. LOUIS notre regretté traducteur récemment disparu qui avait fait une jolie carrière d’acteur à Rome et à qui le livre est dédié…Cet ouvrage, illustré de photos, sera publié par Luc Vidal pour les ‘Editions du Petit Véhicule’, tout comme le premier livre (’spirituel’ dans les 2 sens du terme), de Geneviève ‘Voyage Intérieur’ (editions.petit.vehicule@gmail.com ) à Nantes. Tel : 02 40 52 14 94 (Ce livre vient d’être envoyé au ‘maquettage’ pour une parution rapide)
  • Un livre sur Jacques VIGNE est terminé également. Jacques sera ‘vu’ par Geneviève (Mahâjyoti), son assistante bénévole depuis désormais 20 ans… Ce ne sera pas une biographie, mais le reflet (écrit par Geneviève et illustré de photos inédites) d’une période de vie vécue dans l’énergie de la transmission spirituelle, avec un clin d’œil à sa vie personnelle, dans l’humour, les voyages, les ‘satsangs’ de l’enseignement par Zoom, les témoignages et les révélations parfois...Marc De Smedt qui est l’éditeur de Jacques depuis 30 trente ans, a accepté de le lire pour en écrire la Préface. L’édition sera sans doute faite sur papier et en e-book également. Le titre : Jacques VIGNE, Une vie de passeur…entre l’Orient et l’occident’. Nouveau : (François MOCAER, pour ses Editions UNICITE, en programme la sortie pour le 20 Mai).
  • Etrange synchronicité : L’accord pour la mise en route de ces deux livres (ci-dessus) s’est produit en même temps, le même jour, à la même heure…(Mahâjyoti)
  • Jacques Vigne a en préparation le livre Méditation contre la douleur’ chez son éditeur Albin Michel.
  • Continuons avec cette info de dernière minute de la part du psychiatre Thierry Delcourt : la parution d’un roman dont l’intrigue se tient en partie en Inde en hommage au voyage fait sur place avec Jacques Vigne, psychiatre comme lui. De Pandabar à Delhi, puis Bénarès, Balaji et enfin Haridwar. Bref ça devrait nous plaire. Le titre : ‘Pour que naisse Amrita’. Édition L’Harmattan. /http://www.thierry-delcourt.fr/
  • Un beau livre sur Mâ Anandamayî vient de sortir : ‘Mère se Révèle’première période de ‘Matri Lila’ 1896-1932, compilée par Bhaîjî (Jyotish Chandra Roy)-Editions UNICITE – Préface de Jacques VIGNE - Traduction par Ghislain CHETAN du livre en version anglaise ‘Mother Reveals Herself’.
    C'est un livre exceptionnel qui retrace la vie de Mâ durant ses 30 premières années et qui a été transmis à l’éditeur par l'ashram de Mâ. En voici le lien pour le commander : http://wwweditions-unicite.fr/auteurs/BHAIJI/mere-se-revele/index.php
    On peut aussi le commander en librairie.
    Śrī Śrī Mā Ānandamayī (la Mère imprégnée de félicité) est omniprésente, sans frontières ni limites, embrassant toutes les dimensions de l’espace et du temps que décrivent les Vedas. L’état spirituel exceptionnel et affermi de Bhaiji lui permit de saisir l’ampleur infinie de l’Être véritable de Mā. Les questions qu’il posa à Mā, lesquelles constituent la base de ce livre, illustrent sa compréhension des différents aspects de l’évolution spirituelle et de leur essence, et sa reconnaissance de l’importance de conserver des archives authentiques pour la postérité. Nous avons la chance de pouvoir, grâce à ces archives, connaître la « līlā » de Śrī Śrī Mā Ānandamayī depuis Son enfance jusqu’à l’achèvement de Sa « sādhan līlā » — une période qui s’étend sur trente-six ans (de 1896 à la mi-1932).

Le livre précieux de la méditation, Ed. Unicité


  • Le livre précieux de la méditation : Voici un ouvrage précieux puisque l’auteure est autant issue des sciences humaines que de quarante ans auprès de maîtres authentiques de l’Inde, du Tibet, de la Thaïlande et de Bali. Cet ouvrage ouvre sur un espace profond autant pour les méditants de longue date que pour les débutants. Elle retrace les réflexions essentielles à toute personne « s’asseyant sur le coussin » et se levant ensuite pour vivre une vie sensée et éthique. Vous y trouverez des Méditations « précieuses » guidées en fin d’ouvrage. Pour y accéder, le chemin initiatique nous pose devant ce besoin de réflexion sur notre nature profonde et la quête de réalisation afin de donner sens … aussi à la pratique de la méditation. Sa tradition (tibétaine) lui ayant permis de gouter à la nature de son esprit (Mahamudra), elle a développé une vision « épurée », directe et chaleureuse.
    « Méditer c’est s’engager totalement "corps et âme" pour se retrouver, pour naître "une seconde fois" par la verticalité, (…). Méditer n’est pas une mode, cela répond à un besoin profond. Y répondre c’est honorer notre noblesse intérieure. Se tourner vers le silence intérieur est un acte global, une posture unificatrice qui s’inscrit depuis des millénaires dans une éthique de l’action, de la parole et de la pensée. (…) L’instant libère ! »
    Sahaj Neel (de nom français Florence Pittolo) est chercheuse en sciences humaines entre la France et l’Asie, où elle a enseigné à l’université. Elle a habité en Inde où elle conjuguait un travail sur les droits humains de la femme en contrat pour les gouvernements et la recherche et sa dédicace à la présence subtile de maîtres authentiques tels que Ramana Maharshi à Arunachala, S.E. Beru K. Rimpoché, et l’actuel 17e Karmapa T.T. Dorjé en ce qui concerne le Vajrayana. Elle s’est engagée dans des enseignements initiatiques tibétains, advaitins, taoïstes et balinais depuis plus de trente ans. Elle collabore avec Jacques Vigne à des retraites liant neurosciences et traditions, notamment pour personnels soignants et enseignants de yoga. Elle a longtemps co-organisé des enseignements mahayana en France pour de nombreux publics, puis ses maîtres lui ont demandé d’enseigner la méditation. Auteure et conférencière, elle est également danseuse sacrée de l’Inde, sous son nom initiatique Sahaj Neel, et chorégraphe. Elle est à l’initiative de l’élan mondial Femme Gardienne d’O, intowater.org, et de retraites sur « L’eau, miroir de notre nature originelle ». Elle suit individuellement et en groupe des chercheurs spirituels.
    « Elle transmet ses expériences non duelles avec authenticité, humour et avec une surprenante profondeur. » En cours de publication : Les Tao de l’Eveil, écrit actuellement avec Jacques Vigne une commande sur Méditation et Douleur. Elle vient de publier Méditer Enfants-Parents et Le Manifeste pour la nouvelle Humanité.
  • Plusieurs livres de Florence Pittolo (Sahaj Neel) sont enfin publiés et disponibles. Pour les deux premiers : deux thèmes différents, deux matières à résonnances créatives : « Le Manifeste pour la Nouvelle Humanité-Ecoute Petit Homme ». Et D’autre part : « Méditer Enfants-Parents. S’épanouir dans l’apaisement et la joie d’être ensemble ». En Bonus, cinq contes à partager ensemble.
    Comment les obtenir ? Ils sont pour l’instant à commander sur le site :

    EDILIVRE.com
    : https://www.edilivre.com/cart/
    Bientôt sur Amazone et la FNAC !

    Florence
    Pittolo, Dr. en psychologie, en psychologie sociale, chercheur universitaire, chargée de formation en santé publique pour les ministères, pratique en cabinet libéral.
  • Continuons par les ‘LIENS’, rappelons celui qui ouvre sur les deux ‘Livres AUDIO’ de Swami Vijayânanda notre vieux Maître : ‘Un Français dans l’Himalaya’ et ‘Un Chemin de Joie’, qui furent enregistrés fin 2018 avec les voix de Jean E. LOUIS (voir notre ‘Editorial’ des N°137 et N° 140) et la voix de Geneviève (Mahâjyoti). Tous deux avaient travaillé ensemble à Rome dans la postsynchronisation il y a quelques années. Voici le lien :https://drive.google.com/open?id=1-8TkFAMzA7Mg_9GC2oD6zMT1oaN9POjl
  • Le Dr Jacques VIGNE pour la première fois sur ‘INSTAGRAM’ dans les Dimanches de printemps 2022 - Depuis le dimanche 6 Février jusqu’au dimanche 29 Mai, désormais tous les dimanches après-midi de 18 heures à 18h30 - Les programmes et thèmes détaillés sont sur ses deux sites. Ensuite pause de fin de printemps. (Dimanche 17 : Pâques, pas de session). Voici le lien du compte à suivre : https://www.instagram.com/jacquesvigne108/
  • Bonjour Geneviève, Je m’adresse à vous et en votre qualité d’assistante de Jacques Vigne. Je m’appelle Agnès et j’enseigne le yoga en Charente-Maritime. J’ai toujours été touchée par Jacques Vigne qui m’a beaucoup aidée dans mes cheminements.

    Aujourd’hui, j’ai ouvert un lieu d’accueil pour des stages en résidentiel et j’aimerais privilégier l’accueil des personnes que j’admire ou qui m’ont aidée. Vous trouverez ici l’adresse de notre site : www.lamaisonwelcome.fr - Si quelqu’un est intéressé, nous lui ferons parvenir un devis.

    Je vous souhaite le meilleur. Bien à vous – Agnès




Nous sommes désormais dans la nouvelle période d’abonnements
pour 3 ans...de Mars 2021 à Mars 2024

Les renouvellements sont toujours possibles
(Marche à suivre en général)

Le N°116 du printemps 2015, fut un ‘Numéro Spécial’ dédié aux 30 années d’existence de notre brochure ‘JAY MA’ et à Atmananda qui en fut l’inspiratrice. Merci aux nouveaux inscrits, et aux fidèles de rester dans la Grande Famille de Mâ !

Les personnes désireuses de s’abonner au JAY MA peuvent prendre leur abonnement ‘en vol’ à n’importe quel moment…Les numéros arriérés leur seront envoyés.

Merci à tous ceux qui rejoindront ‘en route’ l’expérience du ‘JAY MA’ et qui s’inscriront pour ces trois années à venir, auprès de José Sanchez Gonzalez pour la partie administrative. Attention nouvelle adresse postale : 316 chemin du Puits 84110 Saint Marcellin-lès- Vaison – nagajo3@yahoo.fr – 0634988222 et ensuite auprès de Geneviève (Mahâjyoti) qui en gère bénévolement l’édition, pour qu’elle puisse procéder aux envois en vous remettant sur ses nouvelles listes : koevoetsg@orange.fr. N’oubliez pas de l’aviser afin de recevoir les JAY MA…sinon, ils ne vous parviendraient pas ! Identifiez-vous bien auprès de José également et n’oubliez pas de lui communiquer votre EMAIL pour qu’il puisse en aviser Geneviève afin de lui communiquer les inscrits… (Ce qui est souvent oublié !)

La brochure reste toujours au prix de 1 Euro symbolique par exemplaire trimestriel envoyé par email, soit 4 numéros par an. Le renouvellement ou l’inscription se feront toujours automatiquement et cette fois-ci pour 3 ans (au lieu de deux). Il faudra donc envoyer à José, un chèque de 12 Euros au nom de Jacques Vigne, pour couvrir les trois années à venir. Les numéros arriérés seront toujours envoyés par Geneviève (Mahâjyoti) à tous ceux qui s’inscriront en cours de route, à n’importe quel moment.

Cette brochure fut créée il y a 30 ans... Elle représente un lien d’amour avec l’Inde, avec Mâ, les Swamis, les lectures, les retraites, les voyages, les témoignages, à travers la composition bénévole qu’en fait Mahâjyoti, avec la supervision de Jacques Vigne. Mahâjyoti, a une « Lettre d’infos » à votre disposition sur demande, pour bien comprendre la marche à suivre et pour ceux des pays qui n’ont plus de chéquiers.



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Table des matières


Paroles et Souvenirs de (Rencontre avec Anandamayî - Les Sages de l’Inde - Par Swami Kriyananda) 3ème partie.

Hommage à Pierre Rabhi qui nous a quittés… (Par Geneviève-Mahâjyoti)

Hommage à Thich Nhât Hanh qui a quitté son corps… (Par Jacques Vigne)

Anandamayî disaitJe suis votre petit enfant’ (Par Jocelyne Hochet)

A propos du livre Ce corps’ (Paroles de et de Jésus-Par J-C Marol et J.Y Leloup))

L’Esprit de Service (Par Jacqueline Bolsee-Pleyers)

La rivière et l’océan (Extrait de la lettre N°40 de Jean Pélissier)

Quintessence (Pensées positives, télépathie, prières Par Michel Saramito)

N’aie pas peur de la vie (Par Nirmala Thakar)

Nouvelles et annonces de livres

Renouvellement du JAY MA pour Trois ans De Mars 2021 à Mars 2024…

Table des Matières