Extrait
chapitre
numéro
88

JayMâ-n°143

Cette brochure représente un lien d'amour avec l'Inde, avec Mâ, avec les Swamis, les lectures, les voyages...

Jay Mâ N° 143

Hiver 2021

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‘Paroles et Souvenirs de Mâ’

Rencontre avec Mâ Anandamayî

(Les Sages de l’Inde)


Suite et nouvelles paroles de Mâ et sur Mâ…
écrites en 1959 par Swami Kriyananda

Mes premières rencontres avec Mâ Anandamayî (Suite…)

Février 1959

A l’origine, ce récit a été publié dans Ananda Varta, en octobre 1983

Les textes qui suivent ont été tirés d’une très longue lettre que j’ai écrite – mais que je n’ai jamais terminée – aux moines SRF de Los Angeles, d’après les notes que j’avais prises à la fin de chacun de mes entretiens avec Mâ, ainsi que d’après les récits qui ont été faits par Mohini Chakravarty, un disciple SRF-YSS.
Swami Kriyananda


Vendredi soir, 13 février

Je renvoyai mon voyage pour Madras, de manière à profiter au maximum du séjour de Mâ à Calcutta.

Le vendredi soir, je retournai à l’ashram d’Agarpara, en compagnie de Mohini ; mais sans le reste du groupe. Mâ me demanda une nouvelle fois de chanter. Alors je chantai : « Blue Lotus Feet » et « Will that Day Come to Me, ? Peu après, toujours persuadée que c’était moi et non pas Daya Mata, je suppose, qui avais demandé un entretien, elle me demanda si je voulais la voir en privé. Gêné, tout d’abord, de lui prendre son temps, je déclinai son invitation, mais je me ravisai presque aussitôt et je lui dis : « Oui. »

Mohini vint avec moi dans la salle des entretiens pour faire office de traducteur. Mais une fois arrivé là, je ne trouvai rien à dire ! Je n’avais plus aucune idée ! Et puis je finis par me souvenir que frère Turiyananda, en Amérique, m’avait dit que la seule chose qu’il désirait de l’Inde c’était la bénédiction de Mâ et un quelconque objet lui ayant appartenu. Je fis alors part de sa requête à Mâ.

« Très bien, » dit-elle.

« Et aussi, » poursuivis-je, me rappelant un problème qui me tourmentait, « j’ai eu des difficultés avec ma sâdhanâ, ces dernières semaines. Pourrais-je...avoir votre bénédiction et peut-être...un conseil ?

Mâ répondit : « Pensez toujours que la Grâce Divine est avec vous. Tout dépend de cela. Vous ne la trouverez jamais en vous contentant de la désirer. » Elle fit une pause et poursuivit : « Maintenant dites-moi quel objet, m’ayant appartenu, vous voulez que je vous donne ? »

« Mâ, c’est à vous de me le dire. »

« Non. Prenez ce que vous voulez – un drap, un châle – n’importe quoi. »

J’hésitai.

« Seriez-vous gêné de demander quelque chose à votre propre mère ? »

« Mais moi je ne sais pas ce qui sert le plus...»

« Je n’ai besoin de rien ! »

« Je vous en prie, demandez à l’une de vos disciples de choisir pour vous. »

Mâ répliqua avec fermeté : « Non ! C’est vous qui devez choisir ! N’êtes-vous pas moi-même ? »

Alors je décidai d’opter pour une chose aussi modeste que possible : « Très bien Mâ, pourrais-je avoir un mouchoir ? »

Aussitôt une assistante se leva et alla me prendre un mouchoir. Réalisant tout à coup combien il eut été merveilleux d’avoir un souvenir pour moi aussi, j’ajoutai précipitamment : « Mère, pourrais-je avoir deux mouchoirs ? »

Tout le monde se mit à rire.

Mâ retira son châle et me le tendit : « Tenez, c’est pour vous. Je m’en suis servie pendant cinq ans ». Elle me regarda avec affection. Puis, son « humeur » étant de me donner plus encore, elle dit à son assistante de m’apporter également un bouquet de fleurs. Après quoi, indiquant le châle, elle me dit : « Drapez-vous dans ce châle. Mais rappelez-vous toujours que Nama – le nom de Dieu – est la plus belle chose dans laquelle vous puissiez vous draper. »

Submergé par l’émotion, je pressai le châle contre mon cœur pendant quelques instants. Puis je dis à Mâ : « Nous avons tous le sentiment que ce n’est pas la première fois que nous vous rencontrons. »

Elle dit alors : « Plus vous progresserez dans la méditation, plus vous vous identifierez à moi. »

Je lui demandai : « Mâ, pourriez-vous me donner quelques conseils pour ma pratique spirituelle ? »

Mâ me répondit : « Pratiquez tout le temps le japa. Occupez votre esprit en chantant le nom de Dieu et vous n’aurez plus le temps de penser à rien d’autre qu’à cela. Dites ‘Hari ! Hari !’ » Puis elle frappa joyeusement ses deux mains l’une contre l’autre, comme pour signifier qu’avec la pensée de Dieu, toutes les choses de ce monde disparaissent. « Ou n’importe quel autre mantra que vous aimez. Empli de la joie de Dieu, vous vous rirez de tous les dangers ! »

Captivé par ses paroles, je lui dis : « J’aimerais prendre le nom de mon Gourou. »

« C’est très bien, » dit-elle. « Tout ce à quoi vous parvenez, vous y parvenez grâce à sa bénédiction. »

Je sentais un grand bonheur en moi. Je fermai les yeux et entrai en méditation. Tandis que je méditais, Mâ échangea quelques mots avec Mohini qui lui dit que mon groupe et moi-même avions l’habitude de méditer cinq ou six heures par jour.

« Je m’en rends compte, » dit-elle. « Vos frères et vos sœurs sont bien avancés sur la voie spirituelle. En particulier Daya Mâ qui jouit d’un calme, aussi bien intérieur qu’extérieur, qui est remarquable. »

« Vos paroles sont si bonnes, Mâ. »

« La bonté ne peut que susciter la bonté » dit-elle avec douceur.

Elle me tendit le bouquet qu’elle avait demandé pour moi, ainsi qu’un mouchoir. Puis elle ajouta à cela un grand essuie-main. Une vague d’amour emplit mon cœur.

« Tomar chele khub kusi, » – lui dis-je en partant – « Votre enfant est très heureux ! »


Traduit de l’anglais par Jean E. LOUIS

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Hommage à Frère Antoine

Qui vient de nous quitter le 22 Octobre…à 98 ans !

Nous étions allés, en 2016, Jacques Vigne, mon compagnon Jean et quelques amies et amis, rencontrer Frère Antoine dans sa grotte du Rocher de Roquebrune-sur-Argens, dans le Var…Ce petit homme de plus de 90 ans alors, au teint frais et rose sous sa frange et aux grands yeux bleus rieurs, nous avait ravis par sa verve souvent impertinente à l’égard du ‘système’…Il ne mâchait pas ses mots, même à la télévision lorsqu’il avait été interviewé lors d’une grande émission en public il avait fait sensation ! De chez lui j’avais ramené cet écrit que j’ai depuis épinglé à ma porte comme il l’avait lui-même affiché à l’entrée de sa grotte…Je vous le propose, en souvenir :

L’Extraordinaire ?

« A notre époque extraordinaire, il faut une génération extraordinaire »

L'Extraordinaire ?

C’est être content de ce qui nous est donné au lieu de pleurer ce qui est perdu
C’est être de bonne humeur quand tout est ennuyeux et difficile
C’est être souriant quand tout le monde est grognon…
C’est servir d’appui au lieu de chercher à s’appuyer
C’est voir le beau malgré le médiocre et le laid
C’est consoler au lieu de se perdre en pitié
C’est espérer quand tous se découragent
C’est croire quand tout le monde doute
C’est vibrer dans un milieu amorphe
C’est aimer dans un milieu hostile

Frère Antoine et Geneviève / Mahâjyoti

L'entrée de sa "grotte" à Roquebrune-sur-Argens (Var)

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Suite des phrases de
Mâ Ananda Mayi

recueillies par Nicole Archambault
dans les ‘ateliers’ qu’elle a présentés à Nantes
dans le cadre de son Association ‘Yogarasa’
www.yogarasa.fr – 06 23 83 08 50 - 02 40 29 35 96


A propos du livre ‘Ce Corps…’
(Que nous incorporerons bientôt dans le JAY MA)

« Dans la vision réelle » a dit Mâ, » il n’y a pas UN-QUI-VOIT et le VU, la vision réelle est sans yeux ». En elle il n’y a pas place pour la di-vision (commentaire de J-Cl Marol)

« Dans son jeune âge ‘ce corps’ ne pouvait que s’incliner devant chaque créature : insecte, moustique, chien, chat. Il faisait cela en pleine conscience de la présence de l’Être Suprême »

Mâ Ananda Mayî n’est pas née à l’aube du 1er mai 1896 et n’a pas quitté « Ce corps » un crépuscule du 27 août 1982.
Elle EST « Ce corps ».
On l’a parfois appelée Corps de l’univers, Corps du Bien-Aimé, Corps du Bouddha, Corps du Christ.
Elle est en nous, que l’on sache l’entendre ou pas.

Commentaire de J-Cl Marol

Elle dit elle-même « Je suis les os de vos os, le sang de votre sang. Telle est la vérité .Croyez-moi, je ne dis jamais de mensonge. »

« Il vous est loisible de vous servir de l’univers ou de le servir. Vous en êtes l’usager mais aussi l’expression »

« Ceux qui ne cherchent pas à se connaître, se suicident à chaque instant. »

« Pour le Suprême, il est possible d’être toute chose et rien du tout »

« Chacun existe pour remplir une fonction particulière »

« J’existe avant qu’il y ait création, maintien, extinction du monde »

« Chaque chose, chaque être est présent partout et en tout temps »

« Dieu se révèle là, partout, où que vous soyez »

« Nous nous connaissons bien peu les uns les autres. Mais Dieu nous connaît tous. »

« Le privilège rare que représente un corps humain vous a été donné à la seule fin de suivre une discipline pour réaliser votre divinité »


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Paradoxe de

Par Jacqueline Bolsee-Pleyers

Merci, Geneviève-Mahâjyoti, pour le Jay 141.
J’apprécie beaucoup ton conte : La Présence de l’absence…
Cette confrontation entre ignorance et Connaissance est à la fois grave et drôle…
La stupeur de l’auteur italien face à l’Essence à découvrir dans… (pour lui) rien, le vide, me fait penser à un Monsieur rencontré au cimetière du Père Lachaise, au pied du Samâdhi de Swami Vijayânanda (je t’en avais parlé il y a quelques années).
Il m’avait dit avoir fait la connaissance de celui-ci par internet et en avait été si bouleversé qu’il avait consulté un médecin… ?
C’est à peine croyable mais bon à savoir ! Ce qui est tellement évident pour l’un, peut tout à fait être du jamais vu, jamais effleuré pour l’autre. Nous n’imaginons pas à quel point ‘l’autre est un autre’ !
Et comment s’aimer les uns les autres, sans cet acquis psychologique ?!
Reprenons notre histoire vécue au Père Lachaise. Je pense qu’il y avait dans cette situation l’impulsion d’une intuition transmise par Swami Vijayânanda.
Celui-ci du haut de l’au-delà savait que cet homme avait besoin ici-bas d’être accompagné spirituellement dans sa vie professionnelle à la fois vaste, tentaculaire, et aux conséquences importantes… et qu’il était aussi suffisamment ouvert pour entrer dans le jeu, jeu au sens de lilâ’… terme utilisé par Mâ.
Ces considérations ne sont que des supputations car nous n’avions échangé que quelques mots…

L’histoire de Terayama est absolument bouleversante.
Tandis que nous souillons l’atmosphère, flanquons sans vergogne notre CO2 à la tête de l’univers, la Beauté Végétale, elle, le nettoie dès l’aube afin d’accueillir dans la pureté l’éveil de l’astre céleste et par conséquent du règne animal…
Quel respect !
Et dès la première bouffée d’oxygène soufflée dans leur nez ( !) les oiseaux, en échange, offrent le plus merveilleux des MERCIS : Un CONCERT.
Je me demande souvent si Darwin ne s’est pas trompé de sens dans son étude de l’évolution… ?
Théorie très juste, je l’ai étudiée de A à Z, anatomie interne et externe de chaque représentant du monde animal et il y en a, tu sais, des familles, embranchements, sous embranchements, sous sous embran…!
Mais pas un seul mot n’a été prononcé sur la présence de la Présence en ceux-ci !!!?
Il est vrai que l’âme d’un unicellulaire ?... d’une étoile de mer ?... d’un lombric ?…
Quoique mon amie… certains savants ont découvert que la matière inerte n’était pas indépendante de la Conscience humaine.
Ils ne parlent pas ici de la conscience ordinaire mais d’un niveau plus subtil qui Transcende tout… (Selon les termes utilisés par l’évêque de Nice. Voir Jay 139.)
Donc si un vulgaire caillou est pourvu de notre belle Richesse, notre lombric, lui, en plus pourvu de cinq paires de cœurs, peut très bien se trémousser allègrement en ce lieu Divin !
Ce n’est pas une plaisanterie, Geneviève, la circulation sanguine du ver de terre est lacunaire mais il possède cinq paires de cœur… ???
On peut toujours avoir besoin d’un plus petit que soi, respectons donc cette provision de… heu… en cas de transplantation cardiaque ben… !!!

Aaaaah, Geneviève, que n’est-on oiseau !
L’être humain est tellement éloigné de cette Source de joie pure, sans objet, symbiose spontanée avec l’Infini, Unité spirituelle.
L’oiseau n’est plus l’oiseau, l’arbre n’est plus l’arbre, ils sont tout simplement Un dans la béatitude éternelle, totale, du début de la création !!!…
Quelle leçon !!!
Une preuve supplémentaire de l’existence de l’Autre Dimension…Cet exemple est tout le contraire de la vie de Térayama.
Avant sa maladie il courait comme un fou dans l’absence et paf ! Le voici enfin ramené ici, non seulement vivant mais Vivant, Unifié
Il est revenu à sa propre Présence d’où le miracle de sa guérison. Si la chose est possible peux-tu dire à Jocelyne Hochet qui doit être merveilleuse aussi car on ne peut comprendre une œuvre d’art (la nature en est le sommet) sans être à la fois celle-ci et l’auteur de celle-ci.
Peux-tu dire à Jocelyne Hochet, disais-je donc : « Un grand grand grand merci… un oui oui oui au Silence…
Et une légère précision au sujet du terme en ‘EBULLITION’ : J’ai flanqué le ‘Dieu T.V.’ à la poubelle il y a une trentaine d’années.
Bien sûr il y a certainement des émissions qui ceci… des émissions qui cela… Mais pour les atteindre il faut, que dis-je, il fallait franchir un mur d’agitations, d’astuces manipulatrices, de bruits, d’idioties, d’obstacles obscènes… de conseils alléchants : « Comment souffrir plus ?… Suivez le guide… »… et j’en passe.
Phénomène aussi grave sinon plus que n’importe quelle forme de ‘covid’ !!! » La télévision tue l’âme, le covid la libère…

« La mort est un raccourci qui mène au Réel », comme dit Platon ou Socrate ?
Cela fait donc du bien de lire le Jay Mâ…
Merci à toi aussi, Geneviève.

Voici un texte pour le prochain. Tu m’avais dit lors du premier envoi : « Si tu pouvais m’en pondre un comme ça tous les trois mois… »
Je t’obéis donc avec joie. Ces quelques lignes expriment un paradoxe.
Si tous les oiseaux offrent leurs concerts en épousant le souffle de la nature tout entière donc dans l’Unité Totale, l’homme, lui, élimine à tous les coups la dernière note de ses concerts… il la sépare de l’Unité Totale
Mais lis plutôt…
Je t’embrasse de tout mon cœur.


Jacqueline.

Paradoxe


« …Le monde n’est pas un lieu de bonheur.
Réfugiez-vous aux pieds de Dieu,
c’est que vous trouverez la paix. »
Mâ Anandamayî


Si la pierre philosophale transmue la dureté de la matière en éclats de lumière, le don musical, lui, transmue l’aigreur des cœurs en perles de prières.
« Il est inutile d’espérer connaître la paix et la sérénité dans ce monde-ci. Efforcez-vous seulement d’être avec Lui, insiste Anandamayî. » Ce que nous fîmes…

Aum… Aum… Aum… La cloche chante la Beauté de l’appel.
L’humanité tend l’oreille.
Elle répond.
L’attirance Spirituelle s’exerce.
La salle est comble.
Le mystère s’accomplira, nous n’en doutons pas, ne sont-ils pas là pour ce faire ? Cette direction sacrée ne pourra qu’être suivie.
Suivie ?
Méditée, point de séparation ici.
L’ânanda s’offre aujourd’hui au pied de la Splendeur Infinie des voix humaines, au-delà des cycles infernaux des hauts et des bas de la vie. Mâ Anandamayî ne nous a-t-elle pas dit que : « La meilleure façon d’atteindre la paix et la sérénité c’est de rester sur la voie qui convient bien à la méditation sur Dieu. » Nous y sommes, tendons nos pavillons. Chut… Le chef se livre :

« … Blablabla…Le thème du concert : ‘Chantons la paix’… Blablabla… Place à la musique. » La mélodie nous emporte avec douceur tandis que le Silence créateur du son sous-tend l’harmonie. Point de bruit en cet espace. L’univers des phénomènes s’efface. Les âmes lévitent. L’extase n’est pas loin. Les auditeurs unis dans un même Cœur, saisissent l’importance de l’heure…
Le miracle espéré s’accomplit tandis que, déjà, le concert s’achemine vers…
Oui, il se termine. L’instant n’est plus que Silen… Clac… Un tonnerre d’applaudissements aussi sec que le claquement du fouet s’engouffre, annihile l’intime bienfait, tire vers le bas le vécu Transcendant. Il tombe telle une guillotine, coupe la parole à l’éloquent Silence, l’assassine.
Ce vacarme endiablé… Tac… Tac… Tac… Tac… véritable arme à répétition, tue la dernière note de ‘chantons la paix’. Il extermine le dernier son, le plus noble, le plus beau, celui qui se tient debout jusqu’au bout, n’éteint jamais le flambeau avant d’avoir tout donné telle notre cloche intarissable qui chantait… et dansait l’appel sacré : Aum…Aum… Aum… m… m…m…

Les applaudissements détruisent le plus précieux des dons, la Paix qu’on emporte avec Soi

L’humanité se meurt de manque de plénitude intérieure et non de manque d’usage ! La carence spirituelle est la racine de tous les maux d’où l’importance de l’Art.

« La seule manière d’atteindre la sérénité c’est de faire entrer Dieu dans votre cœur », confirme Mâ Anandamayî.


Jacqueline Bolsee-Pleyers

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Le chant de la Kundalini

Métaphysique, Paris, Harmattan, 2021, 192p. (19 euros)
De William Néria

(William Néria est Docteur en Philosophie, écrivain et conférencier. Il s’interroge sur la constitution de ce qu’est la métaphysique au travers d’un cheminement intérieur. Il questionne les philosophies occidentales et indiennes, ainsi que les mystiques religieuses).

La Kundalini, secret des rishis, nimbée d’un grand mystère, connue autant que méconnue, demeure une énigme. Insaisissable, hymnes et traités peinent à la décrire, la dépeignant comme un objet, une faculté, une plante ou une divinité. Principielle, la pensée indienne l’adoube comme source de toutes vies, de toutes grâces, de toutes vérités et de toute salvation. Ce dialogue philosophique dévoile les attributions de la Kundalini, approchant son essence cachée. Frayant, à travers ses antiques définitions sanskrites, une saillie vers ce joyau irrévélé.

Ce chant, rencontre impromptue entre Swami Vijayânanda, vieil ascète et médecin français, disciple de Ananda Moyî et Louis de Florac, jeune philosophe habité par la Kundalini depuis l’enfance, entonnera questions et arguments pour, peut-être, révéler celle, qui éternelle, d’âge en âge, toujours se scelle…

Un mets sacré

Sur ces « entre-fêtes », Swami Vijayânanda demande poliment au locataire de la tombe verdâtre et mousseuse d’à côté la permission de s’asseoir sur son rebord, afin de se reposer de son long voyage « ciel-terre ». Mettant à profit cet instant de silence, il rabat ses paupières et s’absorbe, en moins de temps qu’un battement d’ailes de paon, en une sorte de recueillement… moment privilégié, hors de la contrainte temporelle, pour embrasser en un clin d’œil l’immensité du monde de Brahma, le Paradis.

La méditation pratiquée par le swami est à nulle autre pareille, car apprise aux pieds de et perfectionnée durant de longues années en une grotte himalayenne surplombant d’interminables vallées profondes, et, n’ayant pas fini de porter son fruit, le swami continue de la pratiquer sans trêve ni relâche, fût-ce dans l’Au-delà, jusqu’à ce qu’elle lui octroie l’insigne présence de la bien-aimée Kundalini, puis, de là, bondissant tel un lièvre de vallées en monts et de monts en sommets, jusqu’à atteindre l’incomparable Libération spirituelle, Moksha… rien de moins rien de plus ! Mais l’attraction terrestre n’augure rien de léger, tout y est plus assommant et tamasique. Notre swami ne s’y trompe guère et reprend son souffle, entre deux bouchées d’idées, en prévision de la future averse intellectuelle. « Que peut-il donc bien contacter en sa retraite intérieure ? »… « Que prépare-t-il en sa posture dévote ? » s’interroge donc, subrepticement, Louis. Vijayânanda, assis jambes croisées, rouvrant ses ectoplasmiques paupières, le fixe alors docilement.


SWAMI VIJAYANANDA
Sache que l’habit ne fait pas le swami m’inspire que la Kundalini, selon sa définition traditionnelle, revêt de fort différentes nominations : un mets, une plante, une Shakti ou une forme de Durga.

LOUIS DE FLORAC, alléché
Quel rapport peut-il bien y avoir entre un mets, une plante, une Shakti et une forme de Durga ? Explique-moi en quoi la Kundalini concerne chacune de ces définitions ? Je serais curieux de comprendre, en guise d’apéritif, en quoi est-elle un mets ?

SWAMI VIJAYANANDA
Mmm… je crois, selon mon souvenir, que le terme « Kundalini » désigne ce mets composé de lait caillé bouilli, de beurre clarifié et de riz, parce que chacun de ces ingrédients a une fonction sacrée dans le rituel du Homa, vieux rituel védique, où tous les éléments de notre mets sont offerts au feu, en vue d’obtenir la faveur des dieux.

LOUIS DE FLORAC, surpris
Le sacrifice ? Le feu ? L’offrande ? La Kundalini est donc assimilée à ce qui est offert en sacrifice, et, indirectement peut-être, à celle qui opère le sacrifice, la flamme, étant donné que ce plat nous ramène à ce rite de libation ?

SWAMI VIJAYANANDA
Plausible. En tout cas, traditionnellement, le beurre clarifié correspond à la somme de nos actions passées, notre karman, lesquelles doivent être détruites par la Kundalini… le feu de la Kundalini.

LOUIS DE FLORAC
Cela me paraît plus que vraisemblable ! La Kundalini, sous les traits de ce mets, nous ramène au symbole de la flamme consumant les offrandes de lait caillé bouilli, de beurre clarifié et de riz, par le feu de la digestion. La flamme de la Kundalini annihile toutes nourritures offertes, en référence au feu gastrique digérant tous mets. Seule la disparition est visée, l’anéantissement de ce qui n’est pas divin.

SWAMI VIJAYANANDA
Cela me rappelle vivement l’âratî, ce rite que l’on exécutait plusieurs fois par jour à l’ashram, au moyen d’un thali, petit plateau rond métallique, sur lequel brûlait une mèche imbibée de camphre ou de beurre clarifié, la flamme purificatrice, que l’on passait autour de pour la vénérer, et qu’ensuite nous portions au front pour être bénis. La Kundalini révèle donc la friabilité de ce qui se trouve sur son passage, ne laissant nullement demeurer ce qui n’est pas, les ingrédients du mets.

LOUIS DE FLORAC
Cette friabilité nous mène à l’inconsistance de ces ingrédients, dont l’apparente consistance est fallacieuse. À défaut d’être trompeurs, ces ingrédients périssables renvoient à l’éphémère de leur condition, et, de fil en aiguille, à la transitivité d’un état vers un autre.

SWAMI VIJAYANANDA
Tu as raison. Cette définition de la Kundalini établit sa disposition à faire transiter ce qui ne transiterait jamais seul. La transition devant être comprise comme l’anéantissement de tous les possibles, la Kundalini faisant disparaître ce qui a la possibilité de disparaître.

LOUIS DE FLORAC
La Kundalini se dispose à faire transiter les possibles étant en mesure de transiter.

SWAMI VIJAYANANDA
Mmm… intéressant ! La Kundalini est donc un transitus, ou mieux, une Passeuse, transmuant les ingrédients ou les possibles, jusqu’à, finalement, les faire disparaître.

LOUIS DE FLORAC, poète
Appelant
ta grâce à leur secours, tes dévots à genoux, offerts,
mendient
cet arrachement à eux-mêmes, mains et cœurs ouverts…

SWAMI VIJAYANANDA, écoutant docilement.

LOUIS DE FLORAC
Il est vrai que toute transition est transmutation d’une chose en une autre. Et étant donné que la Kundalini fait littéralement disparaître les aliments du mets, cela suppose qu’ils ont été à tel point trans-formés en autre chose, qu’ils ne sont même plus comestibles.

SWAMI VIJAYANANDA
Ces aliments perdant leur fonction nourricière au profit d’une autre… Il est donc aisé de conclure que la nourriture n’est plus nourriture, mais autre chose que de la nourriture. La Kundalini est donc définie comme un mets à consonance religieuse, symbolisant le sacrifice.

LOUIS DE FLORAC
Elle est la grande Sacrificatrice, celle qui sacrifie le « moi » qui a nécessité d’être sacrifié… peut-il en être autrement ?
(A suivre…)


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Mon aventure, ma découverte :

Troubles neurocognitifs alias „démence“

Par Pascale Lorenc (suite du N° 142 et fin)


Lat. demens, de la préposition de, hors, et mens, esprit : hors de son esprit, qui a perdu l'esprit. Le terme de démence apparaît au début du XIX° siècle dans le domaine médical, mais le mot existerait depuis le XIV° siècle et serait d'origine latine avec la signification de perte de l'esprit. (2ème partie) :

Revenons-en à mon cheminement personnel. En 2007 je fais une formation courte sur le thème : « L’idée d’hospice et la relation à l’agonie, la mort et le deuil ». On apprend toujours quelque chose mais je suis un peu déçue par le manque de profondeur de l’approche. Peut-être était-ce dû à la courte durée de la formation.

En 2008, je décide de suivre une autre formation, qui s’adresse comme toujours aux bénévoles, proposée encore une fois par la ville de Munich et le centre de formation protestant : « Accompagnement et soutien de la personne atteinte de démence ». Il y est aussi question de Naomi Feil et de sa technique de « validation ». A nouveau, je suis parfois surprise de constater le manque de « largeur d’esprit » et de profondeur de vue des formatrices ou formateurs. A la fin, je n’ai pas pu m’empêcher de dire à la formatrice : « C’est vraiment dommage qu’il faille attendre que quelqu’un soit dément pour mettre en application ce que Naomi Feil propose. A mon avis, cela s’applique à toute relation humaine, dément ou pas. »

Puis je m’engage, cette fois bénévolement et en plus de mon activité en tant que Dame de compagnie, au sein de l’Association Alzheimer de Munich. Dans ce cadre et pendant plus de 7 ans, j’accompagne ou tiens compagnie une fois par semaine à des personnes « atteintes » les plus diverses. La plupart du temps des femmes… et pas forcément des femmes âgées.

L’une d’entre elles, Rosi, avait à peine 65 ans. Son mari, un docteur en physique lui-même atteint de sclérose en plaque et « condamné » à la chaise roulante, m’avait dit qu’elle était encore en activité professionnelle (professeur d’allemand et d’art dans une école professionnelle) lorsque les premiers symptômes ont fait leur apparition. Tous deux étaient aussi musiciens, elle jouait du violon et lui du violoncelle… avant que les maladies ne les en empêchent. Lorsque je suis sortie de leur domicile après une première visite pour faire connaissance, j’ai dit à l’assistante sociale qui m’avait introduite : « L’enfer est vraiment sur la terre ».

Rosi était une grande et belle femme qui vous gratifiait d’un sourire radieux lorsque vous vous adressiez à elle. Mon rôle consistait à sortir et aller me promener avec Rosi, elle avait besoin de bouger, plusieurs fois elle s’était « échappée » de chez elle et avait été ramenée par la police. Elle ne parlait déjà pratiquement plus lorsque je suis arrivée chez eux… Elle avait aussi parlé le français et aimait quand, pendant nos longues marches, je lui chantais des chansons françaises, longtemps elle s’est jointe à moi pour chanter « Frère Jacques » ou « Au clair de la lune », sinon elle ne parlait pas. Jusqu’au moment où plus rien n’était possible, même sortir avec elle. Le corps aussi se dégradait, des blessures aux pieds apparaissaient qui freinaient son élan.

Ce qui est surprenant chez les personnes « atteintes » et que j’ai souvent constaté : elles ne manifestaient rien s’il y avait une douleur physique, même intense. Ce sont plutôt certaines attitudes ou positions qui révèlent qu’il y a malaise. Il faut être très attentif à cela.

Je déplore que, souvent, les médecins ne soient pas assez « au fait » de ces choses et ne soient pas suffisamment vigilants pour déceler certains ‘maux’ chez une personne qui ne peut plus exprimer sa douleur avec des ‘mots’. Je l’ai expérimenté particulièrement lorsque j’accompagnais le Dr. B…

C’est lors d’une réunion d’information pour les accompagnateurs/trices bénévoles de l’AGM (Association Alzheimer Munich) que j’ai découvert le livre de Peter Whitehouse et Daniel George :

« Le Mythe de la maladie d’Alzheimer : ce qu’on ne vous dit pas sur ce diagnostic tant redouté ». Le Prof. Peter Whitehouse est un chercheur anglo-américain qui s’était concentré sur la Maladie d’Alzheimer.

« Dans ce livre provocant et révolutionnaire, lui et Daniel George remettent en question la conception classique des pertes de mémoire et du déclin cognitif, ainsi que les traitements actuels de la maladie d'Alzheimer, tout en proposant une nouvelle approche pour comprendre et repenser ce que nous croyions connaître sur le vieillissement cérébral… »

Un livre scientifique fort bien structuré et documenté, que j’ai dévoré. Peter Whitehouse écrivait tout ce que je ressentais sur un plan intuitif et venait étayer ma propre approche de cette « maladie » tant redoutée. A partir de là, je me sentais dorénavant confortée dans mes attitudes et prises de position.

Ce qui était intéressant, c’est que lors de la réunion d’information, l’assistance sociale qui l’animait nous avait parlé et recommandé tous les livres sur le thème de la « maladie d’Alzheimer » qui étaient présentés sur une table au fond de la salle, sauf celui-là.

Peu de temps après, j’ai même eu une « dispute » écrite avec l’Association Alzheimer Allemagne qui avait rédigé une critique assez négative de ce livre dans son bulletin trimestriel (une page entière). Je venais de terminer la lecture du livre de Peter Whitehouse et Daniel George, j’en étais encore toute « imprégnée ». Je n’ai pas pu faire autrement que de leur adresser une réplique écrite dans laquelle je contestais leurs prises de position en étayant mon argumentation avec des citations du livre « Mythos Alzheimer… » C’est une des raisons pour lesquelles j’ai fini par ne plus travailler pour cette association… mais j’en suis restée membre car ils proposent des choses très utiles aux familles concernées.

Il est vrai que j’avais de plus en plus de difficultés à accepter les présentations purement scientifiques ainsi que des traitements médicamenteux que l’on nous assénait toujours et partout. Nulle instance n’évoquait vraiment l’humanité des personnes « atteintes » … ou trop peu.

J’avais écrit un mail au Professeur Whitehouse pour le féliciter et le remercier de son livre… à ma grande surprise il m’avait répondu par retour et aussi communiqué le nom du responsable ainsi que les coordonnées d’une fondation de Stuttgart « Demenz Support Stuttgart » qui était en relation avec lui et dont la vocation était d’informer et d’accompagner les aidants et les familles concernées par ce diagnostic. Ce fut le début d’une nouvelle belle aventure.

C’est donc en 2011 que j’ai pris contact avec Peter Wißmann, responsable de la fondation en question. En homme ouvert, il me répondit immédiatement et me demanda d’emblée de bien vouloir traduire en allemand une lettre qui lui avait été transmise du Québec dont le titre était : « Les personnes atteintes prennent la parole ». J’ai pris un immense plaisir à traduire cette lettre de 3 pages qui commençait ainsi :


« Nous reproduisons ici une lettre qui a été rédigée par des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en phase précoce participant aux groupes de discussion de la Société Alzheimer de Québec. Cette lettre a été envoyée au nouveau Ministre de la Santé du Québec, Monsieur François Legault, et au président de l’Association des psychiatres du Québec, Monsieur Brian Bexton.

Sillery, le 8 février 2002

Son intitulé :
UTILISATION DES TERMES DÉMENCE, DÉMENT ET DÉMENTIEL
et je retranscris ici un extrait du début de la lettre :

« Nous souhaitons vous sensibiliser sur la façon dont les professionnels de la santé et des services sociaux s’adressent à nous, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, de la maladie vasculaire, mixte, de Pick, à Corps de Lewy, c’est-à-dire en utilisant couramment les mots "démence", "dément" et "démentiel" en notre présence et celle de nos proches. L’utilisation de ces mots nous semble inutile, abusive, inopportune, irrespectueuse et a des répercussions dans notre quotidien ainsi que sur les relations interpersonnelles avec notre entourage. »

En fin de lettre on trouve cette phrase qui « interpelle » profondément :

« Nous nous considérons comme des êtres humains à part entière et nous réclamons notre droit à la dignité et au respect. »

Enfin, j’entrais en contact avec les êtres qui allaient être de vraies révélations pour moi, qui confirmaient la justesse de mon ressenti et de mon approche.

Peter Wißmann avait incontestablement cette perception et cette approche. Pour lui, les thèmes d’autodétermination et de participation des personnes souffrant de troubles neurocognitifs étaient prioritaires, tant que cela demeurait possible, évidemment. Il œuvrait activement dans ce sens et s’accompagnait de nombreuses personnalités impliquées dans ce domaine. Il a notamment organisé la rédaction de deux livres dans lesquels deux personnes concernées se racontaient : Helga Rohra et Christian Zimmermann. Je les ai connus tous les deux car ils vivaient à Munich.

Un petit aparté : J’avais rencontré Helga Rohra au sein de l’AGM (elle avait été traductrice simultanée dans le domaine médical et parlait aussi couramment le français, cela nous a immédiatement rapprochées). A l’âge de 54 ans elle avait reçu l’annonce du diagnostic « Démence à Corps de Lewy ». Après deux années de profonde dépression, elle s’était « ressaisie » et avait même été membre du comité directeur de l’AGM durant 4 années. Elle a fini par quitter ce poste car elle ne se sentait pas respectée par les responsables de l’association.

Depuis, et malgré certains handicaps, elle œuvre en Allemagne sans relâche en tant « qu’activiste » et pour faire « changer les mentalités » à propos des personnes « atteintes ». En 2014 elle a aussi reçu un prix pour son engagement. Elle est invitée un peu partout pour témoigner… Tout comme l’avaient fait Colette et Daniel Roumanoff en France.

En Avril 2011, ‘Demenz Support Stuttgart’ a organisé à Francfort un grand symposium durant lequel 4 personnes « atteintes » ont témoigné : Richard Taylor (USA - alors mondialement connu) ; Christine Bryden (Australie), Helga Rohra (Allemagne) et Christian Zimmermann (Allemagne). Voici, ci-dessous, la présentation du programme de l’événement que j’avais traduite en français pour Colette Roumanoff car je les avais invités à participer, elle et son mari. Malheureusement ils n’étaient pas libres à cette date mais seraient volontiers venus, d’autant plus que Daniel parlait allemand, m’avait dit Colette Roumanoff.

« Nous aussi voulons nous exprimer! »

« Que se passe-t-il quand des personnes rompent le silence et parlent ouvertement de leur vie avec une démence ?

Que souhaitent et demandent les personnes concernées de leur entourage afin qu’elles puissent sentir qu’elles font encore partie de la société ?

Quatre personnes en parleront et discuteront le 15 Avril 2011, des personnes qui, depuis plusieurs années, vivent avec l’Alzheimer ou une autre démence. Elles raconteront leurs expériences et formuleront leurs avis et leurs demandes. Leur souhait est d’encourager d’autres malades concernés et de montrer ce qui peut être fait pour soutenir les personnes atteintes de démence, en les encourageant à parler pour elles-mêmes et à s’impliquer dans la communauté sociale.

Ce qui est prévu :
13.00 –
14.00 H Discussions, contacts, île médiatique avec livres, magazines et DVD sur le thème de la réunion, informations, boissons chaudes.
14.00 –
17.00 H Conférence de Richard Taylor,
Cercles
de discussion avec Christine Bryden, Christian Zimmermann, Helga Rohra et Richard Taylor.
Intermèdes
linguistiques et musicaux.
Les
contributions en langue anglaise seront traduites.

J’ai eu la chance de pouvoir assister à la conférence de presse et d’échanger avec le mari de Christine Bryden. Après notre échange, j’ai revu ma position plutôt négative vis-à-vis de la médicamentation dans le cas de maladie d’Alzheimer. Il faut cependant rester très prudent dans ce domaine.

Depuis je ne cesse de faire des expériences toujours enrichissantes dans l’accompagnement de familles et de personnes « atteintes ». Chaque cas est unique et différent. Il n’y a pas de réponse, ou de « recette » toute faite, à chaque fois il s’agit de s’adapter à la personne, au contexte, à la famille aussi. En dehors d’une grande flexibilité, les deux qualités indispensables sont : le respect et l’empathie. Cultiver notre « joie de vivre » est aussi un exercice très bienfaisant. Je remarque souvent que cette attitude a un effet positif sur les personnes qui sont à un stade « avancé ». Elles entrent vite « en résonance ».

Nous savons tous qu’un diagnostic de ce genre est un grand « choc » pour ceux et celles qui le reçoivent, quels que soient leur âge et leur situation. Il est important que ces personnes continuent à avoir des activités qui leur permettent de se sentir encore intégrées dans la vie, qu’elles se sentent « acceptées et entourées » telles qu’elles le sont à ce moment-là, avec leurs disfonctionnements et leurs absences… Cela a souvent pour effet de ralentir le processus de dégradation. Et ce, aussi longtemps que possible.

Il est aussi essentiel que les membres de la famille vivant auprès d’une personne « atteinte », souvent désemparés et démunis au début, soient informés et soutenus par des aidants expérimentés. Rien ne sert de s’enfermer dans son petit monde qui ne fera que devenir de plus en plus exigu et épuisant, physiquement comme psychiquement. Lors du diagnostic, il n’y a aucune honte à avoir… qui a honte d’être cancéreux ? S’ouvrir, chercher les personnes qui peuvent aider et assister, auxquelles on peut dire son désarroi et ses difficultés dans certaines situations… voilà l’attitude juste afin de vivre le mieux possible malgré et avec les troubles neurocognitifs qui, c’est indéniable, changent toute la vie de l’individu et de sa famille. Il ne faut pas se le cacher, c’est une tâche ardue que d’accompagner au quotidien la personne « atteinte », il faut une grande force psychique et physique pour bien le faire… et, comme tout, cela s’apprend, petit à petit… ne pas se faire de reproche ni se mettre la pression quand on ne fait pas « bien » … « Übung macht den Meister », dit-on en Allemagne, littéralement « l’exercice fait le maître ». En France, on dirait « C’est en forgeant qu’on devient forgeron ».

Il existe, en France comme en Allemagne, des structures ou des institutions dont la vocation est d’aider, d’assister dans ce domaine. Ne pas hésiter à les contacter… et lire des livres qui aident à comprendre ce qu’il se passe là. Colette Roumanoff a rédigé un petit fascicule court et très bien fait « Alzheimer – Accompagner ceux qu’on aime… et les autres » qui ne coûte que 3,00€. Je ne peux que le recommander à tous. Même si l’on n’est pas concerné, il est toujours bien de s’informer.

En 2020 (malgré les restrictions dues au virus) j’ai commencé une formation de « clownerie thérapeutique » proposée par une école qui forme à des tas de métiers dans le domaine de la santé. Les deux jeunes formateurs, d’origine autrichienne, sont médecins et s’engagent beaucoup dans ce domaine. Malheureusement la formation a dû être interrompue lors du deuxième confinement. Nous en étions au 7ème module sur 10. Si l’on me demande ce que je veux faire de cette formation ensuite, je répondrai : « Je la fais tout d’abord pour moi-même, ensuite je verrai ce que la vie me proposera ». En tout cas, je peux affirmer qu’elle fait déjà ses effets et agit sur mon monde intérieur.

Haut les cœurs et JAY MA ! La vie n’est pas un long fleuve tranquille, n’est-ce pas belle Mahâjyoti ?...

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‘Quintessence’

De Michel Saramito
Michel SARAMITO, qui a plusieurs fois accueilli Jacques Vigne en conférence à Nice, surveillant médical en psychiatrie, retraité et Président du Centre d’Etudes Parapsychologiques et des Phénomènes Inexpliqués’ (C E P P I) nous communique la sortie de son livre Quintessence’ :

Le Jeudi 2 décembre 2021 à 20 heures, Salle Eveil et Lumière, à Villeneuve-Loubet village, 8 Ave de la Liberté, Michel SARAMITO a tenu une conférence pour la présentation de son livre qui est préfacé par Roselyne AUGUIN, docteur en psychologie. (Ex-Présidente de Psychiatrie Sans Frontières) et par Monseigneur GERARD de MARTIGUES Evêque exorciste.

A l’issue de la conférence Michel SARAMITO a répondu aux questions et a dédicacé son livre.

Cette publication, Editions du vieux monde, comporte trois parties :

Première Partie :
Recherches Parapsychologiques et Utilisation des médecines non conventionnelles
- Au Centre Hospitalier Universitaire de NICE. (CHUN)
- (1977-1997)

Avant-Propos - Mot de l’auteur
Cette partie initiale de mon essai vise à faire le point sur la création du ‘Centre d’Etudes Parapsychologiques et des Phénomènes Inexpliqués’ (CEPPI), vingt ans de recherches PSY (1) et l’utilisation des Médecines Non Conventionnelles, non seulement à travers mon propre parcours, mais aussi au CHUN, jusqu’en 1997, année où j’ai pris ma retraite.

Deuxième Partie :
États modifiés de conscience

Avant-Propos Mot de l’auteur
Je présente cette deuxième partie par les conférences que j’ai souvent offertes sur les thèmes de l’Hypnose et des Expansions de Conscience, puis certains de mes soins où je finis par aborder les problèmes de « terrain », favorisant peut être l’apparition de certaines maladies mentales et leur traitement, des exemples de mes soins et des extraits de mon mémoire de sophrologie : « Conscience et Énergie »

Mes soins m’ont permis de soulager beaucoup de personnes, m’ont aidé surtout à éviter de juger, m’ont rendu, je pense, plus modeste et permis d’aimer davantage mon prochain.

Troisième Partie :
Simplicité d’être guérisseur

Avant-Propos - Mot de l’auteur
J’ai écrit la troisième et dernière partie de mon ouvrage après m’être posé les questions : Où en suis-je ici-bas ?
Qu’est-ce qu’il me reste à vouloir dire d’important ?
Sans doute démontrer, grâce à certaines de mes expériences de soins, qu’utiliser l’Énergie d’Amour est thérapeutique, simple et bien plus qu’un effet « placébo »
Tout ‘Mal Être’ est Psycho-Somato-Spirituel. (A suivre…) Et voir notre annonce dans la rubrique Nouvelles’, plus bas.

Auteur inconnu

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Nouvelles

Jacques VIGNE a repris son bâton de pèlerin pour sa ‘Tournée 2021-22’ en Europe et en ‘présentiel’. Entre temps, il anime toujours beaucoup de visio-conférences Zoom, dont vous avez tous les détails sur ses deux sites : le site ‘historique’ www.jacquesvigne.com et le nouveau site www.jacquesvigne.org (habilité à recevoir les dons). En récapitulation, ses méditations guidées sur ZOOM, la présentation de ses livres par son éditeur Libanais Lwiis SALIBA, ses contacts en direct de l’Inde avec Pushparaj PANDEY à Kankhal où se trouve le samadhi de Mâ Anandamayî et où vécut longtemps Swami Vijayânanda, les interviews de Tenzin PALMO en direct de l’Himalaya, qui ont été suivies par des centaines de participants et continueront au fil du temps. Nous travaillons également au dit programme Zoom concernant la période actuelle et ses suites. Voici quelques indications pour s’y inscrire :

Visio-Conférences ZOOM de Jacques Vigne

Ou lien direct : https://us02web.zoom.us/j/3050782130
ID de réunion : 305 078 2130

La participation par visio-conférence ZOOM est ouverte à tous sans inscription préalable

La participation financière est de 10€ minimum ou plus par atelier.

Nous faisons confiance aux participants pour cotiser directement sur le lien du nouveau site de Jacques Vigne : https://www.jacquesvigne.org/donations
(L’ancien site reste en fonction) avant ou après chaque session en indiquant leurs nom, prénom et la date de l‘événement.

-Il est possible de regrouper en un seul don la participation à plusieurs ateliers.
-Merci d’inscrire vos nom et prénom et la (les dates) de votre/vos participation.s.
-Le nouveau lien engendré automatiquement par le système de paiement en ligne, Stripe, vaut pour une facture en bonne et due forme, il n’y a donc pas à en demander une en plus.

Jacques Vigne transfère une partie de ses revenus vers l’Inde et le Népal à travers l’Association Humanitaire Himalaya : www.humanitairehimalaya.com

Voir le programme détaillé sur ses deux sites

- Si vous souhaitez être tenus au courant en en temps réel des nouveaux programmes du DrJacques Vigne et recevoir de temps en temps des textes ou articles qu’il vient d’écrire, n’hésitez pas à vous inscrire automatiquement en envoyant simplement un mail à : jvigne.liste@gmail.com

Beaucoup de livres à signaler en ce moment :

  • William NERIA : Docteur en philosophie de la Sorbonne (Paris IV), nous informe de la sortie de son dernier livre, Le chant de la Kundalini Métaphysique (voir extrait plus haut) préfacé par le professeur François Chenet (Sorbonne Université). Ce livre est le premier ouvrage stricto sensu de philosophie occidentale sur la Kundalini. Il redéfinit le paradigme de la Kundalini en nous faisant découvrir son sens profond et originel. Aucune connaissance en philosophie indienne n’est requise.
    Si vous souhaitez signaler sa sortie ou en faire une recension pour une revue, un blog, une radio ou une chaîne Youtube, faites-le-moi savoir.
    Si vous souhaitez m’inviter pour approfondir ce thème en séminaire ou conférence, contactez-moi. neriawilliam@yahoo.fr
    Si vous voulez l’acquérir, commandez-le en librairie, il sera mieux diffusé ! Autrement, librairie Amazon :
    www.amazon.fr/chant-Kundalini-Métaphysique-William-Néria/dp/2343237832/ref=asc_df_2343237832

    Par ailleurs, voici mes deux livres précédents :
    - Plotin, Shankara, Spinoza. Le dépassement de la raison et l’expérience de l’Absolu. Préfacé par François Chenet, Les Deux Océans, 2014.
    - Le mythe de la caverne. Platon face à Heidegger. Préfacé par Thomas de Koninck Cerf, 2019.
  • Jacques VIGNE a accepté de faire la préface d’un nouveau livre de Geneviève KOEVOETS (Mahâjyoti) (en coordination avec Gilles ERMIA). Il s’agit d’un Récit/témoignage’ chronologique et anecdotique à travers son vécu, concernant la belle époque du cinéma italien et international, au fil des souvenirs de ses nombreuses ‘tranches de vies’ dans ses nombreux métiers artistico-culturels…Ce livre est parti d’une ‘Enquête de fond’ de Gilles Ermia, menée au départ sur l’histoire du ‘doublage français’ qui fut fait à Rome durant les plus belles années du cinéma italien. Le livre, véritable ‘Revival’, s’intitulera ‘Du cinéma à la spiritualité’ (Tous les chemins sont passés… et passeront par Rome)’. On y retrouvera beaucoup de personnages connus, notamment Jean E. LOUIS notre regretté traducteur récemment disparu qui avait fait une jolie carrière d’acteur à Rome et à qui le livre est dédié…Cet ouvrage, illustré de photos, sera publié par Luc Vidal pour les ‘Editions du Petit Véhicule’, tout comme le premier livre (’spirituel’ dans les 2 sens du terme), de Geneviève ‘Voyage Intérieur’ (editions.petit.vehicule@gmail.com ) à Nantes. Tel : 02 40 52 14 94
  • Un livre sur Jacques VIGNE est en cours d’écriture également. Jacques sera ‘vu’ par Geneviève (Mahâjyoti), son assistante bénévole depuis désormais 20 ans… Ce ne sera pas une biographie, mais le reflet (illustré de photos inédites) d’une période de vie vécue dans l’énergie de sa transmission spirituelle, avec un clin d’œil à sa vie personnelle, dans l’humour, les voyages, les ‘satsangs’ par Zoom, les témoignages et les révélations parfois...Marc De Smedt qui est l’éditeur de Jacques depuis 30 trente ans, a accepté d’en écrire la Préface. L’édition pourra être faite sur papier et en e-book également. Le titre : ‘Une vie de passeur…entre l’Orient et l’occident’.
  • Jacques Vigne a en préparation le livre Méditation contre la douleur’ chez son éditeur Albin Michel.
  • Un prochain livre d’Orianne AYMARD sort aux Editions du Mont-Blanc. Il s’intitule ‘Sous l’ŒIL de la Déesse’ encore en lien avec Mâ Anandamayî. Il est d’ailleurs déjà en précommande un peu partout : https://livre.fnac.com/a16329758/Orianne-Aymard-Sous-l-oeil-de-la-deesse

    En voici le résumé :
    «
    Une histoire de résilience débutée aux pieds de l'Himalaya »
    Victime à 25 ans d’un grave accident cérébral dans les contreforts de l’Himalaya indien, Orianne déjoue plus tard les pronostics médicaux qui la condamnaient à renoncer à la haute altitude. Elle décide de poursuivre son rêve et de gravir le Lhotse (8,516m), sommet satellite de l’Everest et 4ème plus haut sommet au monde. Seule femme de son groupe, et alors même qu’elle n’est ni une alpiniste, ni une himalayiste d’expérience, elle se lance ainsi dans un périple dans « la zone de la mort ». Malgré le déroulement chaotique de son expédition, le 23 mai 2019, elle se retrouve au sommet du Lhotse, contemplant devant elle l’Everest, ou Chomolungma, la Déesse Mère du Monde » Nous en reparlerons…
  • Michel SARAMITO nous informe : 50 exemplaires de cette troisième édition de mon livre : « QUINTESSENCE » ont été imprimés à nouveau.
    Alors que ce livre était presque terminé son titre s’est en quelque sorte imposé… (Voir extrait plus haut).

    Brigitte WAGLER a tellement insisté pour que je parvienne à faire ressortir l’essentiel, le subtil, le meilleur, ce qui me paraissait évident, la quintessence de ce que je voulais transmettre à mes lecteurs : l’Energie thérapeutique qu’est l’amour.

    J’ai donc utilisé ce titre « Quintessence », qu’elle m’a suggéré, pour frapper l’imagination et la curiosité de chacun afin qu’il mette en pratique…l’Amour.
    Michel SARAMITO, surveillant médical en psychiatrie, Président du Centre d’Etudes Parapsychologiques et des Phénomènes Inexpliqués (C E P P I).

    APPEL de Michel Saramito : Pour des raisons personnelles, la secrétaire de notre association, C.E.P.P.I. ne pourra plus s'occuper du site internet, de la diffusion et des réservations des conférences, à raison d’une réunion-partage et une conférence par mois, sauf juillet et août.
    Nous sommes donc en recherche de personnes bénévoles qui se sentiraient de prendre sa suite (formation assurée) partageant nos motivations pour continuer de faire vivre le CEPPI (Voir plus haut).

    Michel
    SARAMITO contact@ceppi.fr Tél : 04 93 79 18 30 / 06 30 11 26 43

  • Plusieurs livres de Florence Pittolo (Sahaj Neel) sont enfin publiés et disponibles. Pour les deux premiers : deux thèmes différents, deux matières à résonnances créatives : « Le Manifeste pour la Nouvelle Humanité-Ecoute Petit Homme ». Et D’autre part : « Méditer Enfants-Parents. S’épanouir dans l’apaisement et la joie d’être ensemble ». En Bonus, cinq contes à partager ensemble.
    Comment les obtenir ? Ils sont pour l’instant à commander sur le site :
    EDILIVRE.com : https://www.edilivre.com/cart/
    Bientôt sur Amazone et la FNAC !

    Florence Pittolo, Dr. en psychologie, en psychologie sociale, chercheur universitaire, chargée de formation en santé publique pour les ministères, pratique en cabinet libéral.
    mob-33-0. 6 68 54 73 87 et mail : florence_pi@yahoo.fr

    Sahaj Neel (Florence Pittolo)
    Bientôt publiée pour son 4ème ouvrage en Novembre 2021 chez
    Editions Unicité, Paris – http://www.editions-unicite.fr/
    "Le livre précieux de la méditation"
    Préface de Jacques Vigne
  • Continuons avec les ‘LIENS’, rappelons celui qui ouvre sur les deux ‘Livres AUDIO’ de Swami Vijayânanda notre vieux Maître : ‘Un Français dans l’Himalaya’ et ‘Un Chemin de Joie’, qui furent enregistrés fin 2018 avec les voix de Jean E. LOUIS (voir notre ‘Editorial’ des N°137 et N° 140) et la voix de Geneviève (Mahâjyoti). Nous avions tous deux travaillé à Rome dans la postsynchronisation il y a quelques années. Voici le lien : https://drive.google.com/open?id=1-8TkFAMzA7Mg_9GC2oD6zMT1oaN9POjl


Attention : pour les abonnements au JAY MA, notre ami José Sanchez Gonzalez, qui est chargé de la partie administrative, a changé d’adresse postale (Voir plus bas) :


Nous sommes désormais dans la nouvelle période d’abonnements
pour 3 ans...de Mars 2021 à Mars 2024

Les renouvellements sont toujours possibles
(Marche à suivre en général)

Le N°116 du printemps 2015, fut un ‘Numéro Spécial’ dédié aux 30 années d’existence de notre brochure ‘JAY MA’ et à Atmananda qui en fut l’inspiratrice. Merci aux nouveaux inscrits, et aux fidèles de rester dans la Grande Famille de Mâ !

Les personnes désireuses de s’abonner au JAY MA peuvent prendre leur abonnement ‘en vol’ à n’importe quel moment…Les numéros arriérés leur seront envoyés.

Merci à tous ceux qui rejoindront ‘en route’ l’expérience du ‘JAY MA’ et qui s’inscriront pour ces trois années à venir, auprès de José Sanchez Gonzalez pour la partie administrative. Attention nouvelle adresse postale : 316 chemin du Puits 84110 Saint Marcellin-lès- Vaison – nagajo3@yahoo.fr – 0634988222 et ensuite auprès de Geneviève (Mahâjyoti) qui en gère bénévolement l’édition, pour qu’elle puisse procéder aux envois en vous remettant sur ses nouvelles listes : koevoetsg@orange.fr. N’oubliez pas de l’aviser afin de recevoir les JAY MA…sinon, ils ne vous parviendraient pas ! Identifiez-vous bien auprès de José également et n’oubliez pas de lui communiquer votre EMAIL pour qu’il puisse en aviser Geneviève afin de lui communiquer les inscrits… (Ce qui est souvent oublié !)

La brochure reste toujours au prix de 1 Euro symbolique par exemplaire trimestriel envoyé par email, soit 4 numéros par an. Le renouvellement ou l’inscription se feront toujours automatiquement et cette fois-ci pour 3 ans (au lieu de deux). Il faudra donc envoyer à José, un chèque de 12 Euros au nom de Jacques Vigne, pour couvrir les trois années à venir. Les numéros arriérés seront toujours envoyés par Geneviève (Mahâjyoti) à tous ceux qui s’inscriront en cours de route, à n’importe quel moment.

Cette brochure fut créée il y a 30 ans... Elle représente un lien d’amour avec l’Inde, avec Mâ, les Swamis, les lectures, les retraites, les voyages, les témoignages, à travers la composition bénévole qu’en fait Mahâjyoti, avec la supervision de Jacques Vigne. Mahâjyoti, a une « Lettre d’infos » à votre disposition sur demande, pour bien comprendre la marche à suivre et pour ceux des pays qui n’ont plus de chéquiers.



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Table des matières


Paroles et Souvenirs de (Rencontre avec Anandamayî - Les Sages de l’Inde - Par Swami Kriyananda) 3ème partie.

Hommage à Frère Antoine qui nous a quittés… (Par Geneviève-Mahâjyoti)

A propos du livre Ce corps’ (Par Nicole Archambault)

Paradoxe de (Par Jacqueline Bolsee-Pleyers)

Le chant de la Kundalini (Par William Néria)

Troubles cognitifs alias ‘démence’ (Par Pascale Lorenc) 2ème partie et fin

Quintessence (Par Michel Saramito)

Noël…au pays du soleil levant ! (Auteur inconnu…)

Nouvelles et annonces de livres

Renouvellement en cours du JAY MA pour Trois ans De Mars 2021 à Mars 2024…

Table des Matières