Extrait
chapitre
numéro
95

JayMâ-n°150

Cette brochure représente un lien d'amour avec l'Inde, avec Mâ, avec les Swamis, les lectures, les voyages...

Jay Mâ n°150

(Automne 2023)

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Ma Anandamayi


Extrait du livre 'Mère se Révèle'

(Récemment sorti aux Editions Unicité)
572 pages sur les souvenirs de Mâ Anandamayî,
première période de Matri Lila (1896-1932)
compilée par Bhaiji (Jyotish Chandra Roy)- Préface de Jacques Vigne


Toute personne appelant Dieu, de n'importe quelle contrée,
dans n'importe quelle langue, et de tout âge — Souvenez-vous, leurs cris atteignent ce cœur,
comme les vagues de l'océan se brisant sur le rivage.
Śrī Śrī Mā Ānandamayi

(‘Ce Corps’…expression utilisée pour désigner Mâ…)


Certaines des actions de ce Corps étaient perçues comme extraordinaires pour Son âge par Sa famille et Ses amis, et étaient donc souvent considérées comme non naturelles. Une fois, sa tante demanda à ce Corps d’enduire le four et le sol en terre de la pièce avec un mélange de bouse de vache et de boue (comme cela se faisait normalement dans toutes les maisons du village). Ce Corps était très jeune. Plus tard, sa tante appela d’autres personnes pour leur montrer le travail de ce Corps et s’exclama avec surprise : « Regardez le plâtrage, on dirait qu’il a été fait par une personne plus âgée, comment de si petites mains pourraient-elles laisser de si grandes marques? »

Un jour, une cousine plus âgée acheta une paire de bracelets en coquille de conque pour son usage personnel, mais personne ne put les mettre à ses poignets. Elle aimait beaucoup ces bracelets et était déprimée de ne pas pouvoir les porter. Ce Corps lui dit en riant : « Viens Didi (sœur aînée), laisse-Moi te les mettre ». La cousine fit observer : « Tu penses que Tu peux faire ce que tous les autres n’ont pas pu faire ? Très bien, Tu peux essayer ». Ce Corps glissa facilement les bracelets sur les poignets de la cousine, laquelle s’exclama avec surprise : « Comment as-Tu pu faire cela sans aucun effort et avec ces petites mains qui sont les Tiennes ? » Toutes les personnes présentes regardaient ce Corps avec étonnement.

Un jour, sa cousine, Sushila didi, plaça une bague de cuivre au doigt de ce Corps. En voyant la bague, mère dit : « Si quelqu’un ment en portant cette bague, il ne pourra jamais être absous de ce péché ». Ce corps dit : « Mais ce corps ne raconte jamais de mensonges ». La mère dit : « Même un mensonge dit par inadvertance ou par erreur deviendrait un péché ». Ce Corps dit à sa mère : « Très bien, il n’y aura pas d’erreur ». Mais la mère continua à insister : « Il vaudrait mieux ne pas garder la bague ». Ce Corps l’enleva alors de Son doigt et la jeta dans l’étang.

Tout le monde savait que ce Corps ne mentait jamais, aussi, lorsqu’il était nécessaire de vérifier la déclaration de quelqu’un et que ce Corps était présent à cette occasion, on Lui demandait de donner sa version de l’incident, et celle-ci était unanimement acceptée comme la vérité.

Dès Son enfance, tout le monde semblait particulièrement apprécier ce Corps. Lorsqu’Elle se rendait chez Son oncle maternel, les filles du voisinage venaient jouer avec Elle. Elles savaient que si on les interrogeait sur quoi que ce soit, ce Corps donnerait toujours une réponse honnête ; aussi, pendant les jeux, s’il y avait quelque chose qu’elles ne voulaient pas que les autres sachent, elles ne le disaient pas à ce Corps ou, s’il fallait le Lui dire, elles le faisaient avec beaucoup de précautions. Souvent, elles Lui attribuaient le rôle de reine et La faisaient asseoir sur un côté. Parfois, en jouant, les filles complotaient ensemble pour vaincre ce Corps, mais elles ne réussissaient jamais, perdaient invariablement à ce jeu et se sentaient stupides. Mais ce Corps ne fit jamais d’effort conscient pour rivaliser, et n’était même pas intéressé à gagner1.

Pendant qu’Elle se promenait avec Ses compagnons, ce Corps se mettait parfois à parler avec les arbres comme s’ils étaient des êtres humains. Ce comportement étrange surprenait et effrayait Ses amis. Ils voyaient les arbres se balancer doucement mais ne pouvaient pas comprendre plus que ce qu’ils voyaient. Il était connu que parfois les mahātmās (grandes âmes) existaient sous la forme d’arbres, et Ses compagnons disaient en plaisantant : « Viens, montre-nous certaines de ces choses étranges que Tu peux faire ». Ils se méfiaient autant de ce Corps qu’ils l’aimaient, et ils ne pouvaient se passer d’Elle dans aucune de leurs activités ; car sans Elle leur joie ne serait pas complète.

Compagnons de Mā —les animaux

C’était une observation courante qu’un troupeau de vaches recherchait Sa compagnie comme le font des amis. À Sultanpur, plusieurs fois, lorsqu’Elle accompagnait Ses amis à l’étang, les vaches revenant du pâturage allaient vers Elle, la tête levée, et la poussaient affectueusement, comme si Elles cherchaient Son attention et Sa compagnie2. Ses compagnons s’enfuyaient de peur et le vacher venait rapidement et avec effort éloigner les vaches. Il y avait dans le voisinage un chat qui entrait souvent dans la cuisine et gâchait la nourriture. Didimā demanda un jour à ce Corps de monter la garde. Elle entra dans Son bhāv et s’assit à la porte. Pendant ce temps, on voyait le chat attendre une occasion d’entrer. Soudain, Son attention fut attirée et Elle transmit un message silencieux au chat. Le chat s’en alla et n’entra plus jamais dans la cuisine. Ce corps comprenait les langues de toutes les créatures et pouvait communiquer avec les arbres, les oiseaux, les animaux et les insectes.

Une fois, alors qu’Elle se rendait à l’étang pour chercher de l’eau, dans un kheyāl soudain, Elle se précipita dans la jungle derrière la maison et vit deux grands yeux qui La regardaient, bien plus grands que ceux d’un gros chien, et avec des marques noires et blanches sur le corps. Elle les fixa en retour, et après avoir été chercher de l’eau dans l’étang, Elle revint raconter à sa mère ce qu’Elle avait vu. Mère fut surprise, car personne n’avait vu de tigre dans les environs.

Un autre jour, Elle vit une grosse mangue sur le sol sous un arbre et Elle pensa que sa mère serait très heureuse de la recevoir. Un énorme serpent venimeux bloquait Son passage. Elle était toute seule.


1 Cette attitude de Mā en tant qu’enfant permet au Pouvoir divin de prendre le contrôle de toute situation à la place de la volonté. Veuillez consulter la section intitulée «Pouvoir divin et pouvoir de la volonté » au chapitre 4 pour mieux comprendre ce sujet.
2 Ici encore, cela est similaire à la līlā de l’enfant Krishna.

Une lueur rougeâtre se dégageait de la face et des yeux du serpent, et ses yeux brillaient tandis que sa tête se levait pour observer ce Corps. Dansant, Elle sauta par-dessus le serpent, ramassa la mangue, sauta en arrière et rentra à la maison pour donner la mangue à Sa mère.

Un autre jour, un serpent enroulé dans les branches d’un jeune manguier la fixait de ses yeux brillants. Ce corps s’approcha et resta à l’observer pendant un certain temps. Il y eut des échanges de regards mutuels, comme entre amis. Elle rentra à la maison et rapporta l’incident à sa mère3.

Le comportement de ce Corps était primesautier comme celui d’un oiseau libre. Elle dansait et chantait, débordante d’excitation et de joie, sautait et bondissait dans les airs, dans les cours ouvertes et dans les champs. Le soleil ou la pluie, la chaleur ou le froid ne L’affectaient pas. L’espace, l’air, la lumière et l’eau étaient Ses compagnons, tout comme les plantes, les herbes et les fleurs. (A suivre…)


3 Qui sait sous quel vêtement ou sous quelle forme ils viennent pour avoir Son darshan ou chercher sa bénédiction?

Chandan Didi…

Elle fut la dernière de l’entourage de Mâ !

Shree Shree Andamayee Sangha – H.O KANKHAL (Haridwar) 249408 (UK) Email: anandamayeesanghakankhal@gmail.com - Tel N° : 0091-013 342 46575


Communiqué to all Devotees…19-05-2023 –

La nouvelle de la disparition et de la crémation de Chandan Didi sur les bords du Gange Sacré selon l’usage, à Kankhal, près de l’Ashram ou avait vécu Mâ (transformé depuis en Musée) a été célébrée par son fidèle Pushp Raj PANDEY, qui fut considéré un peu comme son fils et qui lui avait été très dévoué tout au long de sa vie. Chandan Didi a ‘quitté son corps’ le 17 Mai 2023, à l’âge respectable de 95 ans. Elle avait été Présidente de la Sangha de Mâ, très proche de Swami Vijayânanda également. Elle et Panuda (qui avait été le bras droit de Mâ) étaient un peu comme ses enfants.

Quand on lui demandait : « Qu’est-ce que c’est que l’ego ? Et comment le contrôler ? » Elle répondait que c’était comme un ‘jeu’ et que la ‘clé’ était d’offrir ses actions à Dieu ou à son gourou, afin de purifier et d’arrêter l’ego ! Sa devise était : ‘On doit agir, mais pas réagir’ afin d’éviter l’irritabilité. Ainsi elle résolvait ses problèmes et passait au travers en les offrant à Mâ.

108 Kumaris (jeunes filles) et 12 Batuks ( ?) ont accompagné la cérémonie de leurs chants et de leurs prières. Le prasad a été offert à 11 brahmines, 11 sâdhus, et devotees du crématorium de l’ashram.

Pushp Raj PANDEY nous a offert un émouvant témoignage lors d’une visioconférence sur Zoom avec Jacques Vigne, le soir du dimanche 11 Juin dernier.

Ainsi s’éteint la dernière personne à avoir fait partie de l’entourage de Mâ Anandamayî…elle-même ayant quitté son corps en 1982. C’est toute une ère qui se termine ! Mais un souvenir qui demeure au service de Mâ Anandamayî


Acharya Chandan Didi

https://www.youtube.com/watch?v=F3OaxrX0OrU&t=2206s - Vidéo vers YouTube, la chaine 'SriRam108',


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Petit chef-d’œuvre de Philippe Noiret

« Il vaut mieux ne pas parler de ses problèmes aux autres… La moitié d’entre eux s’en moque et l’autre s’en réjouit… ! »


La vieillesse (vue par Philippe Noiret)

Il me semble qu'ils fabriquent des escaliers plus durs qu'autrefois. Les marches sont plus hautes, il y en a davantage.
En tout cas, il est plus difficile de monter deux marches à la fois. Aujourd'hui, je ne peux en prendre qu'une seule.

A noter aussi les petits caractères d'imprimerie qu'ils utilisent maintenant. Les journaux s'éloignent de plus en plus de moi quand je les lis…
je dois loucher pour y parvenir.

L'autre jour, il m'a presque fallu sortir de la ‘cabine téléphonique’ pour lire les chiffres inscrits sur les fentes à sous.
Il est ridicule de suggérer qu'une personne de mon âge ait besoin de lunettes ! Mais la seule autre façon pour moi de savoir les nouvelles c’est de me les faire lire à haute voix - ce qui ne me satisfait guère, car de nos jours les gens parlent si bas que je ne les entends pas très bien.

Tout est plus éloigné.
La distance de ma maison à la gare a doublé.
Ils ont ajouté une colline que je n'avais jamais remarquée avant. En outre, les trains partent plus tôt.
J'ai perdu l'habitude de courir pour les attraper,
étant donné qu'ils démarrent un peu plus tôt quand j'arrive.

Ils ne prennent pas non plus la même étoffe pour les costumes. Tous mes vêtements ont tendance à rétrécir, surtout à la taille. Leurs lacets de chaussures aussi sont plus difficiles à atteindre.
Le temps même change. Il fait froid l'hiver, les étés sont plus chauds. Je voyagerais bien, si cela n'était pas si loin.

La neige est plus lourde quand j'essaie de la déblayer. Les courants d'air sont plus forts.
Cela doit venir de la façon dont ils fabriquent les fenêtres aujourd'hui.

Les gens sont plus jeunes qu'ils n'étaient quand j'avais leur âge. Je suis allé récemment à une réunion d'anciens de mon université
et j'ai été choqué de voir les petits jeunes qu’ils admettent comme étudiants ! Il faut reconnaître qu'ils ont l'air plus polis que nous ne l'étions.
Plusieurs d'entre eux m'ont appelé « monsieur ».
Il y en a un qui s'est offert de m'aider pour traverser la rue.

Phénomène parallèle :
Les gens de mon âge sont plus vieux que moi.
Je me rends bien compte que ma génération approche de ce qu’il est convenu d'appeler un certain âge.
Mais est-ce une raison pour que mes camarades de classe avancent en trébuchant ? Et dans un état de sénilité avancée ?
Au bar de l'université, ce soir-là, j'ai rencontré un camarade. Il avait tellement changé qu’il ne m’a pas reconnu… !

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Témoignage émouvant

Sur le grand départ d’Arnaud Desjardins

De Pascale Lorenc (28-04-23)


(Pascale Lorenc vit en Allemagne, à Munich, sa vie est dévouée au service des autres, aussi bien comme ‘clown thérapeutique’ que pour l’accompagnement de personnes âgées en difficulté. Elle a suivi avec ferveur l’enseignement d’Arnaud Desjardins pendant de longues années et son récit de ses derniers moments est un hommage émouvant et puissant fait à Arnaud et sa famille, qu’elle continue assidûment à fréquenter).Voici sa réaction suite à l’envoi d’un texte sur ‘le grand départ’ d’Arnaud Desjardins :


Bonsoir chère Mahâjyoti,
Très contente de savoir que "tout va bien" de ton côté. Je devine donc que tu es toujours aussi active, assidue aux tâches qui te "tombent du ciel"... ainsi que les autres plus "matérielles"...
Merci beaucoup de m'avoir transmis ce texte que je ne connaissais pas sur le grand départ d’Arnaud Desjardins. D'ailleurs je ne sais pas qui "se cache" sous le nom de Guru Kripa Kevala. Et toi ? Le sais-tu ? En tout cas, j'ai beaucoup apprécié. Elle a eu la chance d'avoir pu bénéficier d'une relation assez proche avec Arnaud, ce qui n'a pas été mon cas. Je n'ai jamais eu d'entretien avec Arnaud "personnellement". Comme toutes et tous, je lui faisais mes adieux en personne lorsque je quittais l'ashram après un séjour et c'était toujours l'occasion d'un très court échange (deux phrases: la mienne et sa réponse), mais pas plus. Quand je suis arrivée en Inde et pour la première fois à Hauteville (en 2000), il avait été décidé qu'Arnaud ne recevrait plus de nouvelles personnes en entretien (pour épargner sa santé). Evidemment, il y a quand même eu des exceptions, je l'ai su ensuite, mais c'est le Maître qui décide ce qui est bon et juste. Je ne le prends pas du tout personnellement.
En tout cas la description d'Arnaud dans ce texte est effectivement très belle et sonne juste. Elle (Guru Kripa Kevala) parle à merveille de la capacité d'Arnaud à irradier l'amour autour de lui... et à permettre des transformations sur un plan subtil, je peux en témoigner car je l'ai intimement vécu. Arnaud Desjardins agissait (et agit encore) par des voies qui ne sont pas palpables et perceptibles rationnellement. J'en suis profondément convaincue.
Je ne connaissais pas tous les détails concernant les jours qui ont précédé son "grand départ".
Une amie à Munich, qui était avec Véronique, Emmanuel et Fabienne (sa femme, son fils et sa belle-fille) à son chevet peu avant qu'Arnaud rende son "dernier soupir" (si l'on peut parler ainsi dans l'état où il se trouvait) est toujours très discrète à ce sujet.
Par contre, effectivement, quand la nouvelle de son décès a été annoncée, il y a eu mobilisation générale dans la sangha d'Arnaud. J'ai moi-même rejoint en l'espace de peu de temps mes amis de la sangha de l'Est de la France qui partaient pour assister aux funérailles. Pour moi, il était inconcevable de ne pas y être, cela s'imposait! Et quelle magnifique inspiration car ce que nous avons vécu alors a été de l'ordre du "grand tourbillon divin". Nous étions comme embrasés par l'amour qui nous brassait, nous pétrissait toutes et tous.

Arrivés à Hauteville dans l'après-midi du samedi, ce fut exactement comme "Guru kripa kevala" le décrit. C'est impressionnant de constater l'efficacité de l'organisation pour pouvoir accueillir des centaines de personnes qui tiennent à assister aux funérailles d'Arnaud. Tout se fait dans la décence, le respect, la discrétion... S'il y a des "tensions" (et il doit y en avoir eu) elles ne sont pas perceptibles pour la plupart d'entre nous. Comme toujours, chez Arnaud tout coule de source - du moins c'est la sensation que nous en avons. En tout cas, nous bénéficions des résultats convaincants.

Je peux aussi témoigner d'une "synchronicité" en ce qui me concerne. En arrivant, le petit groupe avec lequel j'avais voyagé voulait aller aussitôt se recueillir auprès du cercueil d'Arnaud qui avait été transporté dans le dojo. J'ai tout à coup perdu de vue mes camarades et me suis précipitée au dojo, convaincue qu'elles y étaient déjà. Non seulement elles n'y étaient pas, mais très peu de personnes étaient là à ce moment (environ 5 ou 6). Je suis encore allée à la sortie du dojo pour voir si elles arrivaient et comme je n'ai vu personne, je suis retournée me recueillir au pied du cercueil. Peu de temps après, je sens quelqu'un venir s'asseoir près de moi (alors qu'il y avait beaucoup d'espace)... je regarde furtivement et m'aperçois qu'il s'agit de Thierry (un des "fils spirituels" d'Arnaud, très proche de lui... qui est aussi mon référent, c'est-à-dire que lorsque je fais un séjour à Hauteville, c'est avec lui que j'ai les entretiens, qui m'accompagne). Nous demeurons ainsi un moment en méditation... Thierry quitte le dojo avant moi (il a certainement mille choses à régler), peu après, alors que je veux sortir, Yves, un autre collaborateur d'Arnaud qui vient d'arriver, me voit et dit d'un ton sévère: "Qu'est-ce que vous faites là vous?" Je lui réponds que je me suis recueillie auprès d'Arnaud, et lui de rétorquer: "Vous n'aviez pas à être là, il a été dit que le dojo était pour l'instant réservé aux collaborateurs et personnes proches d'Arnaud" - ce à quoi j'ai répondu: "Nous venons d'arriver de l'est de la France et je suis venue ici directement, je n'ai pas eu l'annonce". Mes camarades, je l'ai appris plus tard, ont été interceptées par Yves avant d'entrer et n'ont donc pas pu accéder au dojo. Bref! Arnaud a permis que je vienne me recueillir ‘seule’ auprès de son cercueil, c'est ainsi que je l'interprète... en plus avec mon référent qui est venu peu après. Tu te rends compte de la synchronicité, chère Mahâjyoti! (A suivre…)

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Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour…


(Tiré du livre de Christiane Singer)


« Une chanson est une arme de séduction massive…elle vous arme d’amour »


On n’est jamais vraiment à l’abri du meilleur !


‘Yves Duteil (chanteur-auteur-compositeur-et qui fut Maire de sa commune)

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A propos de l’Intelligence Artificielle

‘L’IA ne pourra égaler la conscience’

De Richard Lavergne- 12-04-23

« Richard Lavergne a été ingénieur en particulier pour les questions d’environnement pendant sa carrière, après des débuts dans l’aviation militaire. Depuis son jeune âge, avec sa femme Maryse, ils sont membres très réguliers du mouvement de la Méditation Transcendentale, et vivent très reliés à la culture de l’Inde, en particulier védique. Il a visité ce pays en particulier avec Jacques Vigne, où il est passé avec son fils et un groupe à Kankhal. »

Dans l’environnement actuel, il est très difficile pour les gens même ayant un très fort engagement spirituel de garder une santé parfaite. Nous vivons au milieu de multiples perturbations électromagnétiques, chimiques et psychiques qui fragilisent cette machine parfaite qu’est le corps humain à l’image de son créateur et capable d’en faire l’expérience.

Plusieurs milliers de personne dans cette même approche généreraient un bouclier protecteur (Kavach), générateur de cohérence et d’harmonie pour eux-mêmes et leur environnement et seraient beaucoup moins vulnérables… Mais c’est ainsi pour l’instant, la Conscience doit encore grandir dans le monde et chacun de nous tente d’y apporter sa contribution.

Concernant l’Intelligence Artificielle, elle n’a de limite que les limites humaines qui l’ont créée.

Capable de calculs prodigieux et de traiter l’information en temps record à la vitesse de la lumière.

Elle ne pourra égaler la conscience, les neurosciences sont beaucoup plus prometteuses sur les capacités du cerveau humain en ce qui concerne l’aptitude à percevoir la « Totalité ». Une machine ne pourra jamais atteindre l’état d’éveil et d’illumination où l’intuition humaine, alliée à la Connaissance, supplante largement une machine dotée d’un super intellect, mais dont le cœur est absent… Illustration : un médecin ayurvédique traditionnel, issu d’une grande lignée de vaidyas, saura détecter un déséquilibre dans la physiologie des années avant que celui-ci soit à l’origine d’une pathologie déclarée sous forme de maladie, dans un village perdu de l’inde, loin des scanners et appareils sophistiqués hors de prix. Pour un prix dérisoire il va soigner et guérir des milliers de gens pauvres ou riches avec des plantes et minéraux qui poussent sur place, en accord avec les lois naturelles du lieu géographique…. L’Ayurvéda, science de la vie peut faire des miracles, les « sages médecins » peuvent plus que les IA fruits des phantasmes des egos et des intellects de notre science occidentale coupée des racines de la Vie, de la Source à l’origine de toute chose manifestée sur terre et dans les univers. Même si le milieu médical est plein de gens de bonne volonté et soucieux de leur prochain, comme pour l’agriculture, le business derrière la technoscience médicale tente d’imposer son modèle économique.

Il y a un livre très intéressant qui vient de sortir « Un océan de conscience » du Docteur Tony NADER, traduit par le professeur Philippe GALLOIS (Neuro Physiologue). Ce livre disponible sous forme Kindle sur Amazon en français (10 €) offre un aperçu de perspectives extraordinaires sur le cerveau et la conscience, la capacité de l’esprit humain de faire l’expérience d’états de conscience supérieurs et d’un fonctionnement cohérent en accord avec les lois de la vie. Rien de neuf mais à la lumière de la science actuelle c’est une perspective d’observation différente de la perspective spirituelle et qui en arrive à dire la même chose… Il aborde également la problématique de « l’Intelligence Artificielle » au regard de l’ « Intelligence Créatrice ». A chacun de se faire une idée, mais il est bien évident que la liberté absolue « Moksha », ne viendra pas d’une machine, aussi perfectionnée soit elle.

L’espèce humaine ayant développé l’aspect relatif, matériel, ayant trouvé ses limites (dans la biosphère), doit passer à l’étape supérieure, ce n’est pas par la colonisation de Mars ou autre planète à des années lumières que cela va se passer, mais bien par une révolution de la Conscience, au sens spirituel, déjà annoncée par de nombreux sages depuis deux siècles et tout au long de l’histoire de l’humanité. Les systèmes créés par un esprit humain, si ‘utiles’ soient-ils, n’apportent pas de liberté mais enferment peu à peu les possibilités à la Vie de se développer en accord avec les lois naturelles (cosmiques ou dharma) nuisant à l’expansion du bonheur humain.

L’IA, OK, mais juste comme outil, pas comme décideur. Voilà, le sujet est inépuisable mais j’arrête ma diatribe ici.

Cependant, je voudrais rajouter un complément à ma réflexion…

En effet, l’IA ne pourra jamais remplacer l’être humain dans sa globalité, elle est pensée comme une extension du mental (mémoire, discrimination des données, prises de décisions en résultant) et ça s’arrête là, elle n’aura jamais une capacité de jugement basée sur les sentiments et émotions subtils, peut-être certaines valeurs programmées, mais lesquelles ?

Et la grande différence c’est que l’IA ne pourra jamais faire l’expérience de la Conscience Pure, de cet état de conscience, le quatrième (Turiya), la conscience transcendantale (qui transcende la pensée et les couches superficielles du mental) pour atteindre l’état de Yoga, le Soi (Atma) décrit par Maharishi Patanjali dans les Yogas Sûtras. L’IA n’aura jamais accès à cet état d’éveil intérieur lorsque le cerveau et la physiologie sont ouverts et fluides, fruit d’une méditation régulière tout au long de la vie, et qui peut se stabiliser en éveil permanent d’une conscience illimitée. Le corps humain possède 108 marmas, portes cosmiques, et 72000 nadis, canaux subtils qui distribuent le prâna dans le corps. Le cerveau humain, structure complexe, est un univers microcosmique relié au macrocosme, sa structure est identique à celle du Veda.

L’IA peut, somme toute, s’opposer à toute velléité de l’être humain à acquérir sa vraie nature en lui opposant de multiples limitations et privations de libertés, mais pour combien de temps ? Oui une charrette peut bloquer la circulation un certain temps mais pas tout le temps.

« La Conscience est tout ce qu’il y a » et l’IA est infime dans ce domaine. Vive donc l’intelligence naturelle dans un état de conscience d’Unité !


Om Shanti - Richard

Les yeux de la terre...


La quantique des cantiques

Par Florent Pasquier

IA : L’Intelligence Artificielle nous rattrape !

Transdisciplinarité, Transpersonnel, Technontologie Trois sciences contemporaines pour comprendre le ‘spirituel’

Préface de Renaud HÉTIER - Postface De Jacques VIGNE Suivi d’un entretien avec Basarab NICOLESCU

« Florent Pasquier est ingénieur de l’Intelligence Artificielle et s’est reconverti dans l’enseignement et la recherche en pédagogie à la Sorbonne. Il a étudié la psychologie transpersonnelle avec le Pr Marc-Alain Descamps dans l’Association Française du Transpersonnel dont Jacques fait partie depuis presque le début, et a aussi fréquenté différentes écoles spirituelles, dont les Rose-Croix. »

Les chapitres de ce livre s’égrènent : L’être humain dans son essence – Michel Onfray – Salut bande de primates – Marc-Alain Descamps (le soignant d’âmes) – L’escalier des valeurs – L’invasion du numérique – Usurpation d’identité – La ‘robolution’ ! – La chirurgie – Transhumanisme… et puis Charles Trenet (1938)…’Quand notre cœur fait BOUM…Pourquoi ? Pour Quoi ? La pendule fait tic-tac, tic-tac…et la jolie cloche fait Ding Ding Dong… Encarts de vie… et j’en passe ! Sans compter ‘Chat GPT’…et ses 175 millions de paramètres !

Dans quelques extraits de sa ‘Postface’ sur ce livre, Jacques vigne nous dit :

En début de cette postface, disons un mot de mon regretté ami Marc-Alain Descamps, qui a représenté le lien entre Florent Pasquier et moi-même, et qui n’est donc pas étranger au fait que j’écrive maintenant ces lignes. Il était professeur de psychologie sociale à la Sorbonne, mais aussi pionnier du yoga en France, fondateur de l’Association Française du Transpersonnel et écrivain de nombreux ouvrages. De plus, il était psychanalyste, d’orientation on peut dire spirituelle, et a aidé un grand nombre de gens à y voir plus clair en eux-mêmes à la fois sur le plan du psychisme et de l’âme. Il avait réfléchi profondément sur le lien entre transdisciplinarité et transpersonnel. Florent

Pasquier, qui est de deux générations plus jeune, ajoute dans le présent ouvrage la notion de technontologie, une notion évidemment surprenante pour la philosophie et la sagesse traditionnelle : et pose cette vaste question, à savoir comment la technologie peut nous rapprocher –ou nous éloigner – de l’Etre.

La lecture du présent ouvrage m’a déjà donné une leçon d’humilité, en mesurant tout ce que je ne connaissais pas, en particulier à propos du développement de l’Intelligence Artificielle, mais aussi dans le domaine de la pédagogie. Nous, les psychiatres et psychologues, nous avons notre langage pour parler, par exemple, de toutes sortes de psychothérapies et je vois que les pédagogues ont aussi leur vocabulaire qu’il faut pouvoir déchiffrer pour se rendre compte où ils veulent en venir…En tous les cas, ce ne sont pas les références qui manquent à Florent dans le développement de son modèle pour mieux insérer l’expérience spirituelle dans un contexte moderne, lui redonner en quelque sorte droit de cité.

Un des intérêts de cet ouvrage est de voir réunis toute une collection de textes et citations clés sur la laïcité et la transdisciplinarité. En particulier le bouddhisme et le védânta se prêtent bien à une interprétation laïque, dans la mesure où la notion de Dieu et/ou de rituel, est soit absente, soit non centrale dans leur enseignement de base. Dans ce sens, j’étais content de voir que Florent Pasquier s’est lancé dans un cours sur la spiritualité laïque pour des secondes dans un établissement d’enseignement privé situé à Paris. Il s’agit au fond d’un sujet clé…

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‘Un sourire au fond de l’épreuve’

(Celle du cancer…)

Par Geneviève Koevoets (Mahâjyoti)

Que peut-on faire dans ces cas-là…si ce n’est transmettre la lumière intérieure ? Une amie bouddhiste m’a écrit récemment :

« Je viens de voir une petite vidéo très émouvante de Lama Teuzang, un très vieux lama tibétain qui vit en France depuis très longtemps et qui était responsable du centre de Montchardon vers Grenoble. Son état de santé est très dégradé à cause de son âge et de sa maladie mais il a un tel niveau de méditation que toutes ses épreuves semblent ne pas réellement l'affecter, il garde une présence, un calme et même une bonté envers autrui plus que remarquable ! C'est vraiment très très impressionnant et inspirant.... La pratique de la méditation, du dharma, permet vraiment de développer des qualités inimaginables.....

J'espère qu'un jour moi aussi j'arriverai à développer ce genre de qualité ! Et quand je te lis, lorsque tu nous donnes de tes nouvelles, Mahâjyoti, eh bien on voit déjà que toi aussi tu 13 marches sur ce chemin et que tu as déjà gravi quelques marches avec ton courage, ton humour, ta patience.... Et du coup tu arrives déjà à transformer à ta manière les adversités en opportunités et à en faire des sources de développement de qualités !!! Je suis vraiment heureuse d'avoir la chance d'avoir des exemples comme toi ou Lama Teuzang autour de moi... »

Merci à cette amie. Il est vrai que lorsque le corps est frappé par ce ‘petit monstre’ du cancer, en l’occurrence du sein, il ne reste rien d’autre que de l’aborder avec la plus grande acceptation dans la sérénité et d’accueillir la douleur, de chercher à l’apprivoiser, de lui parler, de la comprendre et même de la remercier pour ce qu’elle nous apprend sur nous-même !

On va chercher dans ses réserves intérieures pour y puiser une force soudain insoupçonnée, alors que quelques jours avant ce simple examen de routine précédant l’opération, tout cela était encore enfoui dans une joie ‘béate’, tandis que l’épreuve, tapie dans l’ombre… peut vous faire découvrir la vraie joie de vivre pour une raison profonde, celle de pouvoir continuer à aider les autres, chacun à sa manière…sans prétendre quoi que ce soit. Transmettre et donner. Ou encore Tonglen : prendre et donner…

La solitude me convient bien, le silence aussi, l’activité me convient tout à fait, le travail aussi…je fonctionne donc à mon rythme du moment qui me permet l’introspection, dans le calme des belles pensées positives…

Moi qui suis une hyperactive, il me semblait que ce serait assez difficile d’aborder un semblant d’oisiveté… mais je vois que c’est aussi un beau lâcher-prise indispensable parfois, où on apprend beaucoup, de TOUT. Les obstacles nous aident à progresser dans notre chemin intérieur, vers la lumière !

C’est le point de vue de Tenzin Palmo et de Jacques Vigne, que j’ai pu expérimenter là…en toute simplicité, dans cette épreuve. Car c’est vrai en fin de compte, c’est tout SIMPLE : accepter en souriant, quoi qu’il arrive…cela procure une telle sérénité qu’aucune peur ne peut s’y loger.

« On est si peu de chose, et mon amie la rose, me l’a dit ce matin… »

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Extrait de ‘La méditation contre les douleurs’

Prochain livre de Jacques Vigne

Chapitre : ‘La douleur et son dépassement dans les traditions religieuses’

Le fondement de l’amour est cette capacité de pénétrer le psychisme de l’autre et de se mettre à sa place. Cela représente sans doute également la meilleure des méditations antidouleur : faire pénétrer une bulle de conscience au centre même de la douleur, et à partir de là, décoincer-désagréger la douleur jusqu’à ce qu’elle disparaisse. C’est l’exact antidote de la réaction automatique qui est aussi fort toxique : vouloir refouler, faire disparaître, tuer, écrabouiller la douleur, toutes ces réactions étant au fond des formes de haine, c’est-à-dire le contraire de l’amour. Le mental habituel n’est pas au niveau de Krishna ou de son amante Radha, car il s’est éloigné du centre de la lumière qu’on pourrait situer du point de vue yogique au troisième œil. La conscience ordinaire, apeurée par le mal, s’écoule comme un torrent vers la zone douloureuse. C’est ce qu’on appelle dhârâ, le flux, le courant, c’est aussi une forme de dhâranâ, de concentration. On peut cependant inverser ce cours automatique, cette forme d’hémorragie et faire remonter l’énergie de douleur jusqu’au visage, voire même jusqu’au troisième œil, où on la dissout alors dans la lumière. Ce courant inversé, ce dhârâ devient Radha, les syllabes s’inversent, retrouvent leur vraie place, et on peut enfin s’unir à la source de son amour, c’est-à-dire Krishna qui attire et brûle les douleurs à partir du troisième œil. Rappelons que Krishna signifie « celui qui attire ».


Editions Le Relié – Sortie prévue pour Février 2024



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Poème sur la souffrance

Par Etty Hillesum

Donné à Jacques Vigne en juin 2023 par le Vénérable Charles de l’Institut Vajrayogini à Lavaur :


Je sais que vous souffrez

Et je ressens cette souffrance avec vous. Soyez bon pour votre souffrance,

Elle sera également bonne pour vous. Elle s’augmente de nos désirs et de nos refus.

Mais si nous l’accueillons avec douceur, Elle s’apaise et s’endort comme un enfant. Il y a tellement d’amour en vous ! Tournez-le tout entier vers les hommes, Les enfants, les choses et même… Vers vous-même et votre douleur.

Ne vous enfermez pas dans votre solitude, refusez de vous y enfermer. Surmontez cet enfermement. Regardez votre souffrance en face : Elle n’est rien.


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Voyage en Inde

(Cachemire – Ladakh)
29 juillet-14 août 2023 avec Jacques Vigne et Dinesh Sharma
Par Florence Nancy

Si belle, si colorée si grande et si plurielle… sale, bruyante, étouffante, éclatante, telle est « Mother India »
Je m’étais pourtant promis qu’on ne m’y reprendrait pas… et j’y suis retournée… en Inde !
L’Inde a tant à donner mais elle bouscule nos certitudes et piétine le ‘quant à soi’…
« Bienvenue en Inde » avec un joli collier d’œillets… d’Inde, évidemment ! Dehli, comme la porte d’un four céleste qui serait restée ouverte. On est mis dans l’ambiance dès la sortie de l’aéroport.
L’hôtel se présente telle une oasis de fraîcheur, la nourriture agace le palais tant elle est épicée… bienvenue en Inde !
Pas le temps de rêver, après une visite étouffante de Dehli, première destination, le Cachemire : Srinagar par un vol intérieur assez court. A notre arrivée pas moins de neuf voitures accueillent notre grand groupe de 26 personnes. Plutôt des femmes accompagnées par nos deux guides masculins : Jacques Vigne et Dinesh Sharma (son assistant indien).

Pour ma part, je suis avec mon mari car c’est bien par Amour pour lui que j’ai accepté cette aventure de venir en Inde pour la troisième fois. Parce que je la trouve harassante, l’Inde ne m’a plus jamais tentée après les deux premiers séjours passés, l’un au Kerala et l’autre au Rajasthan, et en Uttarakhand… c’est le tribut que l’on paie, lorsqu’on est comme moi escortée en permanence par la maladie depuis plus de 20 ans.

« C’est l’ego qui souffre, le Soi est toujours heureux » disait Swami Vijayânanda. La maladie, celle dont j’ai fait mon alliée – elle prend tant de place – saura-t-elle m’accompagner vers le Soi ?

Un majestueux « House boat » nous accueille au creux d’un lac. Les décors sont somptueux, dignes des mille et une nuits, notre chambre, la suite royale, est ornée d’un lit à baldaquin ! L’ambiance est feutrée, les tapis doux sous nos pieds nus. Nous soupons avec Eric et Edith.
Les mots de Jacques, ceux du Yoga Sutra « équilibre, cohérence » ne pas se laisser aller à l’avidité, le « j’aime trop », ni au rejet excessif… travailler sur le goût unique le « samarasa » pour que toutes ces sensations agréables /désagréables s’équilibrent…
Après une courte nuit sur l’House boat en raison du bruit constant, une surprise de taille m’attend : monter 250 marches pour atteindre un Siva Lingam géant… comme dirait Jacques « Monter tout en haut du mat et faire un pas de plus »… j’y ai laissé une part de mon ego (ouf !). Je redescends délestée d’une partie de ma fatigue.

Jacques, avec qui je partageais mon impression d’être pétrie par toutes ces sensations, en plein Samarasa, me dira, l’œil complice « tu te demandes ce que tu fais dans ce pétrin » ?...

C’est le mot « transformation » qui me viendra plus tard à l’esprit. L’Inde, tel l’alchimiste, transforme mon plomb intérieur en sagesse ! Ou presque…


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Ex-Les Fleurs de Bouddha

Nouveau titre :
‘La méditation, la mystique et l’art de vivre dans l’Enseignement du Bouddha

Encore quelques passages de ce livre dont la 1ère Edition Libanaise vient de sortir, avec 400 aphorismes, les autres suivront, par Lwiis SALIBA, qui prépare également un livre sur l’Ayurvéda. (Suite des JAY MA N° 148 et 149)

Ce livre regroupe un grand ensemble d'aphorismes et de paroles de Bouddha ainsi que de maîtres bouddhistes. Ce sont en majorité des conseils pratiques pour la méditation, pour la vie quotidienne et méditative, tirés de plusieurs sources authentiques.

Lwiis Saliba en a fait la traduction en arabe. Ce livre sera le 1er du genre dans cette langue. Les aphorismes y seront publiés dans les 3 langues: anglaise, française et arabe, et le livre sera préfacé par Tenzin Palmo et le Dr Jacques Vigne, lequel a proposé d’y ajouter d’autres aphorismes de plusieurs autres sources afin de le compléter avec les enseignements pratiques du Bouddha. Ce livre va contenir aussi un entretien avec Jetsunma Tenzin Palmo sur la pratique de la méditation et un autre avec Jacques Vigne sur les recherches scientifiques concernant la méditation et ses bienfaits.

Aphorismes et conseils pratiques Choisis par Lwiis Saliba

70-En marchant, en mangeant, en voyageant sois là où tu es. Sinon tu passeras pratiquement à côté de la vie.

74-Tout est comme une rivière. On n'entre jamais dans la même eau.

75-En définitive, voici ce qui importe: as-tu su aimer? As-tu vécu pleinement? As-tu appris à lâcher prise profondément?

78-Celui qui a vécu avec sagesse n'a pas à craindre la mort elle-même.

79-Ni le feu ni le vent, ni la naissance ni la mort, ne peuvent effacer nos bonnes actions.

83-Toute vie contient sa part de souffrance. Parfois, c'est cela qui nous réveille.

85-Le calme et la compassion sont si précieux. Prends garde que l'ivresse ne te les fasse perdre.

89-Notre maison, nos enfants ne nous appartiennent pas, ni même notre propre corps. Ils nous sont simplement alloués pour un temps et nous devons les traiter avec soin et avec respect.

90-Même notre colère peut être accueillie avec un cœur empli de bienveillance.

93-Ne cherche pas la perfection dans un monde changeant. Perfectionne plutôt ton amour.

97-Ne te juge pas durement. Sans compassion pour soi-même, on ne peut aimer le monde.

103-Il n'y a pas de feu plus féroce que l'envie et la haine…

109-Si tu laisses reposer une eau boueuse, elle s'éclaircira. De même, si tu laisses reposer ton esprit troublé, la chose à faire t'apparaîtra clairement…


ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म

Nouvelles

Jacques VIGNE : en pleine activité pour sa ‘Tournée 2023’ en Europe, Asie, en ‘présentiel’. Il est reparti en Inde pour quelques mois, afin d’y accompagner plusieurs voyages de groupes et d’y faire un petit pèlerinage après 4 ans qu’il n’y était pas retourné…Il a enchaîné ensuite sur la Guadeloupe, l’Italie, la Suisse, La Réunion…Et le revoilà en Inde, il est comme le furet « Il est passé par ici, il repassera par là… »

De partout où il se trouve, il continue à animer ses visio-conférences Zoom, dont vous avez tous les détails dans ses programmes sur ses deux sites : le site ‘historique’ www.jacquesvigne.com et le nouveau site www.jacquesvigne.org . En récapitulation nous y trouvons : ses ‘week-ends’ de méditations guidées sur Zoom, son ‘duo littéraire’ avec son éditeur Libanais Lwiis SALIBA, ses traductions en français des interviews de Tenzin Palmo depuis l’Himalaya et ses contacts en direct de l’Inde avec Pushparaj PANDEY à Kankhal où se trouve le samadhi de Mâ Anandamayî et où vécut longtemps Swami Vijayânanda, puis ses interventions des dimanches sur Instagram.

Visio-Conférences ZOOM de Jacques Vigne

Ou lien direct : https://us02web.zoom.us/j/3050782130
ID de réunion : 305 078 2130

La participation par visio-conférence ZOOM est ouverte à tous sans inscription préalable

Voir le programme détaillé sur ses deux sites
Si vous souhaitez être tenus au courant en en temps réel des nouveaux programmes du Dr Jacques Vigne et recevoir de temps en temps des textes ou articles qu’il vient d’écrire, n’hésitez pas à vous inscrire automatiquement en envoyant simplement un mail à : vigne.liste@gmail.com

Nous travaillons au programme Zoom, selon les nouvelles disponibilités de Jacques Vigne en Inde.

Annonce de la sortie d’un livre qui concerne tout le monde :
Ecrit par Alexia MICHEL, sorti chez LAROUSSE, Préface écrite par le Pr DODIN, avec qui Alexia mène l’étude « Yoga & TCA » à l'hôpital de Lille et Postface de Jacques VIGNE.

Voici le lien pour commander et partager : https://yogaandpeanutbutter.com/livre-methode-yoga/ Tout partage est le bienvenu !!


LES PRÉVENTES EN LIGNE SONT LANCÉES



LA MÉTHODE

Yoga & Peanut Butter

Manger moins, manger plus, manger mieux, manger à cette heure-ci plutôt qu'à cette heure-là…. Et si le yoga nous apprenait à retrouver un rapport sain avec la nourriture pour en finir avec la spirale infernale « restriction, craquages, culpabilité » ?

Alexia Michel, professeure de yoga, propose dans ce guide un programme inédit en 10 étapes inspiré de sa méthode Yoga & Peanut Butter® pour se reconnecter à soi et à son corps.

Avec des exercices simples ainsi qu'une vingtaine de postures accessibles à tous, cet ouvrage donne les clés pour retrouver un rapport apaisé à l'alimentation et s'accepter enfin tels que nous sommes.

1. Un cours complet en ligne ;

2. Une méditation guidée pour relâcher les tensions ;

3. Un code promo pour commencer la méthode en complément du livre.

Alexia Michel est professeure de yoga, fondatrice de la société à mission Om My Mind et de la méthode Yoga & Peanut Butter®. Après avoir vécu une dizaine d'années à l'étranger et travaillé dans le yoga, pour revenir à un comportement alimentaire apaisé et faire la paix avec son corps.

19,95 € Prix France TTC

ISBN 978-2-03-602853-1


Alexia nous confie : Nous comptons beaucoup sur la résonnance de ce livre pour avancer dans le milieu de la santé, de la prévention, qui concerne 3 / 4 femmes (qui veulent perdre du poids alors u’elles n’en ont pas besoin) au soin en milieu hospitalier. La première semaine est importante pour nous parce qu’elle conditionne les commandes des libraires + peut nous débloquer du budget chez Larousse pour faire du marketing. Merci d’avance pour votre aide précieuse !

Alexia Michel - Fondatrice - Tel : 0633341398 - alexia@yogaandpeanutbutter.comm

Yoga & Peanut Butter - Comportement Alimentaire | YOGA |Acceptation de soi

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Acheter le livre « La méthode Yoga & Peanut Butter », Ed. Larousse


Suite :


De Geneviève (Mahâjyoti)

3 livres sur L'Inde : sur Mâ Anandamayf, Swami Vijayänanda et Jacques Vigne
Par Geneviève Koevoets (Mahäjyoti) :

Voyage Intérieur aux sources de la joie (souvenirs de l'Inde)” (Récits, humour, et poèmes...) Préface de Jacques Vigne — Editions du Petit Véhicule - Nantes (2011-2015)

‘Du cinéma... à la Spiritualité (Tous les chemins sont passés et passeront par Rome)” Préface de Jacques Vigne — Editions du Petit Véhicule — Nantes (Mars 2022)

‘Jacques Vigne, une vie de passeur…entre l’Orient et l’Occident’ (Sa vie, son enseignement.) Préface de Marc de Smedt — Editions Ovadia (Nice) (Novembre2022)

Couverture et Portrait de Vijayânanda ‘à la sanguine’ par Geneviève (Mahâjyoti) 2003

Couverture : Dessin à l'ordinateur de Jean E. LOUIS

La ‘belle époque” du cinéma des années 60/70/80...

L'Art, le Sport et la Spiritualité se rejoignent dans la lumière !


Portrait de Jacques Vigne à la sanguine par Geneviève (Mahâjyoti) (2003)

Quelques courts extraits du BLOG : ‘Impressions des premiers lecteurs’ sur ce dernier livre - Par la ‘plume’ de :

De Françoise Temmerman (Psychothérapeute en traumatologie et prof de yoga) 18-12-22

Je lis avec délice ton livre écrit sur Jacques Vigne. J’ai tiré au hasard entre tes 3 livres, ne sachant pas par lequel commencer et c’est celui-là qui est apparu en 1er. J’adore m’y blottir, et savourer ton texte profondément pétillant : il est lumineux, joyeux et profond.

Ce qui résonne beaucoup en moi, c’est ton chemin parcouru au retour de ton voyage en Inde, blessée que tu étais, et le poème que tu en as fait…Une belle leçon !

30-12-22 : Les 5 adjectifs qui me viennent pour qualifier ton livre sur Jacques Vigne sont : authenticité, délicatesse, finesse, profondeur et légèreté, un alliage rare et subtil, que l'on déguste avec bonheur. Tu cumules beaucoup de talents : les langues, l'écriture, le dessin, la peinture, une magnifique diction... (Je suis subjuguée par les portraits) en plus de ton sens de la rigueur, du professionnalisme, du courage pour abattre un tel travail... et de ta force morale immense! En tout cas, ton travail auprès de Jacques et de notre ‘Petit Groupe Zoom’ est fantastique et très précieux!!! Et je t'en remercie chaleureusement.


De Béatrice Fesselmeyer

(Fervente de l’Inde et précédente organisatrice des voyages de Jacques Vigne) 08 et 24-12-22

J'ai éclaté de rire quand j'ai lu le passage à propos de ton ami cinéaste qui aurait tant aimé produire Jacques au cinéma.

En ce qui me concerne j'ai trouvé l'antidote pour apaiser l'émotion de tristesse : je me plonge dans ton livre et vous êtes à mes côtés. Gratitude chère Mahajyoti d'avoir porté à notre connaissance les coulisses de votre œuvre gigantesque, toi et Jacques, c'est un témoignage qui me transperce tant il y a de dévotion, de joie, d'amour bienveillant. Tes livres ont été des cadeaux pour moi, car tu as su dessiner par des mots les méandres de nos rivières spirituelles…


De Pascale Lorenc (Clown thérapeutique et accompagnatrice) 10-12-22

Bonjour, ma chevalière sans peur et sans reproches. Merci de ce beau message. Je suis tellement heureuse pour toi et avec toi que ton livre sur Jacques soit ainsi "plébiscité" et que tes qualités, ainsi que celles de Jacques, trouvent la reconnaissance qu'elles méritent. Tu as toujours œuvré avec conviction et assiduité... ton œuvre de vie est ainsi "parachevée"

03-02-23 : J’ai terminé la lecture de ton livre sur Jacques (Vigne)... "Ce témoignage est la preuve tangible d'un "mariage intérieur", mais pas seulement, c'est une odyssée entre deux êtres exceptionnels qui se sont rencontrés et qui ont presque immédiatement "fusionné", on peut parler d'une véritable "osmose" : Jacques/Geneviève = Vigyânânanda/Mahâjyoti... C'est très impressionnant, deux êtres porteurs des mêmes qualités hautement spirituelles que notre Mère Divine Mâ Anandamayî a connectées et ensuite a laissé "agir". Ce qui en ressort est d'une telle dimension (dans toutes les directions) qu'il est presque difficile de l'exprimer.


De Denyse CHARRIERE - (Thérapeute) 25-01-23

Dès maintenant, je me délecte du livre de Geneviève la magicienne qui nous fait rêver et revivre l’Inde de manière merveilleuse, une vraie pièce de Théâtre, ou un film incroyable, je ne me suis jamais mise au lit aussi tôt, juste pour lire !


D’Eric Dolléans (Fervent de JV) 05-12-22

Madame Geneviève,
Je viens de terminer votre ouvrage sur Jacques Vigne. J’ai trouvé ce livre très instructif avec surtout vers la fin de précieux conseils pour un cheminement spirituel. Je crois que ‘Frère Jacques’ est à la fois un scientifique et un quêteur spirituel.
Ce livre est plein d’adages, de conseils spirituels, je vous en félicite. Je crois que l’on pourra reprendre ce livre de temps à autres…en référence.


De Françoise Avril - 14-12-22
(Auteure, infirmière libérale, énergéticienne, enseignante généalogiste, psychopédagogue)

Premières impressions :
Pour une présentation « Qui est le vrai docteur Jacques Vigne? » c’est une magnifique réussite ! J'ai dévoré ce livre! En l'espace d'une soirée. Oui j’ai découvert un peu plus Jacques Vigne à travers cet écrit, sur ses fondamentaux, son éducation, d’où vient-il ? Jacques n'est pas un petit poème, c'est une encyclopédie vivante. Voilà mes premières impressions à chaud, après la lecture de ce magnifique livre, vous pouvez être fière de vous!!!


De Marie-Laure Monin (Auteure de ‘Un Chemin de Yoga’) 15-12-22

Belle écriture et humour toujours présent chez toi. Bravo!
C'est un livre copieux et passionnant pour ceux qui, comme nous, ont suivi Jacques pendant toutes ces années. Je l'ai rencontré grâce à toi. J'ai revécu Kankhal et les voyages en Inde ou il fallait quelquefois "transcender le corps" mais toujours dans la joie.
Je l'ai découvert un peu mieux dans ses écrits de jeunesse et dans l'histoire de sa famille.
J'ai retrouvé tous les kriyas de méditation que tu as sauvegardés dans tes notes, tous les outils qu'il nous a fournis pour la méditation.
En plus de lui avoir offert toutes tes heures de travail, tu lui rends ici un bel hommage. Merci de nous relier à lui par cet ouvrage et aussi par le ‘JAY MA’… et de lui rendre ce bel hommage tellement mérité.


De Sara MARTEL-ARNAUD – Kinésithérapeute et bouddhiste – 19-01-23

Comme tu me l'avais demandé j'ai quasiment terminé le livre biographique sur Jacques Vigne et ce que j'ai à te dire c'est tout simple : « C'est beau. C'est beau, c'est touchant, c'est chaleureux, généreux et rempli de pépites d'or.... Alors encore merci à toi pour ces petits trésors que tu nous offres ».


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Marc de Smedt qui est l’éditeur de Jacques Vigne depuis 30 ans en a fait la préface.
Le livre est sorti milieu Novembre aux EDITIONS OVADIA de Nice (sciences humaines, sociales et techniques, philosophie, littérature, arts, témoignages…et humour aussi). 276 pages, 104 illustrations couleur inédites, 24€ + frais de port). En       voici le lien : http://www.leseditionsovadia.com/collections/824-jacques-vigne.html - Cliquer sur "commander" pour accéder à : https://www.pragmaconcept.com/catalogue-general/721-jacques-vigne-une-vie-de-passeur-entre-lorient-et-loccident.html

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Pour continuer avec les ‘LIENS’, rappelons celui qui ouvre sur les deux ‘Livres AUDIO’ de Swami Vijayânanda notre vieux Maître : ‘Un Français dans l’Himalaya’ et ‘Un Chemin de Joie’, qui furent enregistrés fin 2018 avec les voix de Jean E. LOUIS (voir notre ‘Editorial’ des N°137 et N° 140) et la voix de Geneviève (Mahâjyoti). Tous deux avaient travaillé ensemble à Rome dans la postsynchronisation de films il y a quelques années. En voici le lien :

https://drive.google.com/open?id=1-8TkFAMzA7Mg_9GC2oD6zMT1oaN9POjl


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2 nouveaux livres avec Jacques Vigne



‘La Force de l’Attention’

Un livre d’Alan B. Wallace- Editions Le Relié - Février 2023 – Préface de Jacques Vigne - Traduit par une équipe, dont Jacques Vigne, qui a aussi relu les épreuves - Coordination de Cécile Taric.

Et le livre : ‘La méditation contre les douleurs’ (Titre provisoire)

En préparation par Jacques Vigne - Editions Le Relié - Parution probable février 2024.

❤️


Signalement d’une relique !!!

LIEN pdf du livre de Swami Vijayânanda ‘Sur la trace des yogis’ (2008)

Voici le lien pdf de ce livre que Jacques Vigne a retrouvé sur une clé, version française. A garder précieusement. Il en a fait une reconnaissance optique,

https://drive.google.com/file/d/1xrQwrTgKcUdUoT4vJ03A_TuwMXPB7Cjp/view?usp=share_link


NOTE IMPORTANTE

Nous sommes toujours en fin de période des abonnements pour 3 ans, de Mars 2021 à Mars 2024 Vous n’avez rien à faire…
Grande nouveauté désormais : A partir de cette date le JAY MA sera envoyé gratuitement Libre à vous de faire un DON : comment ?
Fini le JAY MA au prix de 1 Euro symbolique par exemplaire.
Les lecteurs fervents du JAY MA seront libres, ou non, de faire un ‘DON’ pour la Sangha de Mâ Anandamayî : le ‘Kanyapeeth’ à Bénarès, à travers le compte bancaire de Jacques Vigne.

Relevé d’Identité Bancaire / IBAN

Cadre réservé au destinataire du RIB
Titulaire du Compte Monsieur JACQUES VIGNE
22 rue Boissière – 75116 PARIS
Domiciliation BNPPARB PARIS AV KLEBER (02587)
RIB : 30004 00552 00002057278 04 IBAN : FR76 3000 4005 5200 0020 5727 804
BIC : BNPAFRPPXXX

Adresse pour envois de préférence par VIREMENT direct en précisant le motif du virement et en avisant Jacques Vigne par email.
Nous adoptons ce système car l’ashram de Bénarès et le Kanyapeeth n’ont pas le FCRA (Foreign Change Registration Act) qui leur permettrait de recevoir directement des dons de l’étranger. Jacques leur fera parvenir.
Le paiement de ces dons sera reversé en Inde par Jacques Vigne en ‘Roupies’.
Les personnes désireuses de s’abonner au JAY MA pourront prendre leur abonnement ‘en vol’ à n’importe quel moment auprès de Geneviève (Mahâjyoti) (voir ci-dessous) …Les numéros arriérés pourront également être consultés sur ce site de Mâ Anandamayî :
http://www.anandamayi.org/ashram/french/frdocs1.htm

Historique de l’envoi des « Jay Mâ »

Le N°116 du printemps 2015, fut un ‘Numéro Spécial’ dédié aux trente années d’existence de notre brochure ‘JAY MA’, qui existe désormais depuis 38 ans…et qui est dédié à Atmananda qui en fut l’inspiratrice. Ce N° est à votre disposition. Merci aux nouveaux inscrits, et aux fidèles de rester dans la Grande Famille de Mâ ! Merci à tous ceux qui rejoindront ‘en route’ l’expérience du JAY MA. Ils sont priés de s’inscrire auprès de Geneviève (Mahâjyoti) qui en gère bénévolement l’édition, pour qu’elle puisse procéder aux envois en vous inscrivant sur ses nouvelles listes : koevoetsg@orange.fr

N’oubliez pas de l’aviser afin de recevoir la brochure…sinon, elle ne vous parviendrait pas ! Et…identifiez-vous bien…

Cette brochure fut créée il y a 38 ans... Elle représente un lien d’amour avec l’Inde, avec Mâ Anandamayî, avec les Swamis, les lectures, retraites, voyages, témoignages dédiés à l’activité dans les ashrams de Mâ, au souvenir de notre vieux Maître disparu Swami Vijayânanda, aux visiteurs occidentaux, aux voyages de groupes en Inde, aux pensées poétiques sur Mâ, aux déplacements de certaines personnalités qui choisissent de divulguer la sagesse et la spiritualité de ce pays lors de séminaires à travers le monde, aux traductions des plus belles pensées de Mâ, et pour Mâ…et aussi à vos témoignages vécus, si appréciés de nos abonnés ! Tout ceci à travers la composition qu’en fait Geneviève Koevoets (Mahâjyoti) depuis bientôt 15 ans (2009), prenant ainsi la succession d’Atmananda, de Danièle Perez et de Jacques Vigne lui-même, qui en assure désormais la supervision (et dont vous trouverez les programmes sur son ‘site historique’ : www.jacquesvigne.com et sur le nouveau : www.jacquesvigne.org).

Le succès remporté par l’envoi de notre petite brochure « Jay Mâ » par voie électronique, a remplacé l’envoi postal sur ‘papier’ qui venait de l’Inde avec tant de difficultés et Jacques Vigne a ainsi confié à son assistante bénévole (Geneviève-Mahâjyoti) le soin de vous la composer, de la formater et de vous l’expédier par email. C’est un gros travail de recherches minutieuses, de création, de choix des textes, de corrections, de mise en pages, mais aussi une ‘tâche sacrée’.

Tous ceux qui sont déjà abonnés, le resteront automatiquement et pourront faire un ‘don’… Tous les nouveaux qui voudront s’abonner (ou les anciens se réabonner) devront envoyer (ou confirmer) leur adresse EMAIL à Geneviève (Mahâjyoti), afin que notre cher « Jay Mâ » puisse leur parvenir rapidement ! Vous n’aurez plus qu’à le lire, ou à l’imprimer (comme le font certains) pour vous en faire une jolie collection sur papier…Vous aurez également les différentes photos de Mâ en couverture dans vos ordinateurs, puisque la brochure sera illustrée des mêmes photos que celles des exemplaires qui étaient envoyés, sur papier, depuis l’Inde.


NOTE : Jacques vigne vient d’envoyer 1300€ à Bénarès : la moitié pour le Kanyapeeth de Mâ Anandamayî, l’autre moitié pour le 18ème et dernier volume des souvenirs de Gurupriya Didi. Il s’agit de la somme des abonnements au JAY MA perçue pendant la période du Covid, que Jacques a transmise.



Table des matières

Mère Se Révèle (Extrait de ce livre sur Mâ Anandamayî)

Chandan Didi… (Elle fut la dernière de l’entourage de Mâ…)

Petit chef-d’œuvre de Philippe Noiret : (La vieillesse…)

Témoignage sur le grand départ d’Arnaud Desjardins (Par Pascale Lorenc)(1° partie)

L’Intelligence Artificielle ne pourra égaler la conscience (Par Richard Lavergne)

La Quantique des cantiques (l’I.A. Par Florent Pasquier)

Un sourire au fond de l’épreuve (Par Geneviève Koevoets Mahâjyoti)

Extrait de ‘La méditation contre les douleurs’ (Prochain livre de Jacques Vigne)

Poème sur la souffrance – Par Etty Hillesum (Envoyé par Jacques Vigne)

Voyage en Inde 2023 (Cachemire-Ladakh) (Par Florence Nancy)

Les Fleurs de Bouddha (Aphorismes, par Lwiis Saliba)

Nouvelles et Annonces…

Renouvellement du JAY MA : (Désormais gratuit - Dons acceptés pour l’ashram de Mâ Anandamayî)

Table des Matières