Extrait
chapitre
numéro
84

JayMâ-n°139

Cette brochure représente un lien d'amour avec l'Inde, avec Mâ, avec les Swamis, les lectures, les voyages...

Jay Mâ n°139

(HIVER 2020-2021)

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Ma Anandamayi

Joyeux Noël dans le cœur…malgré tout !



‘Paroles et Souvenirs de Mâ’

Rencontre avec Mâ Anandamayî
(Les Sages de l’Inde)
De nouvelles paroles de Mâ et sur Mâ…
écrites en 1959 par Swami Kriyananda

L’Inde ! Terre de grands sages et de yogîs. Toute personne normalement sensible ressent dès qu’elle pose le pied sur ce sol sacré, le souffle béni qui en émane. C’est d’ailleurs pour cela que Paramhansa Yogananda termina sa vie avec les derniers mots de son poème « My India » (Inde, ma terre) :

« Je suis béni. Cette terre a accueilli mon corps. »

L’Inde est en train de traverser une période de transition, phase indispensable pour ce pays qui possède l’une des cultures les plus significatives de ce monde. L’heure est venue pour elle de prétendre au rang, qui lui est dû, de leader parmi les nations de la planète.

La première fois que je m’y suis rendu, en 1958, on y rencontrait encore de grands sages. J’y suis resté presque quatre ans, hormis une interruption de six mois, en I960, durant lesquels j’ai dû faire des voyages en Amérique et en Europe. Puis j’y suis retourné pour une courte durée en 1972. Par la suite, j’y suis allé à différentes reprises en simple visiteur. Après cela, je m’y suis rendu une fois encore, en 2003, pour y vivre et achever l’œuvre de mon Gourou. Au cours de cette cinquantaine d’années j’ai pu constater nombre de changements dans ce pays. Et tous n’étaient pas des plus agréables pour une personne dont la vie était consacrée à la recherche de Dieu. Mais j’ai parfaitement conscience du fait que ces changements étaient indispensables. Et je suis persuadé qu’en fin de compte les vibrations sacrées de l’Inde traverseront les brumes du matérialisme qui maintenant recouvrent l’Inde comme le brouillard recouvre la terre.

J’ai eu le privilège de rencontrer, au cours de ma première visite, un certain nombre de sages et de personnes très élevées spirituellement. J’en ai rencontrés nettement moins lors de mon séjour de 1972. Et moins encore au cours des quatre dernières années. Je fais de mon mieux pour apporter un minimum de prospérité matérielle dans ce pays, en même temps qu’une certaine richesse spirituelle. J’ai fait connaître le projet de mon Gourou concernant la réalisation de « World Brotherhood Colonies » que j’ai réussi, d’ores et déjà, à bien établir dans la partie occidentale du pays. Je nourris l’espoir de parvenir à couvrir le territoire de ces petites communautés où vivent des fidèles qui œuvrent pour Dieu, fondent des familles, si tel est leur désir, et élèvent leurs enfants, tout cela dans l’amour du Divin. On peut dire, après quarante années de résultats positifs, que ce mode d’organisation a donné les preuves de son efficacité. Il y a, à l’heure actuelle, environ un millier de personnes qui vivent dans des communautés ‘Ananda’ tout à fait florissantes en Amérique et en Italie.

Je souhaite ardemment que les pages qui suivent incitent les gens à revenir à la spiritualité de l’Inde ancienne, l’Inde des Védas. C’est ce mode de vie que pratiquent nos communautés Ananda en Occident. Elles sont d’ailleurs reconnues comme telles aussi bien par les sages que par les simples visiteurs qui viennent de l’Inde.

Comme je l’ai dit, j’ai eu le bonheur, lors de mon premier séjour en Inde, de rencontrer des sages. J’ai d’ailleurs écrit de nombreuses lettres à ce propos, à mes frères et soeurs en spiritualité, qui eux se trouvaient en Amérique. La plupart de ces lettres ont été perdues ou sont maintenant introuvables. Certains de ces sages étaient très élevés spirituellement. L’un d’eux était un vieux yogî âgé de 132 ans. Je l’avais rencontré à Puri. J’ai connu plusieurs autres sages lors de la Khumba Mela à Allahabad, en 1960. Il y avait, parmi eux, Deohara Baba, âgé de 144 ans. Il me raconta qu’il avait connu Lahiri Mahasaya. Il y avait également Kara Patri, dont il est question dans « Autobiographie d’un Yogî » et Hansa Maharaj, 122 ans, qui avait annoncé qu’il quitterait son corps en avril de cette même année. Ce qui advint en effet. Et plusieurs autres sages dont j’ai oublié les noms.

J’ai rencontré, à New Delhi, une jeune femme qui, à l’âge de neuf ans, avait annoncé à ses parents qu’elle entendait se retirer du monde et vivre en recluse. Elle leur demanda de bien vouloir ne pas la déranger et de se contenter de lui laisser de quoi se nourrir devant la porte de sa chambre. A compter de ce jour elle avait passé son temps à prier et à méditer, ne prenant que très peu de nourriture. Elle ne communiquait que par messages écrits. Parfois ses parents lui laissaient un billet lui demandant de prier pour telle ou telle personne, ce qu’elle ne manquait pas de faire. Et dans un grand nombre de cas, ses prières étaient exaucées.

Son père souffrait d’une maladie chronique. Mais les prières qu’elle faisait pour sa guérison semblaient ne pas être entendues. Elle expliqua, par une note qu’elle laissa devant sa porte :

« Les prières ne l’aideront pas. » A la fin, sa mère lui reprocha de faire montre de parti pris à l’endroit de son père en ne se consacrant pas à sa guérison : « C’est uniquement parce que c’est ton père » écrivit-elle. La jeune fille finit par accepter de prier, mais elle laissa une note à sa mère : « Tu verras ce qui en résultera. » Elle guérit son père, mais peu de temps après, celui-ci se mit à mener une vie totalement dissolue. En fait, sa maladie avait fait obstacle à son karma, empêchant celui-ci de se manifester. Elle avait voulu qu’il expie totalement son karma. Mais, désormais, il allait devoir l’affronter et, au fil du temps, en payer toutes les conséquences.

Je l’ai rencontrée alors qu’elle avait dix-neuf ans. Elle avait encore le physique d’une toute jeune fille. Elle ne sortait presque jamais de sa chambre, mais ce jour-là elle en sortit pour me recevoir et consentit à méditer avec moi.

Peu de temps après, on la vit pleurer devant l’image de Krishna. Elle mourut le lendemain.

J’ai connu également Bhupendranath Sanyal, ou Sanyal Mahasaya le plus vieux disciple vivant de Lahiri Mahasaya. Cela s’est passé dans son ashram, aux portes de la ville de Puri, à l’occasion d’une rencontre de spiritualité. Ce lieu était empli de l’amour du Divin.

Je suis resté quelque temps au Math de Gowardhan, à Puri, avec Bharati Krishna Tirth, le Shankaracharya de ce même Math. J’ai préparé sa tournée de conférences en Amérique en 1957 ou 58.

J’ai passé beaucoup plus de temps avec Mâ Anandamayî que ce qu’il est dit dans le passage, relativement court, qui concerne cet épisode. Mâ avait coutume de m’appeler son « chhoto chele », son petit enfant. En fait, elle était en quelque sorte ma mère spirituelle. J’éprouvais grâce à elle un sentiment d’appartenance familiale, sentiment que je n’avais pas connu avec mon propre Gourou qui, lui, m’inspirait un respect mêlé de sujétion. Mes difficultés étaient dues, en partie, au fait que j’étais très jeune à l’époque. Mais elles provenaient aussi du fait que mon Gourou avait une personnalité forte et autoritaire.

Ah ! Comme je voudrais pouvoir consacrer de nombreuses pages à toutes ces visites – oh, combien précieuses – que je fis à Mâ !

J’ai eu le sentiment, lors de mon retour en Inde en 1972, que l’atmosphère bénie par la présence des sages, n’était plus la même qu’auparavant. D’ailleurs, au cours de ces quatre dernières années, je n’en ai rencontrés que très peu. Je suis toutefois persuadé que ces temps bénis reviendront un jour.

Et je prie pour que mon action dans ce pays contribue à accélérer le retour de ces temps-là.


Amitié en Dieu.

Swami Kriyananda
(Traduit de l’anglais par Jean. E. LOUIS)

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Citation de Khalil Gibran
Khalil Gibran
Khalil Gibran


« On dit qu'avant d'entrer dans l'océan,

le fleuve tremble de peur.

Il regarde en arrière tout le chemin qu’il a parcouru,

les sommets, les montagnes,

le long et tortueux chemin qu'il a ouvert

à travers les jungles et les villages.

Et il voit devant lui un océan si vaste

qu'en entrant en lui il sait qu'il va disparaître pour toujours.

Mais il n’y a pas moyen de faire autrement.

Le fleuve ne peut pas revenir en arrière.

Personne ne peut revenir en arrière.

Revenir en arrière est impossible dans l’existence.

Le fleuve doit accepter sa nature et entrer dans l’océan.

C'est seulement en entrant dans l’océan que la peur diminuera,

car alors seulement le fleuve saura qu’il ne s’agit pas de disparaître dans l’océan

mais de devenir un océan ».

Extrait de la Lettre 24
‘Ce qui compte c’est vous’
de l’Association ‘Les Nouveaux Mondes’


Isabelle Duffaud fondatrice
TEL. : 06 64 41 57 79
E-MAIL : isabelleduffaud@yahoo.fr et lesnouveauxmondes@gmail.com PROGRAMME : www.associationlesnouveauxmondes.com
Lien au programme général:www.associationlesnouveauxmondes.com/programme.php Lien aux lettres : www.associationlesnouveauxmondes.com/lettres-confinement.php
Isabelle Duffaud a déjà accueilli Jacques Vigne à Cassis et publié plusieurs de ses infos dans ses programmes de l’Association Les Nouveaux Mondes


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Vie et enseignement

de MÂ Ananda Mayî

(Suite du JAY MA N° 138)

Ecrit et envoyé par Nicole Archambault, suite à l’une des rencontres qu’elle organise pour Jacques Vigne, à Nantes, pour son association ‘Yogarasa’
www.yogarasa.fr - 06 23 83 08 50 - 02 40 29 35 96

L’enseignement informel, spontané, dispensé le plus souvent à la façon d’un jeu, de façon inattendue, en chantant, en dansant. Enseignement certainement aussi par l’exemple de la vie de Mâ Anandamayî.

Elle peut s’engager dans des pratiques ascétiques très dures : jeûnes prolongés, vœu de silence.

Contestée par certains (surtout, on le devine par les milieux de brahmanes orthodoxes) Mâ Anandamayî est tenue par d’autres pour une incarnation de la déesse Kâlî, et pour la multitude des gens simples pour un avatar.

Quoi qu’il en soit son enseignement peut se résumer en cette affirmation qu’elle aimait à répéter : « La vocation de l’homme est de trouver Dieu » ajoutant que tout le reste (doctrines théologiques, ascèses, prières etc.) est secondaire, car « Dans cette vie, toutes les vérités sont vraies ». Cela revient à dire que, par quelque chemin spirituel que ce  soit,  nous sommes sûrs de progresser, si l’on s’adonne avec sincérité et avec une vraie motivation à la recherche de Dieu. A ses yeux c’est cependant la dévotion ardente (bhakti) qui est la plus efficace. Elle dit à ce propos « Quelle que soit la situation où Dieu vous place…sachez que c’est ce qu’il y a de mieux pour vous. Entrainez-vous à traverser la vie en remettant votre fardeau entre ses mains, Il est le Protecteur, le Guide en toute chose, Il est Tout. ».

De là, chez elle, le refus de s’engager dans des polémiques ou discussions qu’elle juge oiseuses. Rien ne vaut à ses yeux la joie de chanter ensemble des chants dévotionnels. On comprend ainsi le succès de son enseignement qui correspond parfaitement à la sensibilité des milieux populaires de notre temps, en Inde comme ailleurs.

Les disciples s’étonnaient parfois que Mâ accepte sans protester que des foules s’assemblent autour d’elle et viennent lui raconter leurs ennuis et soucis domestiques. A cela elle répondait : « Si vous pensez que cela m’est désagréable, c’est uniquement parce que vous faites une distinction entre votre corps et le leur. Vous ne ressentez pas comme un lourd fardeau de porter votre tête, vos mains et vos pieds, vos doigts et vos membres, parce que vous les considérez comme parties intrinsèques de votre corps ; de même je sens que toutes ces personnes sont des membres organiques de ce corps-ci. Elles ne me pèsent donc pas, pas plus que leurs soucis. Leurs joies et leurs peines, leurs problèmes et leurs solutions sont une partie vitale de moi-même ; je n’ai aucun sens de l’ego ni de la séparation. En moi, chacun de vous a dans une égale mesure la hauteur et la profondeur de l’éternité ». Jean Herbert, le grand orientaliste français disait d’elle « elle tire le meilleur de chacun, suscite ce qui doit arriver. Mais son plus grand miracle, c’est qu’elle donne à chacun ce dont il a besoin à l’instant précis. Chacun reçoit d’elle réponse et bénédiction en rapport avec sa sincérité » N’est-ce pas là le propre du maître spirituel ?


Que pensez-vous de l’opinion de Jean Herbert au sujet de Mâ ?

En quoi l’enseignement est-il miraculeux ?

N’est-ce pas la qualité requise première de tout pédagogue et guide spirituel ?


Lecture de quelques témoignages d’Atmananda, de Vijayânanda


A la question de savoir si Mâ est un avatar, dans son livre « Voyage vers l’immortalité » Atmananda cite le dialogue suivant : « Est-il juste de considérer que vous êtes Dieu ? »

Mâ répond « Dieu seul existe, chaque chose et chaque être n’est qu’une forme de Dieu. Il est venu donner le darshan également sous votre apparence ».

Comment comprenez-vous sa réponse ? Vous satisfait-elle ?

Citations :

« Respirer sans penser à Dieu, c’est du gaspillage. Seul l’humain a été doué du pouvoir de chercher et de trouver Dieu »

« Aspirer à ne plus rien avoir à désirer est votre vraie nature »

En réalité le gourou habite en vous et vous ne réaliserez rien tant que vous n’aurez pas découvert votre gourou intérieur »

« Comment pouvez-vous imposer une limite à l’infini en déclarant : « ceci est la seule vraie voie ? »

« Le véritable progrès dans l’ascèse spirituelle est déterminé par la sincérité et l’intensité de l’aspiration »

« Il n’existe qu’un seul mal, encore qu’il ne soit pas réel mais illusion de mâyâ : c’est l’absence de Dieu »

' Pour l’individu, il y a un voile de l’ignorance. Mais il y a aussi une porte qui conduit à la connaissance. »


Mourir c’est changer de vêtement

Tant que vous avez à pourvoir au besoin du corps, le travail est une nécessité.

Seule peut être qualifiée d’action celle qui mène à Dieu .Toutes les autres activités jalonnent le chemin de la mort.

Celui qui sert, celui qui est servi et le service lui-même ne sont que des manifestations différentes d’un même divin.

Essayez d’être attentif à tout ce qui vous donne une vraie joie : elle vous rapprochera de Dieu.

Le Soi contenu en Soi, faisant appel à Soi pour la révélation du Soi, c’est cela le bonheur.

Les insectes, les mouches, les araignées et les hommes appartiennent tous à une même famille. Personne ne sait ce qu’ils étaient, sont et seront et comment ils ont été réunis.

La naissance de tout ce qui existe dans le monde, arbres, plantes, insectes, reptiles, tout autres êtres vivants, est votre propre naissance, leur mort votre mort. Au niveau où tout est contenu en vous et où vous êtes présents en toutes choses, il n’y a que LUI et LUI seul.

Ceux qui ont adopté l’état du chef de famille, devraient être des modèles du genre et vivre selon les préceptes du dharma.

Soyez plein de vie partout où vous irez et nul ne vous semblera étranger.

Sous quelque forme qu’elle se présente la faiblesse est un péché. C’est pour cela qu’il vous est très nécessaire d’acquérir et de conserver la vigueur physique et mentale.

Tout sans exception est une incarnation de la Béatitude. Le Soi une fois trouvé, quoi de plus naturel que de jouir de la Béatitude du Soi ?

En vérité, la pleine jouissance de la vie ne s’obtient que si l’on part d’un esprit de sacrifice sans réserve.

Ce n’est pas dans le monde extérieur que vous trouverez la paix. Creusez au plus profond de vous-même et vous trouverez la perle inestimable.

Il n’existe pas de critérium absolu du devoir ; c’est le milieu qui en détermine la nature et la valeur.

Une étincelle suffit à mettre le feu.

Après, tout va de soi, les barrières brûlent.

Le feu préexiste partout.

Simplement, à quel moment le frottement sera-t-il suffisant pour que jaillisse l’étincelle ?


Allez à la racine.

Si tout s’en va, la mort s’en va aussi. La mort meurt.

Qui va ? Et où ? Qui vient ? Et d’où ?


Quand il n’y a plus rien à brûler, là est le moment d’Eternité. Saisir ce moment-là est votre destin.

Qui s’est ainsi consumé ne peut plus séparer ‘présent-passé-futur’. Je suis l’univers, jusqu’à la moindre poussière, au moindre insecte. Je n’ai pas de voies particulières, toutes les voies sont mes voies.

Trouver tout en perdant tout, voilà ce qui est désirable !


Votre vraie nature est de brûler du désir d’être ce que vous êtes.


C’est le Même qui porte des coups si durs et qui console par son étreinte amoureuse

Etre à la fois fini et infini, voilà la grande plongée

Choisissez une de ces réflexions, ou une autre de Mâ que vous connaissez.

Méditez-là et tentez de voir ce qui fait écho en vous, pour éventuellement nous présenter votre choix, et ce qui le motive

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Lettre de Monseigneur Gérard (Nice)

'Prelature France Order Saint John'


Lettre de Monseigneur Gérard à Michel Saramito Président de l’Association CEPPI (Centre d’Etudes parapsychologiques et des Phénomènes Inexpliqués) association qui a reçu Jacques Vigne le 23 Septembre, dans la grande salle des Abbés, sous l’Eglise de St Pierre D’Arène à NICE, pour une conférence sur une autre grande femme ‘sage’ Tenzin Palmo…

Monseigneur GERARD, que Michel Saramito apprécie tellement, l’a « touché » un jour, à propos des « lettres » qu’il rédige en lui disant humblement : « Rien ne m’appartient. Vous pouvez utiliser mes lettres comme bon vous semble. »

« Il sera certainement honoré de voir ce document encore davantage partagé…et je lui transmets nos échanges » nous dit Michel Saramito…


Tout s’inscrit dans une continuité de nature. On ne peut pas séparer le temporel du spirituel. La voie thérapeutique tente d’élever les perspectives d’une personne et aide à découvrir comment la plupart de nos souffrances résultent de nos interprétations, de notre incapacité à vivre en pleine conscience les épreuves du quotidien, et ainsi amènent à créer des blessures.

Une bonne thérapie révèle le fonctionnement intime du patient et lui donne un sens. Cela libère un espace dans lequel un processus de guérison peut s’installer, mais ce processus est fragile, car à tout instant une nouvelle identification à l’ego peut se manifester et nous ramener en arrière.

C’est là que précisément, le spirituel peut intervenir en plaçant le problème à un niveau plus élevé, vers la source du mental qui est à l’origine du  dysfonctionnement et plus loin encore, car c’est en fait l’âme qui est malade. Il faut comprendre qu’au-delà de notre conscience ordinaire, il existe un niveau de conscience plus subtil, plus intelligent et qui transcende tout. Dans cet espace de liberté nous pouvons nous élever par la prière au-dessus de ce quotidien qui n’est souvent que le reflet de nos élucubrations mentales, tant nous nous trompons sur la véritable nature des choses.

Nous souffrons à cause de notre ignorance sur notre nature profonde. Nous souffrons parce que nous avons perdu l’humilité et que nous nous identifions sans cesse à notre ego. A ce moment, nous courons derrière un bonheur que nous ne pourrons jamais atteindre, car le monde ne se conforme jamais à nos attentes. Dans ce sens, toute thérapie est spirituelle et la guérison du corps ne peut pas faire l’économie de la guérison de l’âme qui doit la précéder afin de ne pas reproduire sans cesse les errements du passé.


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René Fregni :

"Les vivants au prix des morts"

Lumineux remerciements
Envoyé par Solange Kergoat (31-10-17)


En ce jour de Mistral, permettez-moi de partager avec vous ce petit passage relu ce matin :

"Quand le Mistral souffle, impérieux, vous pouvez vous cacher n'importe où, il vous trouvera........Quand je veux voir un miracle, je prends n'importe quel chemin derrière la maison d'Isabelle Chaque jour je mets mes chaussures de marche dans le garage et je pars.

Je marche dans la lumière, je regarde la lumière, j'avale la lumière, je traverse la lumière. Ma vue a commencé à baisser. Il reste autour de moi toute cette clarté, si blonde en ces après- midis d'hiver. J'avance vers la lumière dans la poussière, la boue, l'herbe de tous les chemins. L'un d'eux me conduira au royaume des ombres. Tant que je marche... Je connais chaque pierre des collines, les troncs pourris qui barrent les sentiers, les sonores éboulis, les combes glissantes de mousse. Je fais un pas, je suis ébloui. Je marche, j'ouvre les yeux, les bras, la bouche, je vis. Chacun de mes muscles vit, chaque centimètre carré de ma peau. Je sens battre le sang dans mes épaules, mes cuisses, mes reins, il laboure mon ventre. J'avale toute cette beauté, elle illumine mon corps jusqu'à la pointe éblouie de chacun de mes nerfs."

Belle lumière en vous avec mes plus chaleureuses pensées

(Solange Kergoat)


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Paroles de félicité


Ce choix de pensées m'a été envoyé par Louise Funaro, une fidèle de Mâ, franco-italienne…

La félicité la plus grande ne réside pas dans le fait de ne pas chuter, mais dans celui de se relever après. (Confucius)

La félicité, c'est de désirer ce qu'on a. (Saint Augustin)

La félicité, tout comme la religion, est un mystère et ni l'une ni l'autre ne devraient jamais être rationalisées. (GK Chesterton)

Les personnes les plus joyeuses [felici] semblent être celles qui n'ont pas de motif particulier pour l'être, sinon celui-là même de l'être. (Ralph William Inge)

Le bonheur, comme la beauté, est dans les choses.

La félicité même s'insinue à travers une porte que vous ne vous souveniez plus d'avoir laissée ouverte (T.Barrymore)

Ne crois pas que tu puisses trouver le bonheur en offrant le malheur aux autres. (Sénèque) Le plaisir peut se fonder sur l'illusion, mais c'est sur la vérité que se base la félicité.

Quel que soit le voyage que nous entreprenions, c'est la félicité que nous poursuivons. Mais la félicité est ici. (Quinto Orazio Flaca)

La félicité ne consiste pas à faire tout ce que tu veux, mais à vouloir tout ce que tu fais (Nietzsche)

La félicité réside dans le fait de connaître ses propres limites... et de les aimer. (R.Barthes)


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Et je terminerai simplement en vous affirmant que ‘Le bonheur est comme un parfum, on le porte sur soi pour le faire respirer aux autres…’ (Geneviève Mahâjyoti- Extrait de son livre ‘Voyage Intérieur’- Editions du Petit Véhicule à Nantes)


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SAD VANI

Paroles de vérité,
Paroles essentielles De Mâ Anandamayî
Traduites par Marie-France Martin

Les 10 étapes de la sadhana

Premièrement : Le mouvement du mental en direction du divin (Bhagwan) est rapide, Deuxièmement : Arrivée de l’agitation, de l’instabilité.

Troisièmement : Volonté qu’Il remplisse le cœur le plus vite possible.

Quatrièmement : Progrès dans cette direction grâce à l’intelligence.

Cinquièmement : Être perturbé par l’attente du mouvement vers le haut du mental.

Sixièmement : Des yeux tombent sans arrêt une pluie de larmes.

Septièmement : Volonté de nager dans l’océan de joie sereine.

Huitièmement : Nuit et jour, répéter le mantra de sa divinité d’élection. (Ishta)

Neuvièmement : Apparition d’un état d’émerveillement devant le Soi.

Dixièmement : Monté au dixième niveau, le sadhaka jouit de la victoire.


Mots difficiles à traduire

Le sadhaka est celui qui pratique une sadhana, au cours de laquelle il reçoit un mantra, mais pas nécessairement reçu par le sadhaka le jour de son initiation. Ce mantra comprend habituellement un nom de Dieu, celui de la forme divine avec laquelle le sadhaka a une connexion particulière, son « ishta »

Bhagwan , celui qui doit être adoré : Mâ utilisait souvent ce mot pour désigner Dieu ; mais souvent également, elle se contentait d’un pronom : Il, Lui...

Sans la souffrance d’être, la volonté de connaître le mécanisme du monde, ne s’éveille pas dans la créature. Par conséquent, l’homme a besoin de la maladie, de la douleur, du manque, du remord etc… Comme le feu brûle la saleté, les trois sortes de souffrance détruisent la crasse du cœur de l’homme, et amènent à la concentration sur Dieu. Lorsque la pensée de  sa faiblesse, de son indiscipline, etc. devient angoissante, et que l’on reconnaît la souffrance causée par la pauvreté, la séparation de son conjoint et de ses enfants, les affronts, etc...il s’éveille dans son cœur l’impatience de se soumettre aux pieds de Dieu avec foi et confiance. Donc, acceptez la souffrance. On ne prend jamais autant conscience de la séduction, de la douceur des rayons de lune que lorsqu’on est brûlé par la fournaise de l’été.

Vous dites : « Nous voulons, aimons Dieu ». Observez bien, est-ce que vous Le voulez avec tout votre mental et toute votre force vitale ? Si vous Le voulez vraiment, il est certain que vous pouvez Le trouver. Et savez-vous les signes prouvant que que vous Le voulez ? Comme les passagers d’un bateau qui coule veulent le rivage, comme une mère en deuil de son fils veut son fils, si vous voulez Dieu avec cette intensité, voyez qu’il est avec vous jour et nuit. Vous voulez qu’Il vous donne beaucoup d’autres choses, alors il vous donne argent, personnes, prestige, etc., et continue à vous appeler. Cherchez-Le pour Lui-même, et vous obtiendrez certainement de Le voir.

Voir : darshan : C’est ce le mot utilisé en Inde pour indiquer ce que l’on recherche lorsqu’on prie, qu’on médite, qu’on va au temple, dans un lieu de pèlerinage ou auprès d’un grand homme. C’est une vision ‘transformante’, avec une composante émotionnelle.

Dans le monde, il n’existe rien qui soit le manque de foi ou l’indifférence. Il joue des jeux infinis, dans des états infinis et des formes infinies. S’Il n’est pas multiple, comment peut-il jouer comme cela ? Ne voit-on pas que lumière et ténèbres, bonheur et souffrance, feu et eau sont des paires indissolublement liées l’une à l’autre ? Rappelez-vous, la sadhana  n’existe que dans un état de pureté. Dans la mesure où nous donnons asile à des pensées mauvaises et mesquines, nous générons des causes du mal dans le monde. Quel sens a pour vous ce qui est ou n’est pas aux autres ? Tout apparaîtra beau si étant beaux vous-mêmes, vous pouvez rester installés dans la durée sur une belle asana dans votre cœur.

Lors d’une entrevue, on entend souvent : « ça ne vous dérange pas ? ». Vous voulez rester loin, et c’est pourquoi vous posez facilement cette question. Regardez attentivement, quand vous allez voir vos parents, vos frères et sœurs, est-ce-que cette question vous vient à  l’esprit ? Là, leur affection convient à votre mental ; donc le fait que vous puissiez les déranger n’attire pas votre regard. Si vous comprenez que ce corps vous appartient, ce genre de question ne s’élèvera pas dans votre mental quand vous viendrez vers « ce corps ».  Toutes les fois que vous viendrez, venez avec la totalité de votre mental et de votre force vitale, alors vous percevrez que personne n’est étranger à personne. Venez chaque fois que vous en aurez envie, j’ai beaucoup de joie à vous voir. Vous êtes tous une icône de la joie.

Ce corps : Mâ Anandamayî, dès sa naissance, ne s’est jamais identifiée à son corps humain ; c’est pourquoi, quand elle faisait référence à sa forme humaine, elle disait habituellement « ce corps ». Lorsqu’elle disait ‘Je’, elle faisait référence à ce qu’elle était  réellement,  l’énergie cosmique.

Dans le monde, tous ont été créés par un seul Père, par conséquent, personne n’est séparé d’un autre. Comme dans une famille, s’il y a beaucoup d’enfants, pour la commodité de la vie quotidienne, pour pouvoir exercer leurs dix métiers différents, ils construisent dix maisons différentes, dans dix lieux différents, et y vivent, de même, bien qu’étant ‘un’ au fond, tous les gens vivent séparés uniquement liés différemment par les liens du Karma et de leurs péchés. Comme il y a dans le monde différentes sortes de médecines : allopathique, homéopathique, ayurvédique, etc., pour que chacun se soigne comme cela lui convient, de même pour soigner les maladies de l’âme, des méthodes et des enseignements différents sont donnés par les textes sacrés et les sages. Le but est unique. C’est cette porte qu’atteignent Hindous, Musulmans, Vaishnavites et Shaktas. Sur le chemin de la gare, il y a tellement de tumulte, de bousculade. Une fois qu’ils sont arrivés sur le bon quai, le but que chacun doit atteindre est fixé.

Vaishnavites, Shaktas : deux courants de l’hindouisme. Les Vaishnavites ont pour dieu d’élection Vishnou, Les Shaktas, la puissance divine, qui est féminine, la Déesse, Durga ou Kâli. (A suivre…)


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Acceptation, Emerveillement, Gratitude, Art

Un magnifique texte envoyé par Jacqueline Bolsee-Pleyers, que j’ai eu le plaisir d’emmener en voyage en Inde, à Dhaulchina (Himalaya) en juillet 2004…


Chère Geneviève-Mahâjyoti,

L'art est thérapeutique. Il atténue la souffrance... J'ai écrit ce texte dans cet esprit en pensant au Jay Mâ. Ce texte m'a pris du temps. L'inspiration ne dépendant pas de moi mais de Dieu…Je t'embrasse de tout mon cœur. Jacqueline Pleyers.

Acceptation... Emerveillement... Gratitude... Art

Nous survolions la vie au grand galop, notre étalon fut le vent, ou plutôt le blizzard. Oui, nous survolions la vie en coup de vent et en aveugle. Et pourtant, indifférent à notre entêtement, chaque instant insistait. Il se tordait le cou pour nous offrir un brin de Connaissance. Il ne tenait qu'à nous de le saisir. Saison après saison le temps eut raison de notre ignorance. Il nous enrichit de son ramage tout en dévastant simultanément notre plumage... Bref. Nous ouvrîmes donc les yeux, tendîmes l'oreille en tous sens. Il nous parlait notamment de l'au-delà de lui-même, l'au-delà de l'espace linéaire... Ce qui nous rapprocha inévitablement de notre Vraie Nature, celle de la non-naissance et de la non-mort. La réflexion fut dorénavant notre seule passion... Le cheval rendit le mors tandis qu'à pied au pas de la 'Pleine Conscience' nous randonnâmes...

En ce jour radieux nous progressions lentement, sur un chemin tortueux et particulièrement escarpé, tout en philosophant ainsi : " La voie qui mène au bonheur est en nous. Pèlerine de l'existence vers ce Port Intérieur va... Déploie le corps, Jacqueline, afin que l'âme dans l'Intime Grandeur puisse se complaire. Allons, trêve de soliloque grimpe... " Un imprévu climatique riposta : "Ploc... Ploc... Ploc... Ploc... " Nos pas accueillirent la réplique à bras ouverts... Dans un élan joyeux ils lancèrent vers le grand Mystère :" Oui pluie, merci..." L'acceptation totale de cette situation inéluctable, ce 'oui' clamé du fond du coeur, chanté par l'Immanence, ce "oui" trempé, imperméable à tous refus, nous donna la clef qui ouvre la vastitude ensoleillée de l'émerveillement et de son corollaire : La gratitude. Et c'est ainsi que nos yeux se posèrent sur un petit gland qui se désaltérait au pied d'un grand cru, à savoir, une gouttelette de pluie La reconnaissance nous conduisit à méditer sur le potentiel miraculeux de cette graine d'où jailliront des milliers de forêts...

Et de beauté en beauté nos pensées se tournèrent progressivement vers l'art : L'art, énoncèrent-elles, est un raccourci qui mène au Réel, un détournement des certitudes rationalistes au profit de l'éblouissante Forme Invisible. L'expression artistique n'est pas exclusivement décorative. Elle transcende cet adjectif. Il ne s'agit pas de vaines créations repliées sur elles-mêmes dans la ronde de leur propre poussière sans aucun élan vers... Non... L'artiste est saisi par une sorte d'Intuition, celle-ci lui susurre la direction à suivre pour s'unifier à l'Infini. Ce murmure donne un essor à l'œuvre qui s'extirpe alors de la mouvance chaotique, quitte les ornières de l'univers sensoriel, s'étire vers le grand Silence. Elle  déborde ainsi de l'impermanence, s'élance au-delà des bornes de l'espace-temps. En dépit de la matière qui peu à peu s'efface, l'œuvre demeure. Sa Vraie Nature rejoint la Nôtre celle, nous l'avons dit, de la non-naissance et de la non-mort. Elle est immortelle.

L'art franchit donc les frontières du monde manifesté, dépasse ces limites. Il définit, ou plutôt, est l'âme de l'esprit. Oui, cette Dimension confirme l'existence de la Grâce, en exprime l'état et le grave ici.

L'œuvre d'art est un répit, un point de rupture dans le flot des incertitudes métaphysiques, la signature de l'Etre qui l’a créée.

(Jacqueline Pleyers)


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Encyclopédie des champs magnétiques

-Auras et Chakras-

Médecine Quantique

De Françoise Avril-Badie
Préface du Dr JACQUES VIGNE
MÉDECIN PSYCHIATRE


Extrait du livre :

LES MYSTERES DU CERVEAU.



Réseau coeur-cerveau page 17

Il est important de faire appel à l'intelligence du cœur, car le cœur pense plus rapidement et analyse beaucoup moins sinon pas du tout, contrairement au cerveau qui va passer par les croyances, la peur,

les préjugés ou tout simplement le plan mental. Le cœur communique directement avec l'inconscient que l'on appellera complexe neuronal cœur– cerveau.

La communication cœur-inconscient est rapide et spontanée.

Le cerveau du cœur est un réseau de neurones, de neurotransmetteurs, de protéines et de cellules qui ressemblent à ce que l'on trouve dans le cerveau lui-même.

En 1991, Armour et Ardell décrivent dans « Neurocardiologie » (Oxford-University press), l'existence dans le cœur de 40 000 cellules spécialisées que l'on appelle des ‘neurites sensoriels’, identiques à ceux du cerveau.


Page 98 - Les pieds :

Dans la tradition indienne, le pied est associé au Lotus. Ressentir le Lotus qui s'ouvre, cela permet de toucher la félicité et la vacuité.

En marchant, on appuie la plante du pied sur le sol, on offre quelque chose à la terre, et par transmission subtile, la terre nous rend cette offrande sous forme de bien-être, qui s'élève à travers le corps.

Thich Nhat Hanh nous dit : « Soyez conscients du contact entre vos pieds et la terre. Marchez comme si vous donniez un baiser à la terre avec vos pieds. Nous avons causé beaucoup de dégâts à la terre, et maintenant il est temps de prendre soin d'elle. »


QUI EST FRANCOISE AVRIL

Françoise se passionne pour l’être humain dans toute sa splendeur et ses faiblesses. Elle parcourt le monde à la recherche de son essence et de ses mystères..

Infirmière, auteure de cet ouvrage retravaillé et enrichi, psychopédagogue, généalogiste sophrologue, énergéticienne initiée par de nombreuses traditions, elle rencontre de nombreux maîtres spirituels à travers le monde, dont deux resteront gravés dans sa mémoire et dans sa vie, Sai Baba (Inde du Sud) et MoojiBaba (Portugal).

"Pèlerinage vibratoire avec Marie Madeleine à Marseille" Edition le Persée, épuisé sera un des derniers ouvrages sortis en 2013, dédié à l'énergie de la déesse..

Françoise poursuivra ses recherches avec des neuroscientifiques de renom.


NOTE :
TOUT ACHAT DU LIVRE "Encyclopédie des champs magnétiques, Aura & Chakras Médecine quantique", tarif 23€ plus frais de port 5€, venant de la part du JAY MA,
SERA REVERSE SYSTÉMATIQUEMENT AUX ŒUVRES DE Jacques VIGNE
(Lors de la commande par mail ou courrier, merci de noter : "JAY MA")
Pour les modalités –mail : associationsoleilsoleildaquitaine@orange.fr> ou avrilbf@wanadoo.fr ou consulter tous les jours francoise.badie@wanadoo.fr

Nouvelles
  • Jacques Vigne était en plein dans sa nouvelle ‘Tournée et Voyages 2019-2020-21’ en Europe et dans le monde, quand le premier ‘confinement’ pour coronavirus est arrivé. Il a donc travaillé pour établir une possibilité de ‘liaisons’ par Internet, car beaucoup des rencontres mentionnées dans son long ‘Programme’ ont dû être annulées et remplacées par des ‘visio- conférences’ dont vous avez tous les détails sur ses deux sites (le site ‘historique’ www.jacquesvigne.com et le nouveau site www.jacquesvigne.org). Ses méditations guidées sur ZOOM pendant les ‘Dimanches de Printemps’ ont été suivies par des centaines de participants. Nous travaillons également au remaniement et modifications du dit programme, concernant la période du nouveau confinement et ses suites. Voici quelques nouveautés pour s’y inscrire :

Visio-Conférences ZOOM de Jacques Vigne

Ou lien direct : https://us02web.zoom.us/j/3050782130 ID de réunion : 305 078 2130 - La participation par visio-conférence ZOOM est ouverte à tous sans inscription préalable

La participation financière est de 10€ minimum ou plus par atelier.

Nous faisons confiance aux participants qui veulent cotiser directement pour les œuvres sociales et humanitaires de Jacques Vigne, de le faire sur le lien suivant de son nouveau site : https://www.jacquesvigne.org/donations (l’ancien site reste en fonction) et cela avant ou après chaque session, en indiquant leurs : nom, prénom et la date de l‘événement.

-Il est possible de regrouper en un seul don la participation à plusieurs ateliers.

-Merci d’inscrire vos nom et prénom et la (les dates) de votre/vos participation.s.

-Le nouveau lien engendré automatiquement par le système de paiement en ligne, Stripe, vaut pour une facture en bonne et due forme, il n’y a donc pas à en demander une en plus.

Jacques Vigne transfère une partie de ses revenus vers l’Inde et le Népal à travers l’Association Humanitaire Himalaya : www.humanitairehimalaya.com

Voir le programme détaillé sur ses deux sites

Programme et Evènements de Jacques Vigne sur ZOOM Novembre-Décembre 2020

A la fois les sages et les scientifiques disent que les mêmes causes induisent les mêmes effets : nous revenons au confinement en France, et Jacques reprend des méditations par Zoom : c’est le moment d’explorer davantage le monde intérieur non seulement pour soi,mais aussi pour devenir une meilleure personne dans nos relations avec les autres. Dans ce sens, la méditation reste d’une importance centrale.

  1. Pratique guidée précédée de hatha-yoga le samedi 7 novembre de 17h à 19h et le dimanche 8 de 10h à 12h

L’attention : le Bouddha disait que l’attention est utile en toute chose, et les neurosciences savent maintenant préciser les mécanismes de l’attention, ce qui mène à de nouvelles idées pour la développer. Anne Hérault qui a aidé Jacques à organiser ses voyages en Inde fera le hatha-yoga pour environ une demi-heure, Jacques la méditation guidée pour une bonne heure. Puis il y aura un temps suffisamment long pour que ceux qui le veulent puissent poser leurs questions.

  1. Conférence vendredi 13 novembre 2020 de 19h00 à 21h30

Pourquoi méditer ?

Pour aller loin, l'importance de trouver des méditations justes. La complémentarité des méditations de focalisation (rajayoga, shamatha) et d’observation (védanta, vipassana) sera mise en avant. Cette conférence était a priori destinée aux élèves et amis de Yoga 7 à Genève, mais à cause de la situation sanitaire nous l’avons fait passer sur Zoom.

  1. Chaque dimanche du 15 novembre au 13 décembre de 16h30 à 18h Les yoga-sutras de Patanjali et les neurosciences (première partie)

Les neurosciences ne fournissent guère de façons fondamentalement nouvelles de méditer, mais elles permettent de mieux comprendre ce qu’on fait pendant la pratique et de mieux objectiver ses effets. Cela est très utile pour donner confiance aux débutants et rendre plus inspirants les enseignants. Il ne faut pas tomber dans le concordisme qui cherche à

« prouver » chaque parole d’un texte sacré par les neurosciences, mais cela fait partie de l’esprit humain d’être curieux et d’essayer de nouvelles synthèses. Jacques Vigne travaille depuis 40 ans sur le lien entre méditation, psychiatrie, psychologie et neurosciences, et il  fera le lien entre neurosciences et des pratiques de rajayoga qu’il nous fera expérimenter. Ces sessions intéresseront particulièrement les professeurs de yoga.

Jacques Vigne sera assisté de Filla Brion pour ce programme.

  1. Tous les mercredis de 17h30 à 19h, enseignement de Jacques en français traduit au fur et à mesure en arabe pour des amis libanais. Les premières 20 mn sont seulement en arabe, par mon éditeur et traducteur Lwiis Saliba qui développe les liens yoga, bouddhisme et soufisme. Nous abordons souvent des thèmes du genre ‘Comment dépasser l’anxiété’ et les souvenirs problématiques ou traumatiques, mais pas seulement. Par exemple, les sujets suivants seront traités :
  • Travailler sur la culpabilité à partir des sensations corporelles et de l'estime de soi : védanta
  • Cultiver l’attention dans le yoga et le bouddhisme.
  • Vipassana et psychologie positive.
  • Non seulement ressentir la joie, mais devenir la joie.
  • Le balayage des yeux et le nettoyage des souvenirs ou sensations problématiques
  • Petite respiration, cohérence cardiaque et apaisement du corps et de l'esprit.
  • L'usage des formules positives en lien avec les battements de cœur, la respiration et la visualisation.
  1. Lundi 16, jeudi 19 et vendredi 20 novembre de 18h à 20h : Yoga du sommeil

Pendant la première demi-heure, Martine Pujol nous initiera au yoganidra védique, qu’elle a appris de feu Swami Veetamohananda, qui a dirigé pendant de longues années le Centre Védantique de Gretz relié au sage bengali du XIXe siècle Shri Ramakrishna. Jacques Vigne continuera avec des pratiques guidées et des notions récentes de neurosciences qui permettent de mieux voir les points communs et de faire la différence entre méditation rêve, sommeil profond et ultimement processus de mort.

  1. Les trois premiers week-ends de décembre, du samedi 5 au dimanche 20 : Jacques ouvrira les sessions qu’il effectue en ‘présentiel’ pour deux fois deux heures :
  • les samedis de 15h à 17h
  • les dimanches de 10h à 12h :

Samedi 5 décembre : ‘Comprendre les racines de la tristesse et réveiller la joie intérieure’.

Dimanche 6 décembre : ‘Dépasser l’avidité et l’aversion et se libérer des conditionnements passés’.

Samedi 12 et dimanche 13 décembre: ‘Lâcher les dépendances et vivre l’infini de l’instant’.

(Un livre sur le sujet, de Michèle Cocchi et Jacques Vigne, sortira au printemps 2021 chez Accarias - L’Originel)

Samedi 19 et dimanche 20 décembre : ‘Prévenir la dispersion mentale et le burnout par l’entraînement à l’attention et la méditation’.

  1. Jeudi 31 décembre de 15h à 17h et de 23h à 0h30 : méditations guidées de Jacques :

15h-17h : Savoir embrasser d’un seul regard l’impermanence et la permanence La sagesse est, d’instant en instant, de savoir bien naviguer entre ces extrêmes. 23h-0h30: L’instant présent

Comme le disait maître Dôgen : « Ici et maintenant contient l’éternité »

Si vous souhaitez être tenus au courant en en temps réel des nouveaux programmes du Dr Jacques Vigne et recevoir de temps en temps des textes ou articles qu’il vient d’écrire, n’hésitez pas à vous inscrire automatiquement en envoyant simplement un mail à : Jvigne.liste@gmail.com

  • Jacques Vigne prépare trois nouveaux livres, le premier est presque fini ‘Lâcher toutes les dépendances’ et deux autres qui sont en début de projet, ‘Méditation et Psychiatrie’ avec deux professeurs de psychiatrie, et ‘Méditation contre les douleurs’. Cela pourrait aussi faire des sujets de conférences.
  • Présentation du livre « l’Evangile de Mâ »- Par Lwiis Saliba (Ed. Byblion au Liban) Le premier livre en langue arabe sur Mâ.

J’ai intitulé ce livre ‘L‘Évangile de la Mère divine’ parce qu’il a la structure, la formulation et les éléments des Evangiles. Au début, on y trouvera une longue introduction en particulier sur la méthodologie employée pour le choix des textes. Ensuite vient en première partie une biographie de Mâ, ni trop courte ni trop longue - une cinquantaine de pages – qui est basée sur les sources principales qui nous parlent de sa vie.

La deuxième partie est constituée par la description d’événements qui ont ponctué la vie de Mâ. C’est une manière de présenter les épisodes signifiants de son existence, sa manière de vivre ou d’enseigner, en particulier comment elle arrivait à passer des messages aux gens de façon à la fois douce et subtile. On a mis plusieurs anecdotes là-dessus. J’insiste aussi sur la manière dont elle a récité le Coran et les prières coraniques et sur son message au-delà des religions.

La troisième partie du livre décrit les miracles de Mâ. Ce sont aussi des récits d’événements, mais ici miraculeux : comment elle guérissait les gens, son sommeil  qui était souvent éveillé ; comment une fois elle s’est manifestée à Bhaïji comme une Mère divine.

La partie suivante donne les enseignements de Mâ sur différents thèmes : par exemple Dieu, ce que Mâ disait d’elle-même, le Christ, le gourou, la sadhâna, l’inspiration et la révélation, la méditation, la vie et la mort, la joie. C’est la partie la plus étoffée, car j’ai puisé dans la plupart des sources de ses enseignements, que ce soit en anglais, français ou même souvent en allemand. Je les ai traduits en arabe. Ces paroles et enseignements sont classés par thèmes, par exemple sur la souffrance, le mariage ou la famille. A chaque fois, il y a un choix d’instructions, de paroles ou de dictons de Mâ sur ces thèmes.

La partie finale rapporte les divers récits repris par Mâ, issus a priori de la tradition hindoue : par exemple l’histoire de Parvati et Shiva qui se mettent à la recherche d’une personne sans péchés, ou encore un récit à propos de l’heure de la mort qui est déjà fixée d’avance. J’ai aussi traduit l’histoire du Maya de Krishna, ou de la grenouille qui a été touchée par une flèche de Râma. Il y a en tout vingt-sept récits qui forment autant de chapitres indépendants de cette partie.

Cela constitue donc un livre où sont abordés tous les thèmes de l’Évangile. En plus de la partie texte, il y a les illustrations avec en particulier des photos de Mâ. Comme le disait Vijayânanda, Mâ a laissé dans ses photos une empreinte du Soi. Parfois, une de ces photos peut passer un message cent fois plus intense qu’une parole, c’est pour cela qu’elles ont une large place dans l’ouvrage.

Voici en substance le contenu de ce livre qui fait 365 pages. Il est distribué gratuitement aux élèves de Yoga ainsi qu’aux gens ouverts et qui se sentent concernés par la connaissance et la sagesse de l’Inde.

(Editions Byblion : byblion1@gmail.com]

  • Et pour continuer avec les ‘LIENS’, voici celui qui ouvre sur les deux ‘Livres AUDIO’ de Swami Vijayânanda notre vieux Maître : ‘Un Français dans l’Himalaya’ et ‘Un Chemin de Joie’, qui furent enregistrés fin 2018 avec les voix de Jean E. LOUIS (dont nous avons rappelé le cas douloureux dans notre ‘Editorial’ du N°137) et la voix de Geneviève (Mahâjyoti). Nous avions tous deux travaillé à Rome dans la post-synchronisation il y a quelques années. https://drive.google.com/open?id=1-8TkFAMzA7Mg_9GC2oD6zMT1oaN9POjl

Attention : pour les abonnements au JAY MA, notre ami José Sanchez Gonzalez, qui est chargé de la partie administrative, a changé d’adresse postale (Voir plus bas) :

ATTENTION

La période actuelle des abonnements au ‘Jay Mâ’ (de Mars 2019 à Mars 2021)

Va bientôt basculer dans une nouvelle période d’abonnements de Mars 2021 à Mars 2024 - (Nouveauté pour 3 ans…)

Les renouvellements sont toujours possibles (Marche à suivre en général)

Le N°116 du printemps 2015, fut un ‘Numéro Spécial’ dédié aux 30 années d’existence de notre brochure ‘JAY MA’ et à Atmananda qui en fut l’inspiratrice. Merci aux nouveaux inscrits, et aux fidèles de rester dans la Grande Famille de Mâ !

Les personnes désireuses de s’abonner au JAY MA peuvent prendre leur abonnement ‘en vol’ à n’importe quel moment…Les numéros arriérés leur seront envoyés.

Merci à tous ceux qui rejoindront ‘en route’ l’expérience du ‘JAY MA’ et qui s’inscriront pour ces trois années à venir, auprès de José Sanchez Gonzalez pour la partie administrative. Attention nouvelle adresse postale : 316 chemin du Puits 84110 Saint Marcellin-lès-Vaison – nagajo3@yahoo.fr – 0634988222 et ensuite auprès de Geneviève (Mahâjyoti) qui en gère bénévolement l’édition, pour qu’elle puisse procéder aux envois en vous remettant sur ses nouvelles listes : koevoetsg@orange.fr. N’oubliez pas de l’aviser afin de recevoir les JAY MA…sinon, ils ne vous parviendraient pas !

La brochure reste toujours au prix de 1 Euro symbolique par exemplaire trimestriel envoyé par email, soit 4 numéros par an. Le renouvellement ou l’inscription se feront désormais automatiquement pour TROIS ans (au lieu de deux). Il faudra donc envoyer à José (comme d’habitude), mais cette fois un chèque de 12 Euros au nom de Jacques Vigne, pour couvrir les trois années en cours. Les numéros arriérés seront toujours envoyés par Geneviève (Mahâjyoti) à tous ceux qui s’inscriront en cours de route, à n’importe quel moment.

Cette brochure fut créée il y a 30 ans... Elle représente un lien d’amour avec l’Inde, avec Mâ, les Swamis, les lectures, les retraites, les voyages, les témoignages, à travers la composition bénévole qu’en fait Mahâjyoti, avec la supervision de Jacques Vigne. Mahâjyoti, a une « Lettre d’infos » à votre disposition sur demande, pour bien comprendre la marche à suivre et pour ceux des pays qui n’ont plus de chéquiers.


Table des matières

Paroles et Souvenirs de Mâ – (Rencontre avec Mâ Anandamayî - Les Sages de l’Inde - Par Swami Kriyananda)

Paroles de Khalil Gibran’ – (Extrait de la ‘Newsletter N° 24’ de l’Association Les Nouveaux Mondes)

Vie et Enseignement de Mâ Ananda Mayî (Ecrit et envoyé par Nicole Archambault - Suite)

Lettre de Monseigneur Gérard - Nice

Les Vivants au prix des Morts – (De René Fregni- Envoyé par Solange Kergoat)

Paroles de Félicité (Envoyées par Louise Funaro)

SAD VANI ‘Paroles de Vérité-Paroles Essentielles sur Mâ Anandamayî’ (Traduites par Marie-France Martin - Suite)

Acceptation, Emerveillement, Gratitude, Art (Par Jacqueline Bolsee-Pleyers)

Encyclopédie des champs magnétiques-Auras et Chakras-Médecine quantique (Par Françoise Avril-Badie)

Nouvelles

Renouvellement bientôt du JAY MA pour TROIS ans de Mars 2021 à Mars 2024…

Table des Matières