Jay Mâ n°146
Automne 2022
Extrait du livre ‘Mère se Révèle’
(Récemment sorti aux Editions Unicité)
572 pages sur les souvenirs de Mâ Anandamayî,
première période de Matri Lila (1896-1932)compilée par Bhaiji (Jyotish Chandra Roy)
Préface de Jacques Vigne
Toute personne appelant Dieu, de n’importe quelle contrée, dans n’importe quelle langue, et de tout âge — Souvenez-vous, leurs cris atteignent ce cœur, comme les vagues de l’océan se brisant sur le rivage.
Prélude II
Ce livre est constitué de paroles prononcées par Mā Elle-même, à différentes époques, sous forme de réponses à des questions qui lui furent posées. Personne n’entendit jamais Mā faire la moindre référence à une vie antérieure, ou donner la moindre indication à ce sujet. Elle resta tout à fait silencieuse sur ce sujet. Pour la sagesse limitée de l’auteur, il apparaît qu’Elle ne prit pas une forme corporelle et ne vint pas sur terre pour subir les conséquences d’activités de naissances antérieures ; c’est la vérité réelle. Cependant, si, en lisant le livre, le lecteur croit par erreur que les événements relatés ici sont les résultats de Ses naissances précédentes, la faute en revient à l’auteur et à sa prise de notes. Tous les pouvoirs yoguiques, les pouvoirs mantriques et les pouvoirs psychiques qui se manifestèrent spontanément dans Son corps, et connurent leur point culminant en Elle si naturellement, nous étaient, je crois, uniquement destinés.
Si quelqu’un peut garder sa vision concentrée sur l’accomplissement de son dharma, au point de transcender ses penchants et ses réticences contradictoires, il peut aspirer à atteindre un tel état en lui-mêmeaucoursnaturel de sa progressionspirituelle ;celan’est possibleeneffet que pourunêtre humain.
En maintenant notre attention sur ces kriyās de Mā, ne pouvons-nous pas faire l’expérience de cette transformationennous-mêmes?
Bhaiji
Préface de Jacques Vigne
C’est un grand bonheur pour moi d’écrire la préface de la traduction du livre tout à fait complet sur la première moitié de la vie de Mâ Anandamayî, qui deviendra, j’en suis sûr, une référence sur le sujet. Cet ouvrage l’est déjà en anglais. J’ai été relié pendant vingt-cinq ans à cet enseignement à travers Swami Vijayânanda, une des deux personnes occidentales à avoir consacré leur vie entière à Mâ, avec Atmânanda, une Autrichienne que j’ai pu aussi connaître directement dans les mois avant sa mort en 1985. De 1990 à 1998, j’ai vécu pratiquement continûment auprès de Swami Vijayânanda, à l’ashram qui contenait le temple construit autour du tombeau de Mâ à Kankhal. Il s’agit d’un gros village paisible près d’Hardwar et du Gange à l’endroit où celui-ci sort de l’Himalaya. Ensuite, jusqu’en 2010, j’ai passé environ un quart de mon temps à Kankhal, et la moitié ou un peu plus à l’ermitage de Dhaulchina. Il s’agit d’un tout petit ashram de Mâ sur une crête de collines à 1 700 m d’altitude où Swami Vijayânanda a effectué huit ans de pratiques spirituelles intenses et où vit depuis 1986 Swami Nirgunânanda. Ce dernier a été pendant trois ans le dernier secrétaire privé de Mâ, jusqu’à son départ en 1982.
Swami Vijayânanda nous expliquait que Mâ avait laissé une trace du Soi dans les photos de son visage et dans ses paroles. Quand elle était présente en chair et en os, elle pouvait avoir un impact direct pour révolutionner la vie d’un certain nombre de personnes qui venaient à son contact en étant prêtes intérieurement. Maintenant, les effets sont moins immédiats, mais non moins réels si nous avons la persévérance et la focalisation pour étudier et pratiquer son enseignement. Mâ nous ramène à l’essentiel. Elle venait d’un milieu où la voie de la dévotion, la bhakti, était très importante, mais régulièrement elle élevait ses auditeurs, visiteurs et proches du Soi, au-delà de toutes les formes du Dieu personnel. Pour Swami Vijayânanda, qui l’a suivie pendant trente et un ans et demi de son vivant, elle était avant tout ancrée dans la non-dualité et le védânta, même si elle ne se perdait pas dans les détails techniques de celui-ci en tant que système philosophique. Une de ses formules fondamentales était : « Quand on connaît Dieu, on réalise le Soi, quand on réalise le Soi, on connaît Dieu ». Elle réunissait ainsi la voie de la dévotion et celle de la connaissance. Son style était empreint d’humour et d’amour. Elle ne se lançait pas dans de grandes explications style psychanalytique sur les détails du mental, mais elle transmettait une énergie considérable pour que ceux qui venaient lui demander de l’aide puissent plonger sans peur dans leur océan intérieur et y trouver la perle. Elle a incarné les valeurs de l’hindouisme et redonné confiance à beaucoup de ses fidèles dans les valeurs de leur propre tradition, afin qu’ils puissent les pratiquer avec vigilance et persévérance. En pratique, sa voie était en grande mesure celle de la simplicité pleinement consciente dans la vie quotidienne. Dans ce sens, pour ceux qui sont de tradition catholique, on pourrait la rapprocher de sainte Thérèse de Lisieux. Elle ne faisait guère de développements philosophiques, mais ceux et celles qui venaient la voir étaient souvent considérablement aidés par le lien qu’ils établissaient avec elle.
Cela fait maintenant juste quarante ans qu’elle a ‘quitté son corps’ et il est important de signaler que sa personnalité de sage n’a pas été entachée par les déviations habituelles qu’on peut rencontrer chez des enseignants religieux, quelle que soit leur tradition : l’attrait pour le pouvoir facile, les affaires amoureuses, ou l’argent. Cela fait de gros dégâts. On voit régulièrement dans ce domaine d’énormes déceptions, à la mesure des foules attirées par certain leaders de ce genre de mouvements. Les Tibétains expliquent à ce propos que, de même que la plus grande violence est le meurtre, il en est de même concernant la plus grande violence contre la vérité, c’est-à-dire de faire croire qu’on est réalisé alors qu’on ne l’est pas. Le problème de fond réside dans le fait que le grand public confond trop souvent charisme et niveau spirituel. Une personne peut avoir un don pour attirer les gens en jouant par exemple sur le niveau affectif, tout en étant en réalité dépourvue des qualités qui caractérisent un sage : le détachement, la stabilité de l’humeur, l’humilité, ainsi que ces vertus fondamentales dans le domaine de l’enseignement spirituel que sont l’honnêteté et la cohérence. On pourrait définir d’ailleurs par ce terme « cohérence » cette notion fondamentale dans le bouddhisme et l’hindouisme qu’est le dharma. J’ai étudié pendant 25 ans de façon bien focalisée la vie et l’enseignement de Mâ. J’ai aussi vu vivre, de près, durant la même période, Swami Vijayânanda. On peut dire qu’il s’agissait de personnes tout à fait cohérentes, et c’est à ce titre-là qu’ils méritent qu’on les étudie et qu’on se nourrisse de leur enseignement.
Revenons-en pour conclure au nom même d’Ananda- mayî : « pénétrée de joie ». Mon vieil ami Jean-Claude Marol, qui nous a quittés et qui avait rencontré directement Mâ, traduisait ce nom par : « saturée de joie ». On a demandé un jour à Mâ pourquoi elle rayonnait tant de joie. Elle a simplement répondu : « Si ce n’était pas le cas, pourquoi viendriez-vous me voir ? »
Vigyânânanda (Jacques Vigne)
Jouarres-Pontchartrain, le 27 décembre 2021
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‘Paroles et Souvenirs de Mâ’
Rencontre avec Mâ Anandamayî
(Les Sages de l’Inde)
Suite et nouvelles paroles de Mâ et sur Mâ…écrites en 1959
Par Swami Kriyananda
Mes premières rencontres avec Mâ Anandamayî (Suite et fin)
Février 1959
(A l’origine, ce récit a été publié dans Ananda Varta, en octobre 1983. Les textes qui suivent ont été tirés d’une très longue lettre que j’ai écrite – mais que je n’ai jamais terminée – aux moines SRF de Los Angeles, d’après les notes que j’avais prises à la fin de chacun de mes entretiens avec Mâ, ainsi que d’après les récits qui ont été faits par Mohini Chakravarty, un disciple SRF-YSS). Swami Kriyananda.
MÂ ANANDAMAYÎ (Suite et fin…)
Kanpur
7 Janvier 1973
Je lui fis voir les photos d’Ananda. D’autres personnes se joignirent alors à nous. Tout le monde semblait très intéressé.
Un peu plus tard, ce premier soir, je retrouvai l’un de mes plus vieux et plus chers amis en Inde, Swami Virajânanda, un disciple de Mâ depuis l’époque de ma naissance. Nous passâmes une heure ou deux à bavarder. Il s’occupait de façon très efficace des affaires de l’ashram, mais désormais il s’est pratiquement retiré et se consacre de plus en plus à la méditation dans la solitude. En fait, la plupart des anciens disciples semblent avoir adopté l’exemple de Mâ et se retirent en eux-mêmes.
Je dois dire que moi aussi, j’ai connu cette sorte de retrait en soi, ici, avec Mère. J’étais allé à l’ashram pour en parler avec elle, il y a une semaine de cela. J’étais assis dans le couloir, près de sa chambre. Elle avait dû apprendre que j’étais là, car peu de temps après ma venue, elle est sortie et m’a accueilli affectueusement. Mais le véritable échange fut intérieur, il ne fut extérieur qu’accessoirement. Et il en a été ainsi durant toute la semaine. Je suis toujours resté à l’écart de la foule qui était présente. En moi, dans mon esprit, je m’inclinais devant Mâ et je ressentais une telle joie à ce contact intérieur, que je n’éprouvais absolument pas le besoin de me joindre à la foule qui se pressait autour d’elle, dans l’espoir d’un sourire ou d’un mot de sa part, alors que la plupart du temps elle fixait ces gens qui passaient devant elle, sans même les voir. Son corps peut faire beaucoup. Mais son esprit peut aider des millions d’êtres. C’est avec cet esprit que j’ai désiré être en contact. C’était en fait la raison essentielle de ma présence ici. Et j’ai trouvé là bien plus qu’une bénédiction.
Au début, je ne voulais pas d’entretien privé avec Mâ. Je me disais : « Elle dispense déjà beaucoup trop de son énergie. » Et puis un jour, lorsqu’un disciple me demanda si je souhaitais obtenir un « privé », je me résolus à accepter. Mais lorsque Mâ sortit dans le hall pour parler avec moi, je restai tout simplement sans paroles. Mon cœur était empli d’un tel bonheur, que je me mis à pleurer. Mâ me répéta alors, dans un murmure, combien elle était heureuse de me revoir après tant d’années. Puis elle ajouta ces quelques mots :
« Faites en sorte de toujours obéir aux ordres de votre Gourou. N’acceptez aucun conseil de ceux qui pourraient être en désaccord avec ses ordres. »
Je voudrais vous donner quelques détails sur les règles et les coutumes de certains ashrams. Ainsi, par exemple, les Occidentaux doivent faire table à part, lors des repas. En outre, la simple présence d’un Occidental peut être « polluante. » Elle est susceptible, de souiller l’eau réservée à l’usage de Mâ. Il est arrivé qu’on ignore ma présence lors de la distribution d’eau bénie par elle, ou lors d’une remise de guirlandes aux hôtes présents.
Nombre de disciples de Mère adhèrent de façon stricte à certains tabous populaires dans lesquels les étrangers n’occupent pas la meilleure place, je le crains fort. Et ce rigorisme semble avoir pris de l’ampleur depuis mon dernier séjour ici. Ce sont principalement des veuves bengalis qui en sont responsables. La chose est pardonnable si l’on considère que quelques-unes
des pires traditions populaires du Bengale englobent l’exclusion sociale des veuves. D’ailleurs, des Indiens, débordants de sollicitude, sont venus me trouver pour me manifester leur indignation à propos de ces pratiques. Je leur ai assuré que je n’étais pas du tout offensé. D’une certaine façon, c’est une très bonne chose pour l’ego que d’être traité parfois comme un paria. Et par ailleurs, je ne suis pas venu ici avec le désir d’être traité de telle ou telle manière particulière. Je suis venu uniquement pour recevoir la bénédiction de Mâ. Comme elle le dit elle-même : « N’est-ce pas aussi une forme de rigorisme que d’être incapable de tolérer le rigorisme des autres ? » En effet, si d’autres personnes sont ignorantes, ne serait-il pas aberrant d’ajouter à ce défaut si communément répandu, notre propre dose d’ignorance ? Le sens de l’humour devrait faire partie intégrante du bagage mental de tous ceux d’entre nous qui sont amenés à voyager à l’étranger. Ainsi, par exemple, il y a une chose que je trouve parfois difficile à accepter ici, en Inde – mais qui finit par être amusante et met une note de drôlerie dans notre vie – c’est cette tendance qu’ont les gens à vous interrompre, toujours, qui plus est, avec l’intention de vous donner une leçon. J’imagine que c’est pour cette raison qu’ils finissent leurs conversations, même les plus banales, en criant à tue-tête ! Ils comptent sans doute, en hurlant de la sorte, parvenir à placer dans la conversation tout ce qu’ils avaient à y placer. Bref...Tout le monde piaille, mais personne n’écoute !
Autre chose : je serais incapable de vous dire le nombre de personnes qui se sont évertuées, sachant parfaitement que j’avais passé plus de la moitié de ma vie sur la voie de la spiritualité, à m’expliquer des choses que je connaissais depuis fort longtemps. On me disait, par exemple : « Voyez-vous, nous, ici, nous croyons – pardonnez-moi, mais c’est en tout cas notre sentiment – nous croyons en ce que vous pourriez peut-être considérer, ou tout au moins désigner comme étant la transmigration des âmes, ou réincarnation. »
J’ai eu, un jour, un entretien avec Swami Akhandânanda qui faisait journellement des exposés sur la Gîta. Il est considéré comme l’un des plus grands érudits de la langue sanscrite en Inde. J’ai mis à profit cette rencontre pour lui demander, entre autres choses, quelle était la valeur réelle des deux mantras Hong-Sau et So-Ham. Il m’a répondu :
« Les Shastras (les Ecritures) nous enseignent qu’il faut prononcer Hong sur l’inspiration et Sau sur l’expiration. Mais les deux mantras sont très bien, puisque avec les répétitions Hong-Sau devient So-Ham. C’est comme l’histoire de Valmiki qui, à force de répéter ‘Mara’ (Satan), car sa malveillance était telle qu’il ne pouvait prononcer ‘Rama’, finit néanmoins par répéter le nom sacré ‘Rama’.
« Hansa (Hong-Sau) est aussi un nom que donnent les Ecritures pour désigner le Seigneur Suprême. C’est un bîja-mantra, un mantra-semence, que l’on peut trouver dans le plus ancien des Rig Veda. « Mais il faut faire avant tout ce que dit le Gourou. Ce que dit le Gourou est plus important que les Shastras mêmes.
« Un jour un Gourou donna un mantra erroné (ashudha, impur) à son disciple. Après que celui-ci l’eut répété pendant un certain temps, un ange lui apparut qui lui dit : ‘Ton mantra n’est pas juste. Tu devrais le dire de cette manière...’ Mais le disciple lui répondit, fort intelligemment : ‘C’est en le répétant de la façon que m’a enseignée mon Gourou que tu m’es apparu !’ L’ange ne dit rien. Qu’aurait-il pu ajouter à cela ?
« Les Ecritures nous disent que même si Dieu est satisfait, mais que le Gourou n’est pas satisfait, alors cela ne suffit pas ! Satisfaire le Gourou, avoir une confiance aveugle dans le Gourou, voilà tout ce qui compte.
Chaque matin j’ai passé des heures ici, à méditer. Cela a été pour moi quelque chose de merveilleux. Demain je retourne à New Delhi avec Mâ. Mais je ne veux pas y rester. Mâ non plus d’ailleurs. A dix heures je m’envolerai pour Calcutta.
(Traduit de l’anglais par Jean E. LOUIS)
(Ce texte est le dernier qu’ait écrit mon regretté compagnon, Jean E. LOUIS, pour ce qui concerne les souvenirs de Mâ Anandamayî…Il a traduit pour Mâ, pour Swami Vijayânanda et pour Tenzin Palmo, à la demande de Jacques Vigne, pendant plus de quinzeans…avectoutela conscience desa belle âme d’artiste et de sa professionnalité…Les photos de Mâ et de Swamiji l’ont accompagné dans son dernier ‘envol’). Geneviève(Mahâjyoti)
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La Shakti donne le ‘La’ à la vie…
Par Jacqueline Bolsée-Pleyers
« Dans la vie spirituelle, il existe un état où l’action non conditionnée et qui a sa source dans le Soi est possible, car aucun lien ne subsiste et là où il n’y a pas de liens, il n’y a pas de danger, pas de fausses routes, on ne saurait faire de faux pas. » (Mâ Anandamayî)
‘L’Etat-de-grâce’ est l’aura de l’âme. Mystère venu d’ailleurs et pourtant intrinsèque à la chair de l’espèce humaine. Lumière de la Vraie Demeure à la fois pure et purificatrice, créatrice de petits gestes… de petites attentions… de petits… Mais que dit-on ? Rien de mesquin en cette Sublime Grandeur ! Il s’agit du Grand Tout, cœur de l’univers, centre de l’Ampleur Infinie. En cette cible l’esprit se concentre, passe au crible de la connaissance de soi qui mène à la Connaissance du Soi. De ce tri surgit la Vérité où ne se déploient que des mouvements totalement libres, point de départ de toute action, attitude ou état Juste. « Exact ! S’exclame Mâ Anandamayî dans un dialogue concernant son enseignement, comme vous le dites, tous sans exceptions, nous avons nos racines dans la connaissance du Soi, mais oui ! »
La Vérité s’exprime en présence de… non, pas de dualisme ici, percevons ‘l’Ultime dans l’intime et l’intime dans l’Ultime’. La Vérité est la Présence elle-même.
« L’être qui vit la Vérité ne la connaît pas plus que le poisson ne connaît la mer. Un tel être ne pense pas qu’il vaille la peine de la formuler », constate Swâmî Râmatîrtha.
La Vérité est la Présence elle-même, disions-nous, elle ne peut être ailleurs. L’acteur de l’acte Juste répond à l’Intuition Spirituelle, pacte virtuel inhérent à l’évolution de l’humanité. Celle-ci sera par celui-ci ou ne sera plus. L’homme enraciné dans le Soi, amarré à Lui-même au pied des différentes croix humaines, rayonne dans la mouvance de l’existence. Il donne, se propage, s’étire au maximum au grand large des sages. Il sait où il va, sait tels certains maîtres de la plume, que :
« …Le raccourci est encore le plus long détour, il vous ramène encore et toujours au lieu que vous vouliez fuir… » (*)
Mais reprenons, l’homme enraciné dans le Soi ne s’égare pas… s’élance d’ici pour aller vers… franchit abîme, monts et vallons… Oui, il franchit son propre karma, par Là c’est par Là… Point de piste de traverse… point de fuite.
L’être privé de cette Connaissance claque la porte au nez du Grand Vent Vivant, au rez-de-chaussée de l’Immense, ras de sa triste destinée qui, telle la marée, l’emporte, va-et-vient à l’infini…
« Pensez à Lui dans toutes vos activités, nous conseille Mâ Anandamayî. Le Soi peut se révéler durant n’importe quelle action. Ne programmez aucune action sans Sa Présence en vous. En vérité il est le Soi. Qui est ce pouvoir d’action ? C’est vous-même. Qui est cette énergie ? C’est Lui-même. »
L’Un ne va pas sans l’autre. Point d’intention Juste sans Intuition. L’Intuition relève du domaine spirituel, nous l’avons dit. Cet Essentiel, qu’on ne peut nommer, ce Flair dépourvu d’émotion sensorielle, ce Don revêtu de Lumière attire les êtres humains… place l’instinct au-dessus de la raison, trace leur chemin, efface l’ombre qui tombe des petits pas mesquins issus des petits moi. L’Intuition élargit la voie, donne de l’ampleur à l’existence, des lueurs d’envie à la vie, la Vraie, celle qui se vit par l’intelligence du Cœur, la bouddhi.
Jacqueline Bolsée Pleyers
* Christiane Singer ou Marie Madeleine Davy ?
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Michel SARAMITO
Surveillant médical en psychiatrie, retraité et président du C.E.P.P.I.
(Centre d’Etudes Parapsychologiques et des Phénomènes Inexpliqués)
Extraits de son Livre
« QUINTESSENCE »
(Que nous avons déjà annoncé)
(Michel Saramito, avec sa modestie exquise, nous a offert ce livre éblouissant de discrétion et de bienveillance sur ses propres expériences… Nous choisissons quelques extraits pour vous en faire vivre la lecture, tellement les chapitres, dans le domaine des phénomènes explorés ou ‘inexplorés’, se présentent à nos yeux gourmands d’explorations intérieures profondes…)
Les vies antérieures : « C’est mon karma ! »
Nous découvrons par des techniques d’hypnose ou d’expansions de conscience, en EMC profond, des « Vies antérieures » ou « intérieures », inconnues de la personne, à l’état de veille.
La prise de conscience de ces personnalités des plus troublantes résout souvent les problèmes dont on n’a pas trouvé les causes dans la vie présente. Pour retourner dans ce passé, souvent très lointain, lorsque la personne est prête, on peut alors utiliser les suggestions de franchissement d’un cercle de Lumière, puis d’un tunnel temporel pour parvenir dans un autre temps, un autre lieu, peut-être dans la Conscience universelle. Ce que disent avoir traversé les personnes ayant vécu une Expérience de Mort Imminente (EMI).
Les bouddhistes adhèrent à l’existence des vies antérieures, pour eux c’est une évidence d’où découle notre « KARMA ».
Les yogis expliquent que « la connaissance du karma, cette relation de causes à effets qui nous pousse dans l’incarnation, efface les effets négatifs du karma. »
Mais, souvent, on entend dire d’un ton fataliste : « C’est mon karma ! ». (Je suis en colère, soumise, je dois le subir)
Il semblerait que chaque âme, avant de se réincarner, choisisse les épreuves qu’elle devra surmonter sur terre afin de découvrir pourquoi elle aura ce travail à faire.
Chaque épreuve a un sens profond : si on ne le comprend pas on reviendrait donc avec les mêmes problèmes… (A suivre…)
Du pardon à l’Amour inconditionnel
Pardonner n’est pas facile, c’est quelque chose de mental. C’est un vécu quotidien d’un état d’Être supérieur. En termes de justice RELAXER quelqu’un signifie aussi relâcher, PARDONNER.
Nous ne pouvons vraiment pardonner qu’avec l’aide d’un DIEU d’AMOUR qui ne juge pas et c’est souvent la décision ultime qui nous fait grandir et nous apporte la paix.
« Voulez- vous être heureux un instant ? Vengez- vous ! »
« Voulez-vous être heureux toujours ? Pardonnez » (Henri LACORDAIRE : Religieux prédicateur)
Le pardon est l‘arc en ciel qui unit l’homme à Dieu. Dans notre tradition le Christ, le plus grand des guérisseurs, est venu nous donner son exemple pour nous apprendre à pardonner.
Pour le Bouddhisme il y a ignorance et non faute.
La nature elle-même ne punit pas : elle enseigne.
Effectivement on récolte ce que l’on…sème…De causes à effets.
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Un joli poème d’espoir et de lumière
de Béatrice FESSELMEYER
Nous vous adressons nos meilleurs vœux d'espoir :
Le ciel est bleu parfois, gris quelquefois.
Le soleil s'y invite souvent et nous l'aimons énormément.
La pluie l'envahit de temps en temps et nous l’observons tristement.
L'arc-en-ciel… ? Nous l'attendons désespérément.
En contemplant des photos printanières,
Nous aimerions vous offrir cette lumière
Qui se faufile sous ces portes fissurées par le temps.
Les rayons du soleil sont virulents.
Et nous recherchons l'ombre intensément.
L'impermanence de la vie teinte nos joies,
Nos peurs, nos tristesses, au gré du vent…
Alors cueillons cette vie pleinement,
Ici et maintenant !
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NOTE de Mahâjyoti
(Et comme je viens d’utiliser pour la première fois, ici et maintenant, mon nouvel ordinateur, j’ai bien pris soin d’y installer toutes les mises à jour et les mises en garde que vous allez découvrir ci-après. Sur conseils de Florence !) :
Installation du
PROGRAMME INFORMATIQUE "AMOUR"
- Bonjour, comment puis-je vous aider ?
- Je voudrais installer le programme "AMOUR" sur mon ordinateur. Pourriez-vous m'indiquer la procédure à suivre, S.V.P. ?
- Bien sûr ! Prêt pour l'installation ?
- Oui, mais je n'y connais pas grand-chose en programmation. Par quoi commence-t-on ?
- Ouvrir votre cœur est la première étape pour l'installation. Avez-vous localisé votre cœur ?
- Oui, je l'ai trouvé. Mais il y a d'autres programmes qui fonctionnent en même temps. Puis-je continuer l'installation tout de même ?
- Voyons voir. Quels autres programmes fonctionnent présentement dans votre cœur ?
- Eh bien, je vois "Blessures-du-passé. Exe", "Mauvaise-estime-de-soi.Exe", "Rancune.doc" et « colère.com »
- Pas de problème. L'installation de votre programme "Amour" effacera graduellement les "Blessures du passé" de votre système. De plus durant l'installation, le programme "Amour" remplacera "Mauvaise estime de soi" par son propre programme intégré " Meilleure estime de soi ".
Par contre, vous devez absolument fermer vos fichiers "Rancune" et "Colère", car ceux-ci empêcheraient votre programme "Amour" de fonctionner correctement.
- D'accord, mais comment les fermer ?
- Allez dans votre menu principal et trouvez le programme "Pardonner". Démarrez-le, et faites-lui faire le ménage au complet du système. Vérifiez qu'il enlève complètement "Rancune" et "Colère".
- D'accord. C'est fait. Eh ! L'installation du programme "Amour" a démarré !
- Oui, il est programmé pour s'installer dès que "Rancune" et "Colère" auront été supprimées du système. Avez-vous un message vous demandant si vous voulez installer "Amour pour la vie" dans votre système ?
- Oui, je l'ai reçu. Et j'ai répondu oui.
- Est-il bien installé maintenant ?
- Oui.
- Souvenez-vous que ce programme "Amour" est une version partagée. Vous devrez vous connecter à d'autres cœurs pour des mises à jour désormais essentielles à son bon fonctionnement.
- Oups ! Je viens de recevoir un message d'erreur, déjà !
- Que dit ce message?
- "ERROR 142, PROGRAM NOT RUNNING ON INTERNAL COMPONENTS". Qu'est-ce que ça veut dire ?
- C'est un problème que l'on voit souvent lors de la première installation.
- Que dois-je faire, alors ?
- Regardez dans votre menu principal. Cochez les cases "S'accepter soi-même", "Se pardonner", "S'auto-féliciter" et "Connaître ses limites". Supprimez les options "S'autocritiquer" et "Se renfermer sur soi-même".
- C'est fait ! Tiens ! De nouveaux fichiers viennent d'apparaître : "Sourire.jpg" vient de s'ouvrir, "Bonheur.mpg" se met à jouer et le programme "Paix-intérieure.Exe" vient de démarrer. Oh là là ! Est-ce normal ces nouvelles couleurs et ces nouveaux sons ?
- Oui, tout à fait normal. Et il y en aura beaucoup plus.
Vous les découvrirez tout au long de vos futures mises à jour. Une dernière chose : n'oubliez pas que ce programme est gratuit !
Et, en tant que "Logiciel partagé, il sera profitable de l'envoyer à ceux qui en ont besoin car, plus vous partagerez, plus votre programme se développera.
Source internet
(Envoyé par Florence NANCY)
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A propos du livre
‘Ce Corps…’ (Suite…)
Jésus - Anandamayî
Dialogues entre Jésus (LUI ou IL) et Mâ Anandamayî (ELLE)
ANANDAMAYI – JESUS – Par-delà les siècles, les distances, les différences de cultures, apparaît une troublante résonance…Insolence de faire dialoguer ce corps-ci et ce corps-là ? Insolence d’entrelacer le Mystère de Jésus et un autre Mystère ? Mais est-ce un autre Mystère ? Y-a-t-il un esprit et un autre esprit ? Y-a-t-il un autre corps que CE CORPS ?
Paroles de Anandamayi Ma et Jésus – Traduites par Jean-Claude Marol et Jean-Yves Leloup – Choisies par Frances Delbecq et Thierry Cazals (Ed : A.L.T.E.S.S. Paris) – (Suite des N° 144-145) :
IL : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté.
ELLE : L’Esprit est agité, il se démène de tous côtés et ne s’apaise que s’il hérite enfin de son bien propre, son droit de naissance : La pure attitude.
ELLE : Parce que Vous irez à l’extrême de ce qui vous agite, Vous trouverez la tranquillité.
ELLE : Le silence réel s’impose Quand la pensée n’a plus nulle part où aller.
ELLE : Des états se succèdent où on s’élève et on retombe.
Mais établis dans le repos parfait,
il n’est plus ni de montée ni de descente. Telle est notre demeure.
IL : Soyez attentifs comme le serpent Et simples comme la colombe.
ELLE : Quand Vous parlez, vous avez tendance A flotter à la surface.
Mais quand vous plongez profondément, Vous ne pouvez plus parler.
ELLE : Les sons ne se propagent pas bien dans une pièce encombrée.
Dans un espace nu ils se déploient. De même si notre esprit est nu
notre vraie nature se déploie spontanément.
ELLE : Passez le plus de temps que vous pouvez à l’air libre, Le corps aussi nu que possible. Contemplez montagnes et océans vos paroles seront sincères et libres.
Regardez au moins le ciel dès que vous le pouvez et vos entraves se relâcheront. Elles vous laisseront libres.
ELLE : Une conscience éveillée ne s’épanouit que dans un corps libre. Un esprit libre.
IL : On ne récolte pas des raisins sur des épines. On ne cueille pas des figues sur des chardons.
ELLE : En vérité la pleine jouissance de la vie Vient du don sans réserve.
IL : Ce qui s’exprime, c’est ce qui déborde du cœur.
Jean-Claude Marol écrit :
« Ecoutera-t-on sans que ce soit pour nous parole d’évangile » : Prenant du pain et rendant grâce, il le rompit, le leur donna et dit :
-Ceci est mon corps qui va être donné pour vous…
Ecoutera-t-on à un autre bord de l’espace et du temps, cette autre parole :
Chacun de nous a la hauteur et la profondeur de l’éternité, de façon réelle en ce corps (Note : Mâ Anandamayî se nommait ainsi elle-même : Eï Sharir (ce corps).
Insolence de mettre en résonance ce corps-ci et ce corps-là ?
Insolence de rapprocher une phrase réentendue deux mille ans durant, ferment de vie de milliards d’êtres humains, et des mots prononcés à la volée il y a seulement quelques décades par celle dont bien peu en Occident connaissent même le nom : Anandamayî (la saturée de joie) ou « Mâ » (la mère) ?
Insolence d’entremêler la vie fulgurante d’un jeune homme qui, de siècle en siècle, nous trouble et nous re-(s)suscite, et la longue vie navigante d’une femme née dans un hameau du Bengale il y a à peine plus d’un siècle et qui se laisse bercer par toutes nos approches ? Insolence d’entrelacer des continents culturels, des temps différents, le Mystère de Jésus, qui même pour les non-chrétiens est incomparable, et un autre Mystère ? Mais est-ce un autre Mystère ? Y a-t-il un autre corps que ce corps ? Y a-t-il un esprit et un autre esprit ?
Cet esprit dont je veux parler est sans mot, un et un unis, où nudité s’enflamme contre nudité, dans l’étreinte de la haute unité qui tout anéantit dans le pur être.
Ainsi chante Maître Eckhart dans les temps médiévaux. IL dit encore : Comme deux abimes
Se fondent par similitude.
Voilà proposée une mise en abîme entre des paroles millénaires à la jeunesse fracassante, et d’autres paroles survenues il y a peu.
Voilà proposé un jeu entre IL et ELLE… Insolence ?
Jean-Claude Marol
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De Lama Guendune Rinpoché
‘Le Bonheur’
Le bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d’effort et de volonté mais réside là, tout près, dans la détente et l’abandon.
Ne t’inquiète pas, il n’y a rien à faire.
Tout ce qui s’élève dans l’esprit n’a aucune importance, parce que n’a aucune réalité. Ne t’y attache pas. Ne te juge pas.
Laisse le jeu se faire tout seul, s’élever et retomber, sans rien changer, et tout s’évanouit et commence à nouveau sans cesse.
Seule cette recherche du bonheur nous empêche de le voir.
C’est comme un arc-en-ciel qu’on poursuit sans jamais le rattraper. Parce qu’il n’existe pas, qu’il a toujours été là et t’accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises ; elles sont comme des arcs-en-ciel.
A vouloir saisir l’insaisissable, on s’épuise en vain. Dès lors qu’on relâche cette saisie l’espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.
Alors profites-en. Tout est à toi, déjà. Ne cherche plus.
Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l’éléphant qui est tranquillement à la maison.
Rien à faire. Rien à forcer. Rien vouloir.
Et tout se fait tout seul.
Lama Guendune Rinpoché
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Dans sa
Lettre N°46 du 17-05-22
Jean PELISSIER nous écrit ceci :
Peut-on espérer un jour être en paix sur cette terre ? Une partie de la réponse nous est donnée par les enseignements taoïstes, à l’origine même de la MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise). Je vous invite à lire cette lettre qui vous donnera des pistes pour alimenter vos réflexions et surtout vous donner foi en l’avenir.
Je vous ai mis ce texte pour que vous puissiez plus facilement le partager. C'est peut-être le plus important écrit jusqu'à maintenant. Il a été dicté beaucoup plus par mon âme que par mon ego !
GUERRE ET PAIX, ANGE ET DÉMON
ET L’INVARIABLE ‘MILIEU’
Parmi les dix trésors énoncés par le taoïsme (le Yin-Yang, les « trois trésors » Ciel-Homme-Terre et les Cinq éléments), le premier qui apparaît au début du Bing Bang, tout de suite après l’explosion primordiale, c’est la dualité Yin-Yang.
Il est dit : « Le Un engendre le Deux, qui lui-même est à l’origine du Trois et ensuite des 10000 êtres ».
Ramenons cela à l’être humain. Avant la naissance c’est le Vide. A l'instar du Yin Yang, deux êtres de sexes opposés se rencontrent et s'unissent (certains « apprentis sorciers » essayent, mais vainement, de changer la donne). Un spermatozoïde pénètre un ovule. Cet ovule fécondé est encore le Un qui prend d’ailleurs la forme du Tao. Arrive la première division cellulaire. La dualité se met en marche !
Jusqu’à l’âme qui vient s’incarner dans sa nouvelle maison, et qui devient duelle. Il y a le côté Yang, le Hun, « l’âme spirituelle », de mêmes vibrations que l’énergie du Foie et « l’âme corporelle », le Po, qui vibre avec l’énergie du Poumon.
En tant qu’être incarné, nous sommes dans la dimension de la « temporalité ». La définition du temps : c’est une succession relative d’avant et d’après, de Yin et de Yang.
Vous l’avez compris, la dualité se décline à l’infini. Tout concept, toute « chose » sur cette terre est duelle.
Si nous partons du principe que nous pensons en permanence et que deux pensées ne peuvent se juxtaposer et sont espacées de quelques millisecondes, le méditant peut annuler la dualité en entrant dans ce nouvel espace-temps, dans le « non temps », ce que d’aucuns appellent le quantique et d’autre l’Éveil. Mais cela n’est pas donné à tout le monde !
À partir de ce constat de l’incontournable dualité, peut-on espérer un jour être en « paix éternelle » sur cette terre, dans une euphorie béate où nous pourrions cueillir en permanence les fruits de la félicité ?
Quitte à vous décevoir : non !
La dualité propre à notre dimension d’être humain nous oblige à concevoir que la paix ne peut exister sans la guerre. Ce sont les deux aspects innés qu’est « l’attraction-répulsion ».
Nous devons bien comprendre que le Yang « Pur », de même que le Yin « Pur » ne sont point de cette terre. Ils n’appartiennent pas à notre incarnation actuelle. Et quand le Yang tend à son extrême, il se transforme en Yin. À l’instar du balancier d’un pendule, quand celui atteint son apogée, il se transforme en son mouvement contraire.
Ainsi, depuis la nuit des temps « Guerre et Paix » se succèdent.
Cette confrontation est déjà présente au plus profond de notre être où des milliards de bactéries, de virus se livrent une guerre sans fin en se confrontant avec nos défenses immunitaires.
L’activité permanente de notre mental et de nos émotions n’est pas en reste. Aux périodes de tristesses, d’inquiétudes, de colères envers l’autre ou envers soi, succèdent des moments de calme et de félicité.
Après la pluie vient le beau temps, mais ensuite de nouveau la pluie….
Et si nous nous tournons vers le Ciel, l’Unicité de Dieu a une représentation binaire sur notre Terre-Mère : « Ange et Démon » !
Ramené à notre état d’être humain, l’hôte de notre maison, « l’âme spirituelle », le Hun des Chinois contient en lui cette dualité. Si cette « énergie primordiale » s’est incarnée, c’est qu’elle a quelque chose à régler. Elle emporte avec elle le côté blanc et le côté noir de la force.
Ainsi, nous ne sommes pas égaux à la naissance. Nous sommes tous porteurs d’une intelligence innée, d’une affectivité innée et d’un caractère inné. C’est notre marque de fabrique, le tatouage donné par le Ciel antérieur, par notre âme.
Avec un peu de vision profonde, nous pourrions nous poser la question suivante : est-ce que l’acte d’altruisme ultime, au lieu d’aller vers l’autre, ne devrait-il pas être dirigé vers cette parcelle du Ciel, cette parcelle de Dieu qui nous habite ? Cette vision pourrait changer toute la donne quant au sens que nous donnons à notre propre vie.
C’est au travers de tous nos « actes de vie », aidé pour cela par les perches que nous tend le Ciel (nos intuitions, nos médiations, nos attirances pour telle ou telle lecture, vers telle ou telle personne…) que nous possédons un incroyable pouvoir : celui de « reprogrammer » en quelque sorte notre âme, de la « nourrir » pour lui permettre de ne plus se réincarner dans ce monde duel.
Mais ne vous y trompez pas. Ce n’est pas votre ego qui a ce pouvoir. C’est bien le côté « Blanc » de votre âme qui vous donne les bons outils. Encore faut-il que la carapace du Moi ne fasse pas barrage à l’expression de ce « Je ultime ».
Nous pourrions résumer tout cela par une phrase : « Se mettre à l’écoute de son âme » !
Dans ce monde de transformation, de clivage, de passage d’un extrême vers « autre chose », quelle est la solution pour ne pas y « perdre ses plumes », pour ne pas y perdre son âme ?
Confucius nous avait donné les bonnes pistes. Commencer par faire un travail sur soi-même. À travers toutes nos pratiques pluriquotidiennes, revenons au centre, retrouvons notre équilibre sur notre câble de vie.
À l’instar d’un funambule, nous avons le droit de posséder un balancier : ce sont toutes les méthodes Yang Sheng Fa, que vous retrouvez tout au long de mes enseignements. La recharge permanente de notre batterie redonne à notre corps le pouvoir d’autorégulation et d’auto-guérison, tant physique que mentale et émotionnelle.
Dans ces conditions, même si une guerre se déclenche à l’intérieur de notre organisme, elle ne durera pas longtemps et ne générera pas de dévastations.
En paix avec nous-même, nous sommes du même coup en paix avec notre conjoint, notre famille, notre village, notre pays. Soyons clairs : le mal-être actuel de notre Humanité est le reflet de notre propre mal-être. Si nous sommes mal, ce n’est pas à cause de l’autre. C’est juste le miroir, la projection de nos « non pratiques », de nos incapacités à réfléchir sur le sens profond de notre vie.
Encore faut-il avoir accès à ce type de connaissance. Ce n’est pas pour rien qu’un autodafé de la lecture s’est installé progressivement dans nos sociétés. Que s’est mise en place une « pensée informationnelle unique », qui nous amène dans une voie d’autodestruction. Qu’une exacerbation de la dualité, des contrastes, des oppositions, nous impose comme unique voie : celle de juger l’autre, de se confronter à l’autre.
Et si ce monde retrouvait cette voie du juste milieu ? Si on donnait envie au « peuple » de pratiquer ? Du coup il y aurait beaucoup moins de pathologies, beaucoup moins de guerres.
Oui, mais certains ne sont pas d’accord. Cela ne rapporterait plus assez d’argent pour vendre armes et médicaments.
En allant un peu plus loin dans ces réflexions, nous pouvons en dernier recours nous dire que notre incarnation dans cette dualité est une chance inespérée pour notre évolution spirituelle, l’évolution de notre âme.
Cette chance, nous l’avons à portée de main. C’est peut-être une des raisons pour lesquelles autant d’âmes se retrouvent dans une même temporalité, incarnées sur cette terre.
C’est un moment de l’humanité exceptionnel qui nous est donné par le Ciel pour évoluer, se transformer, transformer le plus profond de notre subconscient, « nettoyer » son âme grâce aux différents outils mis à notre disposition.
Par exemple, les différentes pratiques relatives à la trilogie : respiration, mouvement et alimentation. Mais aussi les temps de lectures, de méditations et de prières.
Mais attention de ne pas laisser passer cette chance. Cent ans de vie, c’est en même temps très long et très court. Il est donc temps de ne pas perdre son temps. Une fois de plus, nous sommes le « capitaine de notre vie » et ayons la lucidité de ne pas laisser échapper cette incroyable opportunité.
Enlevons les œillères qui nous empêchent de saisir les perches de Vie qui nous sont offertes. Et surtout, dans toutes nos actions, optons pour la voie du juste milieu !
Jean PELISSIER
pelissier.j@wanadoo.fr
www.jeanpelissier.com
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Guru Purnima
le 13 Juillet 2022.
Ce fut le jour de la PLEINE LUNE (Purnima) du mois de Juillet, qui, en Inde est dédié aux Maîtres (Gurus) et qui est célébré comme ‘le jour des maîtres’ parce qu’il est considéré, par les hindous, comme le jour anniversaire du légendaire VYASA (auteur du grand poème épique MAHABHARATA, dont il est aussi un personnage décisif). VEDA VYASA raconte l’histoire en la dédiant au dieu à la tête d’éléphant : GANESHA (Gana-isha : dieu=ISHA et GANA=les troupes célestes. De là le nom de GANESH qui signifie : Commandant de tous les êtres. GANESH est aussi l’un des symboles du YOGA).
Ce Mercredi 13 Juillet à 11h, Caroline Abitbol a invité à fêter Guru Purnima, à célébrer ensemble ce jour-là, devant le Samadhi de Swami Vijayânanda au cimetière du Père Lachaise à Paris, le ‘véritable’ et sincère enseignement spirituel, quelle que soit la voie suivie, quelle que soit la tradition. Avec la grâce de Shree Ma Ananda Mayee et de Swami Vijayânanda. De grands rassemblements ont lieu en Inde à cette occasion. JAY MA
Nouvelles
- Jacques VIGNE a repris sa pleine activité pour sa ‘Tournée 2022’ en Europe et en ‘présentiel’. Entre temps, il anime toujours beaucoup de visio-conférences Zoom, dont vous avez tous les détails sur ses deux sites : le site ‘historique’ www.jacquesvigne.com et le nouveau site. En récapitulation nous y trouvons : ses ‘week-ends’ de méditations guidées sur ZOOM, son ‘duo littéraire’ avec son éditeur Libanais Lwiis SALIBA, ses contacts en direct de l’Inde avec Pushparaj PANDEY à Kankhal où se trouve le samadhi de Mâ Anandamayî et où vécut longtemps Swami Vijayânanda, les interviews de Tenzin PALMO en direct de l’Himalaya et dont un livre sera tiré. Sans compter dernièrement ses premières interventions sur ‘Instagram’ (Voir plus bas). Nous travaillons également au dit programme Zoom concernant la période actuelle et ses suites. Voici quelques indications pour s’y inscrire :
Visio-Conférences ZOOM de Jacques Vigne
Ou lien direct : https://us02web.zoom.us/j/3050782130 ID de réunion : 305 078 2130
- La participation par visio-conférence ZOOM est ouverte à tous sans inscription préalable
Voir le programme détaillé sur ses deux sites
- Si vous souhaitez être tenus au courant en en temps réel des nouveaux programmes du Dr Jacques Vigne et recevoir de temps en temps des textes ou articles qu’il vient d’écrire, n’hésitez pas à vous inscrire automatiquement en envoyant simplement un mail à : jvigne.liste@gmail.com
- Le mardi 25 Octobre à Nice, à l’Hôtel-Restaurant « Villa la Tour » (4 Rue de la Tour, à l’entrée du Vieux Nice) de 18h à 21h, Jacques Vigne donnera une conférence sur ses livres et sur les deux ouvrages récents de Geneviève Koevoets (Mahâjyoti) son assistante (voir titres ci-dessous). Geneviève sera présente par visioconférence en ‘distanciel’. Le restaurant pourra accueillir une quinzaine de participants qui pourront se retrouver ensuite pour un repas, et pour un prix qui sera indiqué dans la promotion qui suivra. (L’Organisation sera assurée par Michel Saramito dans le cadre du C.E.P.P.I. michel.saramito@gmail.com ) Les livres seront à disposition sur place :
- Le livre ‘Du Cinéma…à la Spiritualité’ (Tous les chemins sont passés… et passeront par Rome)’ a bien pris son ‘envol’, les retours des premiers lecteurs sont joyeux : Jacques VIGNE a fait la préface de ce nouveau livre de Geneviève KOEVOETS (Mahâjyoti) en collaboration avec Gilles ERMIA. Un livre écrit dans l’HUMOUR, qui est fait pour donner de la JOIE, de l’ENERGIE et du COURAGE, comme quoi l’Art et la Spiritualité se rejoignent parfois pour atteindre le meilleur, dans la lumière… Il s’agit d’un ‘Récit/témoignage’ chronologique et anecdotique, véritable ‘Revival’ d’une époque en partie révolue et qui s’épanouit dans la spiritualité consacrée à Jacques VIGNE, à notre grand ‘Frère Jacques’, le chercheur, l’enseignant et l’ami…Cet ouvrage, illustré de nombreuses photos, est publié par Luc Vidal pour les ‘Editions du Petit Véhicule’ (tout comme le premier livre ’spirituel’ également dans les 2 sens du terme, de Geneviève : ‘Voyage Intérieur’). On peut le commander par email, par courrier postal, par téléphone, ou par le VIENT DE PARAITRE amplement diffusé, aux : editions.petit.vehicule@gmail.com 150 Bd des Poilus - 44300 NANTES- Tel : 02 40 52 14 94 – (Mise en pages de Julie Delacroix). Le livre est relié ‘à la chinoise’ (30€ + 6€ de frais de port) - 214 pages - 118 photos couleur et noir et blanc.
- Le livre sur ‘Jacques VIGNE, une vie de passeur… entre l’Orient et l’Occident’, est au maquettage. Jacques y sera ‘vu’ par Geneviève (Mahâjyoti), son assistante bénévole depuis désormais 20 ans… Ce ne sera pas une biographie, mais le reflet (écrit par Geneviève et illustré de photos inédites) de la vie de Jacques (Vigyânânanda), vécue dans l’énergie de la transmission spirituelle, avec un clin d’œil à sa vie personnelle, dans l’humour, les voyages en Inde parmi les souvenirs de Mâ Anandamayî et de Swami Vijayânanda, les ‘satsangs’ de son enseignement par Zoom, les témoignages et les révélations parfois...Marc De Smedt qui est l’éditeur de Jacques depuis 30 trente ans, en a écrit la Préface. L’édition sera faite sur papier et peut-être en e-book également. Le livre vient d’être accepté par les EDITIONS OVADIA, de Nice (sciences humaines, sociales et techniques, philosophie, littérature, arts, témoignages…et humour aussi). Il sortira fin Octobre pour la conférence (276 pages, 104 illustrations, 24€).
Portrait de Jacques Vigne à la sanguine par Geneviève (Mahâjyoti) (2003)
Il s’agira donc d’une ‘TRILOGIE’ qui converge automatiquement vers Jacques VIGNE :
- ‘Voyage Intérieur aux sources de la joie (souvenirs de l’Inde)’ (2011-2015) Préface de Jacques Vigne – Editions du Petit Véhicule
- ‘Du cinéma… à la Spiritualité (Tous les chemins sont passés et passeront par Rome)’ (2022) Préface de Jacques Vigne – Editions du Petit Véhicule
- ‘Jacques Vigne, une vie de passeur…entre l’Orient et l’Occident’ (2022) Préface de Marc de Smedt – Editions Ovadia (Nice)
Portrait de Vijayânanda ‘à la sanguine’ par Geneviève (Mahâjyoti) 2003
- Continuons par les ‘LIENS’, et rappelons celui qui ouvre sur les deux ‘Livres AUDIO’ de Swami Vijayânanda notre vieux Maître : ‘Un Français dans l’Himalaya’ et ‘Un Chemin de Joie’, qui furent enregistrés fin 2018 avec les voix de Jean E. LOUIS (voir notre ‘Editorial’ des N°137 et N° 140) et la voix de Geneviève (Mahâjyoti). Tous deux avaient travaillé ensemble à Rome dans la postsynchronisation il y a quelques années. En voici le lien : https://drive.google.com/open?id=1-8TkFAMzA7Mg_9GC2oD6zMT1oaN9POjl
- Quand la mort est chantée, le cœur est réenchanté
(Pour la mort de son frère, Louis-Marie VIGNE, Jacques Vigne a envoyé une lettre dont nous communiquons ci-dessous quelques extraits, en relation avec les Chants Grégoriens. Il faut dire que son frère Louis-Marie, le 7ème enfant de la famille Vigne, déjà musicien, organiste et chanteur, s’était initié aux Chants Grégoriens à l’Abbaye de Solesmes avec un petit groupe d’amis et avait fondé avec eux le Chœur Grégorien de Paris qui fonctionne encore actuellement, 47 ans plus tard. Il s’est enrichi d’une école qui forme des maîtres de chœurs grégoriens avec un programme sur deux ans. Jacques reste en lien avec eux et participe de temps à autre à leurs offices, par exemple pour Noël, quand il lui arrive de se trouver à Paris. Louis-Marie est devenu le premier professeur de grégorien au Conservatoire National Supérieur de Musique de la Villette en 1995 et il l’est resté jusqu’à l’âge de la retraite en fin 2019) (Extrait du livre sur ‘Jacques Vigne, une vie de passeur…entre l’Orient et l’Occident’) : Paris, les 26 et 27 juillet 2022
La particularité des obsèques de Louis-Marie, c’est que le Chœur grégorien de Paris et ses amis ne se sont pas contentés de chanter la messe de Requiem habituel, mais ont étendu les rites à l’accomplissement de l’Office des morts, que ce soit aux Vêpres au Val-de-Grâce dans l’après-midi du 26, aux Complies et aux Matines à Saint-Roch en soirée, puis aux Laudes à Saint-Séverin le mercredi, juste avant la grande messe de Requiem qui a duré en tout 2h15. Louis-Marie avait souhaité qu’il y ait le chant des psaumes autour de sa mort, pour l’accompagner de leur souffle : le Chœur est venu chanter chez lui rue Boissière pour plusieurs messes, dont les deux dimanches de juillet juste avant son décès, et au moins une fois pour les Complies. Même s’il n’y a pas eu de psaumes, juste au moment de sa mort, il y en a eu abondamment après, avec environ quatre heures d’Office des morts en tout.
Ceux qui avaient chanté au Val-de-Grâce avec le Chœur, du temps du Médecin-Général Lefèvre, se souviennent de sa présence bénigne et bienfaisante. Ils ont pu sentir sa protection qui continuait en ce moment de deuil pour le Chœur et ses amis. J’ai cru voir un moment, derrière les colonnades spiralées, torsadées, richement décorées, insolemment rococo du dais au-dessus du maître-autel, le Médecin-Général qui nous souriait…
A cet office, il y avait beaucoup plus de chanteurs que d’assistants. Nous avons une certaine habitude de cela avec le Chœur, l’idée étant de chanter d’abord pour la transformation intérieure, pour permettre à la barque de notre âme de descendre le long fleuve tranquille de psaumes vers l’océan – même si nous ne sommes pas contre le fait que les autres en profitent. Par ailleurs, ceux qui ne sont pas à Paris ou ne viennent pas chanter régulièrement, seront reconnaissants au sens pratique du père Antoine Guillaume, un vieil habitué des grandes manœuvres liturgiques : il avait apporté de Granville une caisse de taille contenant une trentaine de vêtements de chœur, et ils sont arrivés à point ! Il n’y en avait certes que pour les hommes, mais les femmes, plus pratiques, ont su trouver dans leur garde-robe le noir requis pour l’habit de chœur…
Nous, les cinq frères de Louis et ses deux sœurs étaient bien sûr de nouveau là pour sa bénédiction finale. Puis, la gorge des chanteuses et chanteurs, nouée par une anxiété de deuil certaine, a pu enfin se déployer en entonnant le Requiem de l’introït.
J’avais médité devant le corps de Louis-Marie rue Boissière pendant plusieurs heures, plutôt paisiblement et avec peu d’envie de pleurer, mais quand j’ai vu, à l’arrivée du cercueil, dans le chœur des femmes qui étaient en face de nous, Anne Guyard qui pleurait toutes les larmes de son corps, je me suis mis à pleurer moi aussi…
La messe a suivi son cours avec l’homélie du Père Antoine Guillaume. Celui-ci connaissait bien Louis-Marie et en a fait un éloge sensible et personnalisé. On sentait qu’il était lui-même ému de perdre un grand soutien et inspirateur pour la cause du chant grégorien qui lui est si chère.
Il était poignant de voir défiler tous ces amis et amies de Louis-Marie, connus ou inconnus, qui ont été touchés par lui dans leur vie, ou même dont l’itinéraire de vie a été franchement changé par sa rencontre.
Jacques Vigne,
Francheville, près de Lyon,
Le 29 Juillet 2022
Nous sommes en période permanente d’abonnements pour 3 ans…de Mars 2021 à Mars 2024
Les renouvellements sont toujours possibles (Marche à suivre en général)
Les personnes désireuses de s’abonner au JAY MA peuvent prendre leur abonnement ‘en vol’ à n’importe quel moment…Les numéros arriérés leur seront envoyés.
Le N°116 du printemps 2015, fut un ‘Numéro Spécial’ dédié aux 30 années d’existence de notre brochure ‘JAY MA’ et à Atmananda qui en fut l’inspiratrice. Merci aux nouveaux inscrits, et aux fidèles de rester dans la Grande Famille de Mâ !
Merci à tous ceux qui rejoindront ‘en route’ l’expérience du ‘JAY MA’ et qui s’inscriront pour ces trois années à venir, auprès de José Sanchez Gonzalez pour la partie administrative. Attention nouvelle adresse postale : 316 chemin du Puits 84110 Saint Marcellin-lès-Vaison – nagajo3@yahoo.fr – 0634988222 et ensuite auprès de Geneviève (Mahâjyoti) qui en gère bénévolement l’édition, pour qu’elle puisse procéder aux envois en vous remettant sur ses nouvelles listes : koevoetsg@orange.fr. N’oubliez pas de l’aviser afin de recevoir les JAY MA…sinon, ils ne vous parviendraient pas ! Identifiez-vous bien auprès de José également et n’oubliez pas de lui communiquer votre EMAIL pour qu’il puisse en aviser Geneviève afin de lui communiquer les inscrits… (Ce qui est souvent oublié !)
La brochure reste toujours au prix de 1 Euro symbolique par exemplaire trimestriel envoyé par email, soit 4 numéros par an. Le renouvellement ou l’inscription se feront toujours automatiquement et cette fois-ci pour 3 ans (au lieu de deux). Il faudra donc envoyer à José, un chèque de 12 Euros au nom de Jacques Vigne, pour couvrir les trois années à venir. Les numéros arriérés seront toujours envoyés par Geneviève (Mahâjyoti) à tous ceux qui s’inscriront en cours de route, à n’importe quel moment.
Cette brochure fut créée il y a 30 ans... Elle représente un lien d’amour avec l’Inde, avec Mâ, les Swamis, les lectures, les retraites, les voyages, les témoignages, à travers la composition bénévole qu’en fait Mahâjyoti, avec la supervision de Jacques Vigne. Mahâjyoti, a une « Lettre d’infos » à votre disposition sur demande, pour bien comprendre la marche à suivre et pour ceux des pays qui n’ont plus de chéquiers.
Table des matières
Mère Se Révèle (Extrait de ce livre sur Mâ Anandamayî)
Paroles et Souvenirs de Mâ – (Rencontre avec Mâ Anandamayî - Les Sages de l’Inde - Par Swami Kriyananda) 5ème et dernière partie) Traduit par Jean E. LOUIS
La Shakti donne le ‘LA’ à la vie (Par Jacqueline Bolsée-Pleyers)
Quintessence (2 Extraits du livre de Michel Saramito)
Poème d’espoir et de lumière (par Béatrice Fesselmeyer)
Installation du Programme informatique ‘Amour’ (Envoyé par Florence Nancy)
A propos du livre ‘Ce corps’ (Paroles de Mâ et de Jésus-Par J-C Marol et J.Y Leloup)
Le Bonheur (de Lama Guendune Rinpoché)
Guerre et paix, ange et démon (Lettre N°46 de Jean Pelissier)
Guru Purnima (13 Juillet 2022)
Nouvelles et Annonces
Renouvellement du JAY MA pour Trois ans De Mars 2021 à Mars 2024
Table des Matières