Extrait
chapitre
numéro
98

JayMâ-n°153

Cette brochure représente un lien d'amour avec l'Inde, avec Mâ, avec les Swamis, les lectures, les voyages...

Jay Mâ n°153

(Eté 2024)

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Merci à Filla Brion

pour les nouveaux abonnés au JAY MA

Filla Brion pourrait être comparée à un Avion AIR BUS 380 gros porteur, qui diffuse les nouvelles ‘en nombre’ ! Merci Filla...

Moi Geneviève (Mahâjyoti) je pilote ‘à vue’ sur mes petits coucous en plein ciel, un peu comme Charles Lindbergh qui traversait l’Atlantique avec son célèbre monoplan ‘Spirit of St Louis’ ! Sans trimoteur, sans co-équipier, sans équipement de nuit, sans radio, sans parachute !...
J’envoie le ‘spirit’ de Mâ Anandamayî à tout vent ! Je sème des graines de Mâ un peu partout dans le monde, qui vont germer et donner de belles Fleurs de Lotus !
Nous sommes une grande chaîne d’Amour !
C’est un bonheur.

Le portrait que j’ai dessiné de Mâ est devant moi quand je travaille. Il ‘nous’ sourit.

Merci à vous qui avez répondu en avalanche avec des demandes courtoises, bienveillantes, qui contenaient des étoiles à la pensée de Mâ.
J’essayerai de ne pas vous décevoir.

Geneviève (Mahâjyoti)

Jay Ma For Ever - Portrait de Mâ ‘à la sanguine’ par Geneviève Koevoets-25-12-2002

Extrait du livre 'Mère se Révèle'

(aux Editions Unicité)
572 pages sur les souvenirs de Mâ Anandamayî,
première période de Matri Lila (1896-1932)
compilée par Bhaiji (Jyotish Chandra Roy)- Préface de Jacques Vigne

Toute personne appelant Dieu, de n'importe quelle contrée,
dans n'importe quelle langue, et de tout âge — Souvenez-vous en, leurs cris atteignent ce cœur,
comme les vagues de l'océan se brisant sur le rivage.
Śrī Śrī Mā Ānandamayi

(‘Ce Corps’…expression utilisée pour désigner Mâ…)

Le gros travail de traduction de cet ouvrage a été effectué de façon claire et précise par Gaëtan Chaitanya. Il a choisi de mettre en majuscule les pronoms ou adjectifs possessifs qui étaient en lien avec Mâ. On comprend que c’était par dévotion pour elle, et nous avons laissé ici cette manière d’écrire.
Cependant, Swami Vijayânanda ne le faisait pas quand il écrivait sur Mâ, il était soucieux de façon générale de montrer la grande simplicité de celle-ci. Quand il a été question par exemple de lui faire la
poûja en tant que gourou, ce qui est traditionnel en Inde, elle a demandé au prêtre de compléter le rituel en se retournant vers le public, pour faire comprendre que si le divin était en elle, il était aussi dans chaque membre de l’assemblée.

Obéir aux ordres

Après la mort des frères, tout l’amour et l’affection des parents se concentrèrent sur ce Corps. Ils ne Lui demandèrent jamais de faire des travaux ménagers, mais certains voisins s’adressaient à Elle pour exécuter de nombreux travaux pour eux. Elle se conformait à tout ce que Ses parents Lui demandaient de faire, suivant leurs instructions au pied de la lettre sans les remettre en question.

Un matin, alors qu’Elle se rendait à l’étang pour laver des ustensiles, Sa mère Lui dit de façon taquine : « Prends aussi la tasse en pierre et vois si Tu peux la ramener brisée! » Sur le chemin de l’étang, alors qu’Elle parlait aux plantes, la tasse en pierre Lui glissa effectivement des mains et se brisa. Elle ramassa méticuleusement tous les morceaux cassés, les lava avec d’autres ustensiles et, de retour à la maison, remit soigneusement les morceaux en place avec les autres ustensiles.
Voyant cela, Sa mère s’exclama avec colère : « Tu as donc fait exactement ce que j’ai dit ! ».
Ce corps répondit : « Mais Mère, J’ai rapporté toutes les pièces cassées comme tu Me l’avais demandé. » Sa mère fit mine d’être en colère, mais l’instant d’après, elle se mit à rire, essayant de Lui cacher son visage.
Elle dit alors : « Petite sotte, que vais-je faire des morceaux cassés ? La tasse peut-elle être reconstituée? Dieu seul sait ce qu’il adviendra de cet enfant ! »

Il existe de nombreux exemples similaires concernant les activités de ce Corps pendant Son enfance. Finalement, chaque fois qu’elle devait Lui donner des instructions, Sa mère les Lui expliquait en détail, car elle savait que ce Corps ferait exactement ce qu’on Lui disait.
Ce Corps demeurait en permanence dans un état de conscience totalement différent, de sorte que dans les affaires du monde, Elle ne faisait que suivre les ordres.
En revanche, il arrivait parfois que quand une certaine chose attirait Son imagination, Elle était complètement absorbée par cette chose au point d’oublier tout le reste. Si Elle voyait une bonne pièce de couture ou un travail complexe de canne ou de bambou, Elle ne tardait pas à créer des œuvres d’art similaires. Elle allait même jusqu’à improviser et les améliorer, à tel point que les gens se demandaient comment une fille à l’intelligence apparemment si simple pouvait accomplir un travail d’une telle qualité.

Lorsqu’Elle avait environ dix ou onze ans, Sa mère déplorait parfois Son manque de compétences domestiques, mais en La voyant parfois faire preuve d’un degré d’habileté étonnamment élevé dans des activités comme la couture ou même la cuisine, elle s’exclamait avec soulagement : « Comme Tu l’as bien fait ! Je n’aurais pas pu le faire aussi bien moi-même ! Il n’y a pas lieu de s’inquiéter ; par la grâce de Dieu, Tu seras capable de tout faire, quand cela sera nécessaire ».

Mā à l’école

L’éducation formelle de ce Corps fut très brève, et Elle fréquenta l’école pendant à peine trois à quatre mois, à Kheora et à Sultanpur, où vivait Son oncle maternel. L’école de Kheora était assez éloignée et, comme Ses frères étaient souvent malades, il n’y avait personne pour L’accompagner. Par conséquent, Elle manquait souvent l’école. Une fois, Elle passa trois mois d’affilée chez son oncle, au cours desquelsElle acheta un Varna-Bodh1 et commença à aller à l’école avec Sushila didi 2. Le premier jour, le maître leur donna la première leçon, puis leur demanda de lire. Sushila didi ne savait pas bien lire. Cependant, lorsque le maître entendit lire ce Corps, il dit : « bonne fille ». Il supposa qu’Elle avait déjà été scolarisée et La fit asseoir avec des filles plus âgées pour apprendre à réciter des poèmes.

Plus tard, ils retournèrent à Kheora, où il y avait une école primaire de niveau inférieur où un total de pas plus de douze filles étaient inscrites. Le maître d’école était le grand-oncle de ce Corps. Dans cette école, ce Corps termina l’apprentissage de l’alphabet, mais Son éducation resta incomplète. Il y avait quatre filles en première année, et bien que ce Corps fût plus jeune qu’elles, on La fit asseoir avec elles. Ces quatre filles avaient des livres et des ardoises neufs, tandis que ce Corps portait un vieux livre déchiré de seconde main et un morceau d’ardoise cassé qui pouvait au mieux contenir trois ou quatre lignes de lettres minuscules. Ce Corps ne s’intéressait guère aux études et S’asseyait pour y participer uniquement parce que c’est ce qu’on attendait d’Elle, mais Elle ne le fit jamais de façon régulière.

1 Un manuel de base de l’école élémentaire sur les alphabets bengalis.
2 La cousine maternelle de Mā.

En fait, Elle n’étudiait presque jamais. De temps en temps, lorsque l’idée venait à Ses parents et qu’ils La poussaient à étudier, Elle se mettait à chercher le morceau d’ardoise et, lorsqu’Elle le trouvait, Elle s’asseyait pour étudier.

À l’école, si on Lui posait une question, la réponse apparaissait devant Ses yeux, et Sa réponse était toujours correcte. C’est comme lorsque vous voyez une photo d’un endroit, vous la gardez en mémoire et, en casde besoin, vousla ramenez facilement à votre esprit. Maisdansle casde ce Corps, il n’est pas question de voir ou de ne pas voir une chose. Il en était de même dans le cas des études, il arrivait que ce Corps soit interrogé sur le passage même sur lequel Son attention était tombée juste un peu plustôt.

Un jour, l’inspecteur scolaire fit une visite à l’école. Les autres élèves étaient tous venus vêtus de leurs plus beaux habits, tandis que ce Corps était arrivé dans sa robe habituelle, déchirée et souillée, tenant le même livre déchiré et le même morceau d’ardoise cassé. À son arrivée, l’inspecteur regarda les filles bien habillées et, désignant un certain passage du livre, leur demanda de le lire une par une. Elles le firent de manière plutôt hésitante. À la fin, quand ce fut le tour de ce Corps, Elle se mit à lire si couramment qu’après la lecture d’environ six ou sept lignes, il dit : « Bien ! C’est suffisant ». Ensuite il demanda à tout le monde d’écrire. Le maître d’école Lui donna une ardoise appropriée pour écrire. La leçon sur laquelle les élèves devaient écrire était par hasard bien connue de ce Corps, et quand Elle eut terminé, l’inspecteur fut heureux de voir Son écrit sans faute.

Petit à petit, ce Corps dut renoncer à aller à l’école.

À Kheora, lorsque le maître d’école mourut, une maîtresse d’école, qui était aussi la grand-tante de ce Corps, le remplaça. Le jour où l’inspecteur scolaire était attendu, cette grand-tante demanda à ce Corps de venir à l’école et de s’asseoir dans la salle de classe avec les autres élèves, afin qu’il y ait un plus grand nombre d’élèves. À cette époque, ce Corps n’avait pratiquement aucun lien avec les études. L’inspecteur posa une question aux élèves, tandis que la maîtresse d’école, cachée à sa vue à l’extérieur de la classe dans l’intention d’aider les élèves, écrivait la réponse sur une ardoise afin que les élèves puissent la voir. Soudain, ce Corps s’écria d’une voix forte : « Qu’est-ce que vous montrez ?» Embarrassée, la maîtresse s’éloigna. Ce Corps répondit à la question que l’inspecteur avait posée.

Plus tard, la maîtresse dit à ce Corps : « Tu vas avoir onze ans et tu n’as pas encore appris ce qu’il faut dire et ne pas dire devant les gens ! Ce n’était pas une façon de se comporter ! » Ce à quoi ce Corps répondit : « Vous nous apprenez à ne pas dire de mensonges. N’était-ce pas mal, ce que vous avez fait? »

(A suivre...)

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Notes sur le JAY MA N° 152

De Pascale LORENC (Munich)

J'ai été fort touchée en lisant le texte que Richard Lavergne a envoyé pour le JAY MA à propos de l'Assemblée Historique de 10.000 personnes POUR LA PAIX en Inde... et pas n'importe quelles personnes mais des "experts" dans différents domaines. Comment se fait-il que ce genre d'événement passe "inaperçu" auprès de la presse "classique" alors que c'est d'une telle importance.
Nous ne lisons, n'entendons, ne voyons que des "scénarios catastrophes" un peu partout alors qu'une information de ce type pourrait tellement "aider" de personnes qui auraient tendance à désespérer face à l'état du monde. Mais c'est ainsi, c'est à chacun de chercher ce qui peut le nourrir... la réponse est individuelle...
Sans quête intérieure profonde, il est difficile de rencontrer ce qui nous permettra de nous régénérer et de nous fournir la force nécessaire pour s'ouvrir à la dimension "divine", éminemment fertile.

Aussi les notes préliminaires sur le livre "Lâcher toute dépendance..." de Michèle Cocchi et de Jacques Vigne viennent étayer tout ce que nous apprenons et tentons de pratiquer en allant à Hauteville, l'ashram créé par Arnaud Desjardins qui transmet l'enseignement de Swami Prajnanpad (qui passe par un énorme travail sur les émotions).
Car ce n'est pas une "mince affaire" cette approche psychologique. Je viens encore de le constater en parlant (au téléphone) avec ma sœur ce matin.
On préfère rester avec ses traumatismes et sa souffrance profonde puisque c'est ce que l'on connaît. Il y a beaucoup de souffrance et d'agressivité dans notre famille... mais aussi beaucoup d'amour, c'est ce qui permet de garder le contact. Je suis l'élément "dérangeant" mais dont on ne peut pas se passer.

Jacques Vigne et toi Mahâjyoti êtes "tombés dans la marmite" très tôt... ce qui fait que vous êtes à même de traverser les épreuves avec "splendeur"... c'est ainsi que je le vois. Je ne peux que constater et accepter ce que je suis, sans comparer.

Toi, chère Mahâjyoti, la Grande Combattante (pas seulement dans les films), je te remercie pour tout ce que tu m'offres et me donnes en partage et en exemple.

Pascale

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Interview de Frédéric LENOIR

‘Donnez-moi des Elles’

(Le nom de Mâ Ananda Moyî, prend souvent l’orthographe de Mâ Anandamayî. En sanskrit, comme en bengali et en hindi, ‘ananda’ et ‘moyi’ sont toujours attachés. Le ‘o’ de Moyi correspond à la prononciation Bengali. Mais nous avons souvent vu dans bien des livres l’orthographe plus standard de Mâ Anandamayî).

On pourrait dire à propos de la ‘Sagesse’ : où sont les femmes ?

A ce sujet, Jacques Vigne a voulu me signaler une très belle interview de Frédéric LENOIR dans le podcast de l’émission conduite par Alexandra et Caroline ‘Donnez-moi des ELLES’.
Une émission qui met des femmes exceptionnelles en valeur, comme c’est le cas ici dans leur première émission consacrée à Mâ Ananda Moyî et à Etty Hillesum.

Frédéric Lenoir, lui-même philosophe épris de spiritualité, sociologue, Dr de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris, ex-directeur du ‘Monde des Religions’, a fourni déjà plus de 50 écrits, traduits en 20 langues et tirés en 7 millions d’exemplaires, sur Socrate, Jésus, Bouddha...et là il rend un sincère hommage à deux femmes de très grande valeur spirituelle. Jacques Vigne l’avait rencontré au Salon du Livre à Paris il y a quelques années.

Lenoir raconte qu’il est tombé un jour sur un exemplaire d’un livre sur Mâ Ananda Moyî, écrit par Denise Desjardins ‘De naissance en naissance’ et que son intérêt a été réveillé par cette femme bengalie, née Nirmala Sundarî Devi, devenue une grande sainte sous le nom de Mâ Ananda Moyi, l’imprégnée de joie !
Frédéric Lenoir est parti ainsi sur un chemin de sagesse, il nous rappelle que certains livres nous ont marqués ou sont tombés au bon moment dans notre vie.
Il était en voyage en Inde à l’époque, mais à son arrivée à Bénarès, Mâ était en train de ‘quitter son corps’, il n’a donc jamais pu la rencontrer, et pourtant il était fasciné par cette très belle femme. Il raconte que, lorsqu’on la regardait, on était transformé !
On la regardait et on avait un choc qui restait imprégné pour la vie ! Elle donnait son ‘darshan’ par le regard. A travers elle c’était la vision de Dieu, c’était Dieu qui parlait en rappelant que le ‘Divin’ se manifeste autant dans le bien que dans le mal.

Cela a fait écho à ce que Frédéric Lenoir recherchait, ce fut pour lui le point de départ d’une quête spirituelle avec le Divin. Une rencontre qui irradie de l’intérieur, qui élargit votre conscience ! Il y a des ‘familles d’âmes’...nous dit-il ! Et il ajoute que Mâ est, par son témoignage et ses écrits, cette NON SEPARATION entre nous et le monde. Une expérience mystique, moment d’amour et d’Absolu.
La joie ‘vraie’ n’existe que dans la vie spirituelle, voir Dieu en toutes choses. Lenoir a aussi écrit un livre sur la ‘félicité’ avec Spinoza...c’est la non-dualité ! Les cultures d’Orient et d’Occident qui s’épousent !

Le cas d’Etty Hillesum, née en 1914, mystique juive d’origine hollandaise, est bien différent...car elle fut au cœur de l’horreur mais toujours dans la JOIE ! On aime en général la vie quand tout va bien et on n’aime pas la mort...pourtant elle fait partie de la vie... Etty est morte, déportée à Auschwitz...Elle avait un amour inconditionnel de la vie et elle a écrit des lettres depuis son camp de concentration, embrassant le réel dans sa lucidité... Cependant elle regardait la vie comme un Tout, dans une ‘acceptation joyeuse’ de l’autre, avec la volonté farouche d’aimer... Ne pas considérer l’autre comme un adversaire mais comme quelqu’un qui vous aide à grandir !

Avec Etty Hillesum Frédéric Lenoir évoque la violence et cite en son souvenir les paroles de Jésus ‘Mon Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font...’ !

Les enfants, par exemple, sont des détecteurs de nos consciences...Ne pas chercher à être un saint ou un sage, ça viendra par le pardon ! Ne jugeons pas...Les personnes NON, mais les actes OUI, jusqu’à la transformation intérieure. Le grand obstacle, c’est la représentation et non la réalité, car c’est l’image de la réalité que nous avons, or il faut l’expérience du malheur pour connaître le bonheur.

On connaît mieux Anne Franck à travers son ‘journal’, alors que Etty Hillesum est restée pratiquement inconnue. Mais elle a su ne pas nier son ombre : ‘Il faut savoir traverser l’enfer de ses passions pour pouvoir les surmonter’.

Transcrit et résumé par Geneviève (Mahâjyoti)

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A la recherche de ‘l’Au-delà du temps’ perdu dans le temps

Par Jacqueline Bolsée-Pleyers

« Les ‘désirs-manques’ se présentent les uns après les autres et ne vous quittent pas un instant. Ainsi votre existence se passe dans le désir et le besoin. C’est ce que le corps considère comme des besoins naturels.

L’homme a en lui la capacité de vivre dans sa vraie nature, sa vraie forme, sa vraie vie. De même qu’il y a le voile de l’ignorance, il y a la porte de la connaissance.
C’est en passant cette porte que l’homme retourne vers sa vraie nature et retrouve son état véritable. »

(Mâ Anandamayî)

Il fut un temps où l’important était la rose, aujourd’hui l’important n’est plus celle-ci, mais nous-mêmes : Reprendre contact avec soi-même pour être avec Soi.

Nous partirons donc à la cueillette de notre être, recherche de notre propre présence pour contempler la Présence ignorée dans le vaste champ de souffrance qu’est l’espace-temps.

Sat-chit-ânanda…Inconsciemment l’humanité recherche la Plénitude d’une Permanence, Béatitude originelle où l’on saisit le souffle créateur, sorte d’aimant qui attire… ou plutôt d’Etre Aimant, Instigateur-Inspirateur de chaque instant.

« La ‘plénitude’ n’exige pas que l’on soit ‘plein’ de toutes sortes de choses. Il s’agit plutôt d’un sentiment de cohérence et de satisfaction profonde qui est ‘plein’ en lui-même », précise Matthieu Ricard.

Ce bouquet de nous-mêmes, re-cueillement de notre être, absence de ce monde-ci, Présence dans l’autre est un état d’Unité Absolue né du Grand Silence, là où Immanence et Transcendance sont confondues. Ce Lieu Infini sous-tend l’univers temporel, le transcende, dépasse ses attentes, et ses désirs, et ses besoins, et ses plaisirs, et ses ébats, et… toutes ces formes d’impatience, friandises bruyantes, ‘mémoire-madeleine’ comprise. Ni souvenirs, ni pensées ne sont nécessaires ici, aucun intermédiaire. L’être humain va vers… non, il ne va nulle part, il grave l’empreinte initiale de la Béatitude Originelle, suit la voie d’un philosophe dont le nom nous échappe : « N’allez pas là où le chemin peut mener, allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace. » Il se moule dans la Vérité Ultime, n’est plus ceci ou cela. Il Est.

« N’est-ce pas Dieu qui a forme de vérité, appuie Mâ Anandamayî, la vérité, n’est-ce pas Lui qui est à l’intérieur de vous ? Voilà pourquoi vous ne devez jamais laisser de côté introspection et méditation. Chacun doit obtenir sa propre réalité. Il y a la béatitude, rien que la béatitude. Où est la souffrance ? Là, il n’y a que Lui. »

Et la porte s’ouvre sur l’éblouissante clarté de la Connaissance !

Ces éclats de Lumière illuminent le cœur de l’univers, favorisent l’extase des petits pas créateurs issus de l’aura de la Permanence. Ils sont ce qu’ils aiment contempler, se déplacent avec grâce et harmonie dans la Vraie Vie, effacent l’espace assombri par l’ombre de l’errance. Cette joie de l’âme vécue ici-bas rejoint celle de Là-bas, l’Au-delà du temps… Elle éclaire la voie vers l’expir final, la Réalisation, l’abandon du corps. L’homme retrouve son état original, la Source Première : Sat-chit-ânanda.

« Le chemin qui conduit à votre Soi, insiste Mâ Anandamayî : C’est là la seule voie. Le reste est futile et source d’anxiété. »

Jacqueline Bolsée Pleyers

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Extrait de

‘Guérison spirituelle du cancer’

Mais qu’est-ce que la spiritualité ?
Qu’est-ce que la guérison ?

C’est l’aspiration de l’élévation de l’âme, qui est notre Conscience supérieure individualisée de la Conscience Universelle Créatrice. La spiritualité nous aide à prendre conscience de notre Moi intérieur, de progresser dans une grande sagesse, de parvenir à l’harmonie du cœur, du corps et de la parole.

La spiritualité peut notamment s’accompagner de la prière, de la méditation, de l’écoute ou de la pratique du chant ou de la musique sacrée, mais aussi de l’engagement dans la société… Elle guide et relie la conscience humaine à son Créateur.

En ce sens, la spiritualité est déjà un vrai remède préventif contre la maladie qui consiste à remplacer la peur par la confiance totale en l’Esprit divin qui est en chacun de nous.

Tiré d’un envoi de Véronique Gravouille

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Le Grand SOI...

C’est ce que chacun porte en lui de DIVIN...Réaliser en soi sa véritable ‘Nature de Bouddha’.

C’est notre ‘petit moi’ qui cherche à s’élever vers la lumière...

Le "Chemin vers le Soi"... c'est l'Enseignement transmis par Swami Prajnanpad, puis par Arnaud Desjardins en France et au Québec.

Ainsi, c'est toujours de la même chose dont il s'agit, par des voies multiples... qui conduisent toutes à l'UN...ITÉ.

A propos du Grand SOI : n'est-ce pas le DIVIN selon MA ANANDAMAYI ? Le VIDE selon RAMANA MAHARSHI ? Le SUPRAMENTAL selon SRI AUROBINDO ? La VACUITE dans le Bouddhisme ? C'est aussi l'univers, le cosmos...

MA ANANDAMAYI disait :

« Regardez, c’est comme un arbre et son ombre. Si vous regardez l’arbre intentionnellement, alors vous ne verrez pas son ombre.
Mais lorsque votre objectif sera absolu, alors vous constaterez qu’il n’y a qu’un seul SOI. L’ombre est celle de l’arbre et rien d’autre... »

C’est aussi un beau livre à lire : ‘SOI’ L’expérience de l’Absolu selon l’Asthâvakra-Gîtâ’-Traduction de Jacques Vigne, il y a quelques années.

(Recueilli par Mahâjyoti)

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5 livres nouveaux de Lwiis SALIBA

(Editions Byblion au Liban)

Qui parlent de la pénétration de l’Enseignement du Bouddha en Terre d’Islam (Voir les couvertures sur les sites de Jacques Vigne)

1-‘Introduction au Bouddhisme’

Ce livre se compose de 3 parties essentielles : il est pratiquement un complément du livre ‘La méditation, la mystique et l’art de vivre dans l’Enseignement du Bouddha’ qui sont les paroles historiques du livre saint.
1°-Ce livre ‘L’introduction au Bouddhisme’ contient une biographie du Bouddha lui-même.
2°-C’est le principe historique contenu dans les premiers textes des pionniers dans ce domaine à l’époque de l’Empereur Ashoka. C’est un message de non-violence, un message de la diffusion du bouddhisme au Moyen et Proche Orient, qui a eu une influence sur plusieurs groupes religieux et sur les Esséniens en l’Année 250 avant Jésus-Christ.
3°-C’est le Bouddhisme en Terre d’Islam et comment il s’est implanté actuellement. Des missionnaires sont partis vers l’Iran, la Chine et ont introduit la floraison du bouddhisme et de ses temples. Comment le bouddhisme a eu un impact sur le soufisme musulman et avant cela sur la vie monastique dans le christianisme.

2-‘La méditation, la mystique et l’art de vivre dans l’Enseignement du Bouddha’

Ce livre regroupe un grand ensemble d'aphorismes et de paroles de Bouddha ainsi que de maîtres bouddhistes. Ce sont en majorité des conseils pratiques pour la méditation, pour la vie quotidienne et méditative, tirés de plusieurs sources authentiques.

Lwiis Saliba en a fait la traduction en arabe. Ce livre sera le 1er du genre dans cette langue. Les aphorismes y sont publiés en anglais, français et arabe. Il est préfacé par Tenzin Palmo et le Dr Jacques Vigne. Ce livre contient aussi un entretien avec Jetsunma Tenzin Palmo sur la pratique de la méditation et un autre avec Jacques Vigne sur les recherches scientifiques concernant la méditation et ses bienfaits.

La première édition Libanaise vient de sortir, avec 400 aphorismes, un livre qui a été ‘réimprimé’ suite aux inondations catastrophiques qui ont eu lieu à Jbeil au Liban il y a quelques mois et qui ont détruit une partie du stock.

-C’est l’art de vivre dans le bouddhisme en comparaison avec le soufisme et l’islamisme, 3 voies traditionnelles : soufisme, christianisme, bouddhisme.

-C’est le Bouddhisme en Terre d’Islam...Jésus résume l’état de Bouddha : marcher dans la lumière.

3-‘Introduction au Soufisme’

La couverture de ce livre ‘Introduction au Soufisme’ montre 3 signes caractéristiques et symboliques :
-La roue du dharma dans ses deux traditions : soufisme indien et bouddhisme.
-Le poisson (signe double) à la fois du ‘silence’ ainsi que du christianisme et du soufisme chrétien.
-Une lettre arabe (Waw) symbolisme du soufisme et nom d’Allah.

Dans ce livre on trouvera également :

-Un message résumé des 12 interviews faites à Tenzin PALMO par Lwiis SALIBA pendant 2 ans par visioconférences Zoom en direct de Daramshala et qui ont fait l’objet d’un livre.
-Un message du Dr Jacques VIGNE sur ‘L’Ecoute du Silence’.
-Une partie consacrée à MA ANANDAMAYI et ‘La Paix Intérieure’.
-Des extraits de Swami VIJAYANANDA sur le thème ‘Le yoga n’est pas une adoration du gourou’ (2 critères sont indispensables pour s’assurer de l’authenticité d’un enseignant : qu’il nes tombe dans les filets ni du sexe, ni de l’argent).

Lwiis Saliba vient de sortir également, malgré les inondations, malgré la guerre... le livre suivant qui sera publié en 5 ou 6 langues :

‘L’Enseignement de Tenzin Palmo,
Expliqué par elle-même’

Livre publié parallèlement en français et anglais tiré des 12 interviews faites par Lwiis Saliba à Tenzin Palmo – Postface du Dr Jacques Vigne

Moniale tibétaine qui a reçu le titre de ‘Jetsunma’, « grande yoguini », qui lui a été conféré par le supérieur de son ordre, le Ngawang Drugpa, lors d’une cérémonie en 1987 dans le grand monastère de femmes Amitabha, sur une colline d’où on a la vue sur tout Katmandou.

Interviews réalisées une fois tous les deux mois durant deux années, depuis Avril 2021, au cours de visioconférences par Zoom, y compris sur les sujets les plus brûlants d’actualité dans le monde.

Le Dr Lwiis Saliba, enseignant des religions à l’Université Saint Georges de Beyrouth, est l’auteur de nombreux livres en arabe et en anglais concernant la religion et la mystique comparées, ainsi que de traductions de textes antiques de l’Inde.

Ce sont les premières copies en 2 formats : l’un de 216 pages et l’autre de 374 pages en français et 334 dans la version anglaise toujours plus concise. 4 versions en tout, faciles d’accès, simples et aux conseils spirituellement pratiques. (Sortie : Avril 2024).

Si on veut se renseigner directement auprès de Lwiis Saliba : N° WhatsApp : +961 38 47 633 – byblion1@gmail.com

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L’éloge de l’optimisme !

Extrait de la Lettre N°68 de Jean Pélissier
Spécialiste en MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise)

Dans cette nouvelle lettre, je souhaite explorer une ressource précieuse identifiée par la Médecine Traditionnelle Chinoise comme l'un des remèdes les plus puissants à notre portée : l'optimisme.

Notre maître nous enseignait que les personnes naturellement optimistes sont moins susceptibles de tomber malades. Et dans les cas où une maladie surviendrait, leur rétablissement serait remarquablement rapide.

Cette observation souligne l'impact profond que notre état d'esprit peut avoir sur notre bien-être physique.

L'optimisme, vu comme un "grand médicament", un grand "Yao", ne se limite pas à une simple disposition heureuse face à la vie ; il est reconnu pour sa capacité à fortifier notre santé globale, accélérant la guérison et renforçant notre résilience face aux maladies. Cette lettre vous proposera donc des méthodes pour cultiver cet optimisme, enrichissant ainsi votre parcours vers une santé et un équilibre accrus.

Par les temps qui courent, s’il n'y avait qu’une seule pratique à mettre en œuvre en dehors de la respiration consciente, c’est bien de cultiver l’optimisme.

En MTC, c’est une grande méthode pour « Purifier son Cœur », « Ouvrir son Cœur ».

Nous sommes dans la dualité. Face à un événement, vous êtes libres de choisir. Il y a le côté positif et le côté négatif.

Mais facile à dire et pas si facile à mettre en œuvre. Je vais vous donner quelques pistes de méditation.

Quand on se réfère au taoïsme, l’optimisme n’est pas simplement une attente positive sur l’avenir, mais un simple alignement sur la voie du Dao, « la voie du juste milieu ». Chaque situation, chaque événement peut être perçu comme positif ou négatif. Mais si nous prenons du recul, si nous avons une confiance tranquille dans cette voie du Dao, même dans l’épreuve, il y a au bout un chemin un rééquilibrage. « Cette épreuve devait vous arriver sur votre câble de vie. À vous de comprendre a posteriori pourquoi cela arrive. »

C’est Confucius qui disait : « notre plus grande gloire, ce n’est pas de ne jamais tomber, mais de nous relever à chaque fois que nous tombons ». L’optimisme n’est pas une attente naïve dans le fait que « tout ira bien dans le meilleur des mondes », mais une confiance dans la capacité à faire face aux défis et à progresser malgré les difficultés.

Un des grands moyens pour acquérir l’optimisme, c’est « la pleine conscience » et une certaine déprogrammation pour certains, du subconscient le plus profond. Face à une rose, spontanément le pessimiste verra les épines et l’optimiste ouvrira son Cœur en s’extasiant devant ce que nous donne « Dame Nature ». Et cela se travaille en permanence. La pleine conscience nous permet de nous regarder en train d’agir, de parler et de nous corriger lors de l’émission d’une pensée pessimiste.

Une autre méthode, c’est la culture de la gratitude. Cet optimisme enraciné dans la gratitude nous aide à voir de la beauté dans l’ordinaire.

Vous l’avez compris !

Être optimiste c’est d’abord voir le bon côté des choses. Vous êtes à ce moment-là gai, votre cœur s’ouvre, un sourire imperceptible rayonne de votre visage. Vous pouvez alors facilement chasser une tristesse qui perdure, ainsi que des idées confuses, ce que l’on appelle l’inquiétude. L’inquiétude, une émotion dévastatrice s’il en est, n’est que la création mentale d’un film noir, une projection dans un futur hypothétique, un film pessimiste en marche.

Pour reprogrammer le subconscient le plus profond, un pessimiste devrait répéter comme un mantra : « Ce n’est jamais ce à quoi on s’attend qui arrive ».

Oui, pour vivre heureux et cultiver l’optimisme, il faut changer de point de vue.

Les Chinois l’ont compris depuis fort longtemps. Il n’y a pas une école de MTC, même à l’heure actuelle, où on ne raconte aux élèves cette "histoire du Vieux Hai".

Cette histoire narre la vie d'un vieillard nommé Hai, passionné de chevaux. Un jour, son cheval disparaît, volé ou perdu, il ne parvient pas à le retrouver. Ses voisins viennent le consoler, se lamentant sur cette perte. Pourtant, Hai reste serein, suggérant que cet incident pourrait être l'aube d'une fortune inattendue.

Effectivement, le cheval revient bientôt, accompagné d'un poulain. Contrairement à l'attente générale, Hai ne perd pas son cheval mais se retrouve avec deux. Face à l'enthousiasme de ses voisins, Hai reste mesuré, pressentant que ce bonheur pourrait annoncer des malheurs futurs. Les événements fortuits, selon lui, ne présagent pas toujours de bonnes nouvelles. Sa prudence se confirme lorsque ses deux chevaux, désormais adultes, attirent l'attention de son petit-fils, qui, inexpérimenté, chute et se casse une jambe. Les voisins, une fois de plus, viennent exprimer leur sympathie, remarquant la justesse de la prédiction de Hai.

Cependant, Hai propose une perspective différente sur l'accident de son petit-fils, envisageant qu'il pourrait finalement conduire à un bien plus grand. Lorsqu'une guerre éclate et que la conscription est annoncée, son petit-fils, du fait de sa blessure, est exempté de service militaire. La légion à laquelle il aurait dû se joindre est décimée, épargnant ainsi la vie de son petit-fils.

La sagesse de Hai révèle une profonde compréhension de la nature cyclique du destin, où chaque événement, qu'il soit perçu comme chanceux ou malheureux, fait partie d'un grand schéma, potentiellement porteur de leçons et de bénédictions cachées.

Cette histoire vise à enseigner l'importance de ne pas s'encombrer d'idées préconçues ni de juger les événements sur leur simple apparence.

Elle illustre que la perte, comme celle d'un cheval ou de tout autre bien, ne doit pas systématiquement être perçue comme une malchance. Au contraire, ces moments peuvent être les précurseurs d'un bonheur inattendu. C'est une invitation à adopter une perspective optimiste, à reconnaître que derrière chaque épreuve se cache potentiellement une opportunité bénéfique.

Cette sagesse incite à une réflexion plus profonde sur la nature fluctuante de notre existence, où rien n'est entièrement bon ou mauvais en soi, mais tout fait partie d'un cycle plus vaste de causes et d'effets.

Donc, chasser comme la peste les attitudes négatives parce que les choses ne marchent pas comme vous voudriez. Au lieu de développer du pessimisme, cette histoire vous laisse entrevoir la lumière éclatante de l’optimisme.

Et pour ceux qui ont tendance à voir le verre à moitié vide, je vous invite à me suivre jusqu'à Ouagadougou. Là-bas, depuis des siècles, ils ont découvert le mantra parfait pour reprogrammer leur subconscient le plus profond. En effet, ils répètent, des dizaines de fois par jour, une phrase simple mais puissante : « y'a pas de problème».

Cette pratique illustre une approche profondément optimiste face à la vie, un rappel constant que beaucoup de nos soucis peuvent être surmontés ou acceptés avec une attitude positive.

Adopter ce mantra peut aider à transformer une inclinaison naturelle au pessimisme en une ouverture vers une vision plus sereine et confiante de l'existence.

Jean PELISSIER

Marseille – Tél : 06 11 57 41 89 – www.jeanpelissier.com- pelissier.j@wanadoo.fr (Lettre N°68 du 02-03-2024)

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LE BUT DU YOGA INTEGRAL DE SRI AUROBINDO ET SON ABOUTISSEMENT

Par Emile Lozevis

1) Le changement de conscience

yoga est le moyen de transformer le mental, la vie et le corps pour qu’ils deviennent les instruments d’une perfection spirituelle et d’un supra mental. C’est la transformation de l’ego et de ses désirs vers l’humilité, le don de soi, la paix, l’égalité, le calme, la sincérité.

Le supra mental est un plan de conscience supérieur, c’est un plan de conscience infinie, On ne peut pas le percevoir du mental, il faut y aller par l’expérience, c’est une vaste conscience de vérité qui est difficilement interprétable par le mental, il a un pouvoir d’action. On ne peut pénétrer dans la conscience supra mentale que quand toutes les difficultés ont disparu et qu'aucun obstacle ne se dresse plus sur le chemin de la réalisation. On doit aller étape par étape jusqu’à ce que l’être soit prêt, il y a l’aide de la grâce pour l’accès au supra mental. On pourrait le considérer comme une supra-conscience de l’état divin.

La conscience de vérité peut être interprétée comme une autre réalité, c’est le fonctionnement d’une nature suprême, (Ishwara) d’un pouvoir conscient harmonieux, par rapport à ce que l’on vit de l’apparence de notre société dissonante remplie de violence. Cette conscience de vérité doit être transcendée dans la vie terrestre pour changer les choses.

C’est l’essence de Brahman ou de l’énergie primordiale dépourvu des conditionnements.

Le yoga doit opérer un changement de conscience, radical et complet pour une évolution spirituelle de l’être, une qualité plus grande et plus haute de notre comportement pour sortir de notre animalité.

Pour que la conscience terrestre entreprenne la marche en avant décisive, l’action de la conscience supra mentale ou de la force supérieure est nécessaire.

La descente de la conscience supérieure toute entière doit accomplir un grand changement dans la nature humaine par son pouvoir, sa paix, sa connaissance, son amour, son ânanda. L’ânanda est caractérisé par un état d’extase, de félicité qui s’exprime à travers le cœur par une vaste et profonde joie sans cause. Le processus de progression dans le cheminement du yoga apporte cet état de félicité dans toutes nos actions de vie.

Le but doit être la transformation de l’espèce humaine en une nature divine sur terre

Le yoga intégral d’Aurobindo reprend l’essence des anciens yogas. Sa nouveauté réside dans son but, son point de vue et la totalité de sa méthode. L’ancien yoga reste une étape de réalisation, mais on doit aller plus loin vers le but. Celui-ci n’est pas l’abandon du monde et de la vie pour le paradis ou le nirvana, mais un changement de vie et d’existence, c’est l’accomplissement d’un pouvoir divin dans la vie (Ishwara), vivre la vérité supraconsciente du moi par la dualité dynamique Ishwara-shakti.

Ce qui doit être gagné, c’est la venue d’un pouvoir dynamique de conscience, le supra mental n’étant pas encore organisé ou actif dans la nature terrestre.

Dans certains textes des Upanishads écrits par les Richis Védiques, le supra mental a été perçu comme une vaste conscience de vérité, symbolisée par les portes du soleil, mais ce principe n’a pas été intégré dans la conscience terrestre ou dans la nature humaine, c’est pour cela que les Upanishads ont adopté le principe du Mâyâvâdâ (l’illusion dans notre nature ordinaire). Les védantistes disent que tout est Brahman, la vie est un rêve, une irréalité, le mental, la vie et le corps sont ignorance et illusion, les védantistes conçoivent à la seule réalité du nirvana et de la mukti. Pour Sri Aurobindo ça ne suffit pas, il faut transformer l’être entièrement.

« La marque de mon yoga », dit Sri Aurobindo : « Agir par le yoga sur la conscience terrestre habituelle, ignorante de la conscience divine. Pour cela, faire descendre les pouvoirs supérieurs les plus élevés de la conscience supra mentale pour transformer le mental, la vie, et le corps. L’espèce humaine doit être perfectionnée par la nature divine sur terre, créant de ce fait une vie divine dans la matière ».

C’est une transformation psychique et spirituelle de toutes les parties de l’être par l’action de la conscience intérieure, puis de la conscience supérieure qui œuvre à l’intérieur, expulse les mouvements anciens, et transmute ainsi la nature inférieure en nature supérieure.

Les difficultés à franchir

C’est un but extrêmement difficile à atteindre car toutes les forces établies de la conscience terrestre, s’y opposent et provoquent les obstacles les plus rebelles à la réalisation de ce but.

S’il y a une volonté pour cet idéal, vous pourrez affronter toutes les difficultés, laisser les attaches et le passé derrière vous. Par le moyen des différentes techniques du yoga et la concentration à l’intérieur de soi, l’aspiration à l’ouverture du pouvoir divin a tendance à se réaliser.

L’être vital se complaît tellement dans les petits plaisirs, les désirs stimulants, qu’il est dans l’ignorance ou qu’il ne voit pas l’autre état qui peut être remplacé par la plénitude infinie du divin.

Fair descendre la lumière, le pouvoir, et la béatitude de la vérité divine pour ouvrir l’être à la réalité supra consciente et ne pas être sous l’emprise des revendications de l’ego (ahamkâra) ou des désirs vitaux.

En général, l’être vital, la force de vie et la nature du désir déterminent d’ordinaire les actions des hommes et leurs choix. Il s'agit de ne plus subir le jouet des contenus psychiques du vital, puisque le mental n’est qu’un agent d’interprétation, de justification et d’organisation.

La création manifestée est limitée par le pouvoir auquel elle appartient. Tous les aspects de l’ego, du désir, de l’avidité du pouvoir de domination sur les autres constituent les problèmes du monde manifesté. Tant que notre personnalité est centrée dans les pouvoirs inférieurs de la conscience, l’énigme de notre existence, son but et sa nécessité, restent un problème insoluble.

C’est ce que Sri Aurobindo nous explique

(A suivre...)

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Le livre :

Sur la voie de la Déesse

Une initiation au véritable Tantrisme du Bengale

D’Aurore Gauer – Préface de Jacques Vigne

(La biographie d’Aurore Gauer nous dit qu’elle a été agent d’artistes, attachée de presse, écrivaine spécialiste des spiritualités indiennes avant de plonger dans l’univers des Bâuls et du shaktisme du Bengale. Elle est devenue une initiée tantrique. Aujourd’hui, en région parisienne, elle enseigne le yoga et la méditation et s’adonne à l’écriture et à la peinture. Nous nous sommes rencontrées à Kankhal vers 2003, elle tranchait par son élégance en punjabi noir, je l’avais écoutée, maintenant je la lis avec bonheur ! Mahâjyoti)

Oh là là...La couverture de ce livre de 552 pages qui pèse son pesant d’or et de lumière, vous a déjà été transférée en ‘pièce jointe’ dans l’envoi de notre JAY MA précédent. Elle fait état d’une immersion profonde et émouvante dans l’expérience tantrique de l’Inde du Nord, où dès son premier voyage, Aurore Gauer est touchée par l’inspiration de la grande sainte Mâ Anandamayî, considérée mondialement comme une incarnation divine ! Puis elle parle de son expérience avec les Bâuls, troubadours mystiques du Bengale, à travers la musique, le chant et la danse.

Dans sa préface, Jacques Vigne insiste sur le fait que, malgré les vicissitudes de la vie, Aurore a réussi à transmuter les adversités et les épreuves en énergies spirituelles et à changer les obstacles en moyens habiles pour progresser spirituellement.

En ouvrant la table des matières, on peut entrevoir des chapitres évocateurs : la folie, le feu, la fusion, les larmes, l’alchimie du désir et le lien karmique, l’envol, la réalité sur l’éveil de la kundalini et la mise au point sur la sexualité tantrique, si mal comprise en Occident...Nous en arrivons ainsi ‘des ténèbres...à l’Aurore’ !

(A suivre...)

Sur la voie de la Déesse, une initiation au véritable tantrisme du bengale, Aurore Gauer

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Le voilà !

Le dernier livre de Jacques Vigne !

Sorti d’abord en italien

Le livre devrait sortir dans sa version française en Mars 2025 sous le titre : ‘La méditation pour soulager les douleurs et la souffrance’ (Entre traditions et neurosciences)- Ed Le Relié

ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म ॐ म
Nouvelles

Cui cui cui...Bla bla bla...

T’as vu ? On dit ‘Plus je pédale moins fort...et moins j’avance plus vite’ !
Ah bon ? C’est à méditer ?...
Moi, plus j’roucoule moins fort et moins j’m’envole plus vite !
Oui...mais...c’est comme en méditation :‘Plus je médite moins fort et plus j’m’endors plus vite...’
Faut se détacher alors...
De quoi ? De la branche ?
Mais non ! Moins tu vas t’accrocher et plus tu vas tomber !
Laisse tomber...

Jacques VIGNE : toujours en pleine activité pour sa ‘Tournée 2024-25’ en Europe, Asie, en ‘présentiel’. Il est reparti en Inde pour quelques mois, afin d’y accompagner plusieurs voyages de groupes et d’y faire un petit pèlerinage après 4 ans qu’il n’y était pas retourné…Il a enchaîné ensuite sur la Guadeloupe, l’Italie, la Suisse, La Réunion…Et le revoilà en Inde, au Ladakh, aux Sources du Gange, au Maharashtra Madhya Pradesh, au Sikkim, au Kerala… Il est comme le furet Il est passé par ici, il repassera par là… »

De partout où il se trouve, il continue à animer ses visio-conférences Zoom, dont vous avez tous les détails dans ses programmes sur ses deux sites : le site ‘historique’ www.jacquesvigne.com et le nouveau site www.jacquesvigne.org . En récapitulation nous y trouvons : ses ‘week-ends’ de méditations guidées sur Zoom, son ‘duo littéraire’ avec son éditeur Libanais Lwiis SALIBA, ses traductions en français des interviews de Tenzin Palmo depuis l’Himalaya et ses contacts en direct de l’Inde avec Pushparaj PANDEY à Kankhal où se trouve le samadhi de Mâ Anandamayî et où vécut longtemps Swami Vijayânanda, puis ses interventions des dimanches sur Instagram.

Visio-Conférences ZOOM de Jacques Vigne

Ou lien direct : https://us02web.zoom.us/j/3050782130
ID de réunion : 305 078 2130

La participation par visio-conférence ZOOM est ouverte à tous sans inscription préalable

Voir le programme détaillé sur ses deux sites
Si vous souhaitez être tenus au courant en en temps réel des nouveaux programmes du Dr Jacques Vigne et recevoir de temps en temps des textes ou articles qu’il vient d’écrire, n’hésitez pas à vous inscrire automatiquement en envoyant simplement un mail à : vigne.liste@gmail.com

De Geneviève (Mahâjyoti)

3 livres sur L'Inde : sur Mâ Anandamayf, Swami Vijayänanda et Jacques Vigne
Par Geneviève Koevoets (Mahäjyoti) :

Voyage Intérieur aux sources de la joie (souvenirs de l’Inde) (Récits, voyages, humour, et poèmes) Préface de Jacques Vigne Editions du Petit Véhicule - Nantes (2015)

Du cinéma… à la Spiritualité’ (Tous les chemins sont passés… et passeront par Rome) Préface de Jacques Vigne Editions du Petit Véhicule – Nantes (Mars 2022) editions.petit.vehicule@gmail.com - 02 40 52 14 94

‘Jacques Vigne, une vie de passeur…entre l’Orient et l’Occident’ (Clin d’œil sur sa vie, ses motivations, son enseignement…témoignages et bibliographie)

Préface de Marc de Smedt – Editions Ovadia (Nice) (Novembre2022) http://www.leseditionsovadia.com/collections/824-jacques-vigne.html - Cliquer sur "commander" pour accéder à :

https://www.pragmaconcept.com/catalogue-general/721-jacques-vigne-une-vie-de-passeur-entre-lorient-et-loccident.html

Marc de Smedt qui est l’éditeur de Jacques Vigne depuis 30 ans a fait la préface de ce dernier livre, lequel est sorti milieu Novembre 2023 aux EDITIONS OVADIA de Nice (sciences humaines, sociales et techniques, philosophie, littérature, arts, témoignages…et humour aussi). 276 pages, 104 illustrations couleur inédites, 24€ + frais de port).


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Pour continuer avec les ‘LIENS’, rappelons celui qui ouvre sur les deux ‘Livres AUDIO’ de Swami Vijayânanda notre vieux Maître : ‘Un Français dans l’Himalaya’ et ‘Un Chemin de Joie’, qui furent enregistrés fin 2018 avec les voix de Jean E. LOUIS (voir notre ‘Editorial’ des N°137 et N° 140) et la voix de Geneviève (Mahâjyoti). Tous deux avaient travaillé ensemble à Rome dans la postsynchronisation de films il y a quelques années. En voici le lien :

https://drive.google.com/open?id=1-8TkFAMzA7Mg_9GC2oD6zMT1oaN9POjl

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Signalement d’une relique !!!

LIEN pdf du livre de Swami Vijayânanda ‘Sur la trace des yogis’ (2008)

Voici le lien pdf de ce livre que Jacques Vigne a retrouvé sur une clé, version française. A garder précieusement. Il a fait une reconnaissance optique,

https://drive.google.com/file/d/1xrQwrTgKcUdUoT4vJ03A_TuwMXPB7Cjp/view?usp=sha re_link

Chandra Swami a quitté son corps

Swamiji a quitté son corps le 09.03.24, à 9.32 pm, à 95 ans.
Il était l’homme qui gardait le silence depuis plus de quinze ans à l’époque et qui ne répondait que par écrit durant les ‘satsangs’.
Je conserve un souvenir ému du Sadhana Kendra Ashram sur les bords de la Yamuna d’où son corps a été porté à Rishikesh pour l’immersion dans le Gange, juste à l’endroit où celui-ci sort de l’Himalaya.
Jacques Vigne nous avait emmenés là-bas avec le groupe de français que nous formions.

Chandra Swami

Mahasamadhi de Chandra Swami

Nouveau livre sur Mâ Anandamayî

Nouvelles de Marie-France MARTIN, depuis l’Inde


« J'ai un site internet pour y mettre mes traductions. Il est provisoirement hébergé à l'adresse suivante: Enseignement de Ma Anandamayi (deepak54-ms.github.io).
Merci de diffuser l'information à vos contacts intéressés par le message de Mâ.

Pour ceux qui ne sont pas au courant, Swami Gurusharanananda et d'autres membres de l'ashram ont travaillé deux ans pour rassembler tout ce qui existait de comptes rendus ou d'enregistrements de satsangs de Mâ, et de les classer par thèmes.
Cela a pris la forme d'un livre de 375 pages écrit petit, divisé en 63 thèmes répartis en cinq parties, écrit en hindi. C'est ce livre intitulé
Amritvani que j'ai entrepris de traduire en français. Les textes seront mis progressivement sur mon site, car ce travail va me prendre beaucoup de temps. »

M-F Martin – 18 Mars 2024

Marie France Martin a vécu plus de 15 ans en Inde et y retourne régulièrement, actuellement environ 6 mois par an. Elle est membre d’un ashram, Mâ Sharanam (dont nous avons parlé dans le dernier JAY MA) situé au centre de l’Inde, dans le Madhya Pradesh, à 80 km au sud d’Indore, sur le bord de la rivière sacrée Narmada. Elle parle et lit couramment le hindi, ce qui lui donne accès à de nombreux documents qui ne sont actuellement traduits ni en anglais ni en français.

Mâ Sharanam Ashram suit la tradition de Mâ Anandamayî. Mâ a quitté son corps en 1982, et beaucoup de ses disciples proches ont déjà disparu. Ceux qui restent ont ressenti le besoin de rassembler les enseignements qu’elle donnait. Ces enseignements existent sous forme de bandes magnétiques ou de notes de participants.
Le responsable de Mâ Sharanam, Swami Gurusharanananda, a compilé un livre dans lequel il a regroupé tout ce matériel par thèmes.

Marie France Martin a entrepris depuis quelques années de traduire en français certains textes importants (Matri Vani) et des sessions de questions-réponses issues de ces collectes.
Le travail de traduction de ces textes en anglais reste à faire, mais Swami Gurusharanananda en enregistre presque quotidiennement des passages sur la chaîne YouTube Mâ Sharanam et publie certaines choses sur Kindle.

© 2024- Anandamayî Mâ - Jay Mâ

La Revue 3ème Millénaire N°151 annonce un nouvel ouvrage :

Guerre et Paix en nous

Division intérieure et Fragmentation du MOI

La plupart d’entre nous semblent surpris, lorsqu’une guerre commence dans le monde, au profit d’un territoire, d’une richesse naturelle, d’un pouvoir sur un peuple… En fait, rien n’est surprenant tant que la division intérieure domine chacun d’entre nous, tant que nous sommes des ego ou des moi fragmentés, tant qu’en nous vivent des divisions, des luttes d’un moi contre un autre, tant que des désirs et des peurs contradictoires se heurtent ou se succèdent.

L’unité espérée, rêvée, imaginée, attendue… appartient encore à ce champ de bataille pour un mieux-être, un changement intérieur, une évolution spirituelle ou un développement personnel… Le surarmement des nations qui prétendent s’engager pour la paix n’est pas plus crédible, car il ne contribue qu’à rassurer l’ego tout en participant à la destruction des êtres et de la nature !

Que pouvons-nous faire ? Comment sortir de cette folie mondialisée ?… Il nous faut voir que le monde des conflits et des guerres est à notre image. Car de la guerre à la paix, d’incontournables cessez-le-feu ne font qu’attiser des retours cycliques à la guerre et ses misères.

Le sujet de la dualité, que nous avions abordé dans notre précédent numéro, est ici, une fois de plus, au cœur de nos questions sur le sens absurde de ces guerres qui engendrent tant de souffrances, face à l’indifférence du monde des hommes qui continue à tourner sur lui-même. C’est tout cet ensemble qu’il nous faut apprendre à voir, pour découvrir une ouverture du cœur et de l’esprit aux dimensions planétaires et universelles.

Alors que la division intérieure de nos psychés engendre inévitablement des conflits entre les peuples, les nations et les communautés, la connaissance de soi doit prendre la valeur d’un engagement profond. La vision holistique, honnête et directe, de notre fragmentation psychologique permet, à elle seule, une authentique libération et participe d’une éthique vécue réellement non-violente où les haines et les guerres n’ont plus aucun sens.

Revue 3e millénaire - contact@revue3emillenaire.com

NOTE IMPORTANTE

C’est désormais la fin des abonnements payants pour la période de 3 ans, de Mars 2021 à Mars 2024 Vous n’avez rien à faire…

A partir de cette date le JAY MA sera envoyé gratuitement Libre à vous de faire un DON : comment ?

Fini le JAY MA au prix de 1 Euro symbolique par exemplaire.

Les lecteurs fervents de cette brochure seront libres, ou non, de faire un ‘DON’ pour la Sangha de Anandamayî : le ‘Kanyapeeth’ à Bénarès, à travers le compte bancaire de Jacques Vigne.

Relevé d’Identité Bancaire / IBAN

Cadre réservé au destinataire du RIB
Titulaire du Compte Monsieur JACQUES VIGNE
22 rue Boissière – 75116 PARIS

Domiciliation BNPPARB PARIS AV KLEBER (02587)
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Adresse pour envois de préférence par VIREMENT direct
en précisant le motif du virement et en avisant Jacques Vigne par email.
Le paiement
de ces dons sera reversé en Inde par Jacques Vigne en ‘Roupies’.

Les personnes désireuses de s’abonner au JAY MA pourront prendre leur abonnement ‘en vol’ à n’importe quel moment auprès de Geneviève (Mahâjyoti) (voir ci-dessous) …Les numéros arriérés pourront également être consultés sur ce site de Mâ Anandamayî : http://www.anandamayi.org/ashram/french/frdocs1.htm

Historique de l’envoi des « Jay Mâ »

Le N°116 du printemps 2015, fut un ‘Numéro Spécial’ dédié aux 30 années d’existence de notre brochure ‘JAY MA’ et à Atmananda qui en fut l’inspiratrice. Ce N° est à votre disposition. Merci aux nouveaux inscrits, et aux fidèles de rester dans la Grande Famille de Mâ ! Merci à tous ceux qui rejoindront ‘en route’ l’expérience du JAY MA. Ils sont priés de s’inscrire auprès de Geneviève (Mahâjyoti) qui en gère bénévolement l’édition ‘trimestrielle’, pour qu’elle puisse procéder aux envois en vous inscrivant sur ses nouvelles listes : koevoetsg@orange.fr N’oubliez pas de l’aviser afin de recevoir la brochure…sinon, elle ne vous parviendrait pas ! Et…identifiez-vous bien…

Cette brochure fut créée il y a donc 38 ans... Elle représente un lien d’amour avec l’Inde, avec Mâ Anandamayî, avec les Swamis, les lectures, retraites, voyages, témoignages dédiés à l’activité dans les ashrams de Mâ, au souvenir de notre vieux Maître disparu Swami Vijayânanda, aux visiteurs occidentaux, aux voyages de groupes en Inde, aux pensées poétiques sur Mâ, aux déplacements de certaines personnalités qui choisissent de divulguer la sagesse et la spiritualité de ce pays lors de séminaires à travers le monde, aux traductions des plus belles pensées de Mâ, et pour Mâ…et aussi à vos témoignages vécus, si appréciés de nos abonnés ! Tout ceci à travers la composition qu’en fait Geneviève Koevoets (Mahâjyoti) depuis bientôt 15 ans (2009), prenant ainsi la succession d’Atmananda, de Danièle Perez et de Jacques Vigne lui-même, qui en assure désormais la supervision (et dont vous trouverez les programmes sur son ‘site historique’ : www.jacquesvigne.com et sur le nouveau : www.jacquesvigne.org).

Le succès remporté par l’envoi de notre petite brochure « Jay Mâ » par voie électronique, a remplacé l’envoi postal sur ‘papier’ qui venait de l’Inde avec tant de difficultés et Jacques Vigne a ainsi confié à son assistante bénévole (Geneviève-Mahâjyoti) le soin de vous la composer, de la formater et de vous l’expédier chaque trimestre par email. C’est un gros travail de recherches minutieuses, de création, de choix des textes, de corrections, de mise en pages, mais aussi une ‘tâche sacrée’.

Tous ceux qui sont déjà abonnés, le resteront automatiquement et pourront faire un ‘don’… Tous les nouveaux qui voudront s’abonner (ou les anciens se réabonner) devront envoyer (ou confirmer) leur adresse EMAIL à Geneviève (Mahâjyoti), afin que notre cher « Jay Mâ » puisse leur parvenir rapidement ! Vous n’aurez plus qu’à le lire, ou à l’imprimer (comme le font certains) pour vous en faire une jolie collection sur papier…Vous aurez également les différentes photos de Mâ en couverture dans vos ordinateurs, puisque la brochure sera illustrée des mêmes photos que celles des exemplaires qui étaient envoyés, sur papier, depuis l’Inde.

Table des matières

Merci à Filla Brion pour les nouveaux abonnés au JAY MA

Mère Se Révèle (Extrait de ce livre sur Mâ Anandamayî)

Notes sur le JAY MA N° 152 (Par Pascale Lorenc)

Interview de Frédéric Lenoir (Dans l’émission ‘Donnez-moi des Elles’)

A la recherche de l’Au-delà du temps… (Par Jacqueline Bolsée-Pleyers)

Extrait de ‘Guérison spirituelle du cancer’ (Envoyé par Véronique Gravouille)

Le Grand SOI (Recueilli par Mahâjyoti)

5 Nouveaux livres de Lwiis Saliba (Bouddhisme en Terre d’Islam et Tenzin Palmo)

L’éloge de l’optimisme (Lettre N°68 de Jean Pélissier)